Crée le 22-02-2013 11H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 22-02-2013 -11H25PAR: LE POTENTIEL
Dans la crainte d'une démarche internationale sous-tendant la balkanisation du pays, les acteurs de l'Opposition politique regroupés au sein des Forces acquises au changement invitent toutes les forces politiques et sociales ainsi que la diaspora à demeurer vigilantes aux termes et à l'exécution de l'accord-cadre pour la pacification de l'Est de la RDC.
Les acteurs de l'Opposition politique sont préoccupés par la signature, le dimanche 24 février à Addis-Abeba en Ethiopie, de l'accord-cadre pour la pacification de l'Est de la République démocratique du Congo.
Dans une déclaration faite à la presse hier jeudi 21 février à Kinshasa, les acteurs de l'Opposition regroupés au sein des Forces acquises au changement, sous la modération de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ont invité toutes les forces politiques et sociales ainsi que la diaspora à demeurer vigilantes aux termes et à l'exécution de cet accord-cadre.
Craignant une démarche internationale obscure sous-tendant la balkanisation du pays, les FAC ont dénoncé d'avance et rejeté tout accord qui tendrait «inexorablement » à la balkanisation du pays.
Pour rappel, la signature de cet accord, annoncée une première fois, pour fin janvier, avait été officiellement reportée pour des raisons de procédure. Onze pays africains le signeront et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a prévu de faire lui-même le déplacement pour cette cérémonie.
L'accord tel qu'il est prévu déplait aux acteurs de l'Opposition, du fait qu'il n'insiste pas sur la démocratie chez les voisins de l'Est de la RDC.
Pourtant, il stipule, entre autres obligations pour la RDC, de procéder à une démocratisation et à une réconciliation. Pour le pays voisins, tel le Rwanda, l'interdiction de soutenir des groupes armés.
En première heure de ce face-à-face avec la presse, les FAC ont fait état d'un acte d'accusation qu'elles entendent porter au niveau de la Cour suprême de justice contre le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango. Il est reproché au gouverneur Kimbuta d'avoir empêché « illégalement » la marche du 16 février en commémoration de la répression sanglante de la manifestation pacifique des chrétiens en 1992.
Dans une démarche qu'elles ont qualifiée de « citoyenne », les FAC entendaient déposer à l'issue de la marche pacifique, un mémorandum à l'attention du président de la République. La manifestation, selon le modérateur des FAC, aurait été une opportunité pour cette plate-forme politique, de dire non à la balkanisation de la RDC et d'exiger la tenue d'un dialogue national franc et inclusif.
Les manifestants rassemblés le samedi 16 février 2013 sur l'avenue de la Victoire, à la devanture de l'Eglise Saint Joseph du quartier Matonge de Kinshasa pour le départ de la marche ont été dispersés par les éléments de la Police nationale congolaise déployés sur les lieux au motif que l'autorisation n'a pas été accordé par l'hôtel de ville.
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