Crée le 16-01-2013 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 16-01-2013 - 13H40 PAR : ARTV-NEWS
Dans un communiqué signé par son porte-parole, Me Omar Kavota, la Société civile affirme que "les parties sont allées au-delà de ce qui devait se faire: l'évaluation de l'Accord du 23 mars 2009".
Cet accord avait été signé entre le gouvernement et plusieurs dizaines de mouvements rebelles, dont le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple - ancêtre du M23), en vue de mettre un terme aux rebellions et d'intégrer tous les combattants dans l'armée de la République démocratique du Congo.
"Les travaux de Kampala ne doivent s'arrêter qu'à écouter le M23 et non négocier avec lui", affirme la Société civile qui précise que "cette opportunité est l'unique et la dernière". "Ceux qui sont à Kampala n'ont pas été mandatés par les Congolais pour parler de la situation socio-économique et politique de notre pays", ajoute le communiqué.
Depuis le début, les discussions de Kampala achoppent sur le sujet de la réunion. Elle avaient été ouvertes avec un arbitrage ougandais, sous la pression des pays des Grands Lacs, en échange du retrait du M23 de Goma la capitale du Nord Kivu occupée par les rebelles pendant 11 jours fin novembre.
L'intermédiaire ougandais n'a jusqu'à présent réussi à obtenir qu'un accord sur le règlement de la réunion. La rencontre a été interrompue fin décembre pour reprendre début janvier mais depuis les parties ne semblent pas s'être encore rencontrées publiquement.
Jean Marie Runiga, responsable politique du M23, a affirmé à l'AFP que tant que les sujets socio-économiques proposés par le M23 ne seraient pas traités "la RDC sera toujours dans une situation de guerre". Selon lui, la Société civile du Nord-Kivu est "déconnectée de la vraie réalité". "Ils sont manipulés par Kinshasa", a-t-il ajouté.
Ces atermoiements se déroulent alors que le M23 qui aurait du s'écarter de Goma de 20 kilomètres a pris des positions juste à la sortie de la ville faisant craindre une nouvelle occupation malgré la présence de forces de Nations unies.
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