Crée le 28-02-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 28-02-2013 -11H15PAR:CHEIKFITANEWS
Mercredi 27 février 2013, des Congolaises de Belgique ont été reçues par son Excellence monsieur Samir Addahre, ambassadeur du Royaume du Maroc en Belgique.
C'était dans le cadre des actions de lobbying de cette dynamique de femmes congolaises pour attirer l'attention du monde sur les assassinats et pseudo rebellions à l'est de la RD Congo. Le Rwanda qui tire les ficelles dans l'ombre n'est pas encore suffisamment condamné.
En guise d'introduction, l'ambassadeur Samir Addahre a d'abord parlé du Royaume du Maroc: les principes et valeurs qu'il défend, ainsi que le parcours politique du pays durant les dernières cinquante années. Membre fondateur de l'UA alors OUA, le Maroc est aujourd'hui en Afrique le deuxième investisseur après l'Afrique du Sud. Bien avant le « printemps arabe », le Royaume du Maroc avait déjà amorcé des réformes institutionnelles profondes, en tenant compte des aspirations du peuple dont il est à l'écoute.
Le Maroc est depuis longtemps pays ami de la RD Congo où il est déjà intervenu militairement sous le mandat de l'ONU.
Et aujourd'hui, le Maroc est membre du conseil de sécurité des Nations pour le groupe Afrique.
Quatre membres de la délégation des femmes congolaises ont présenté la situation de la RD Congo et le drame qui s'y déroule.
20 ans de conflits armés à l'est de la RD Congo par des pseudo rebelles, en réalité, instruments du régime rwandais de Paul Kagame. Le dernier avatar étant le M23.
Les provinces du Kivu et la province Orientale sont le cœur de trafic intenses de minerais stratégiques dont le coltan, trafic qui fait la fortune du Rwanda, de l'Uganda, des multinationales et des pseudo rebelles.
D'innombrables crimes de guerre, des viols des femmes, des enfants et même des hommes se perpètrent à l'est de la RD Congo. Il se signe des accords de paix desquels les criminels sortent toujours impunis. Le dernier exemple en date étant l'accord d'Addis Abeba du 24 février 2013.
La Monusco, force militaire des Nations Unies, onéreuse, qui ne fait jusque là qu'observer!
Les Congolaises ont demandé au Royaume du Maroc via son ambassadeur en Belgique, d'être le porte-voix de la souffrance congolaise pour un certain nombre de points:
- Que la communauté internationale, l'ONU et le Maroc condamnent explicitement les gouvernements rwandais et ougandais pour leurs crimes dont le « fémicide ». Oui, ces deux pays agresseurs de la RD Congo ont programmé et exécutent des plans d'extinction de la gent féminine à l'est de la RD Congo, avec comme conséquence future, le dépeuplement de l'Est du pays, la disparition des populations locales.
- Des poursuites judiciaires des régimes rwandais et ougandais.
- L'interdiction du recel par le Rwanda des minerais pillés en RD Congo.
Il sied de signaler la présence dans cette délégation de deux élues belges d'origine marocaine, qui ont toujours soutenu la cause des femmes congolaises.
Au nom de la délégation, la députée Bruxelloise Gisèle Mandaila a remis au diplomate marocain le mémo rédigé à cet effet.
Très attentif et touché par le message des femmes congolaises, l'ambassadeur du Royaume du Maroc en Belgique a promis de transmettre aux autorités marocaines compétentes, le rapport de cette entrevue.
Cheik FITA
Bruxelles le 28 février 2013
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