Crée le 16-01-2013 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 16-01-2013 - 18H40 PAR : ARTV-NEWSFrancois Rucogoza, chef de la délégation du M23 à Kampala, le 8 janvier 2013.
"Les parties ont adopté et signé le programme," a indiqué le bureau du ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, dans un communiqué.
Les pourparlers doivent porter essentiellement sur quatre points: la révision d'un précédent accord de paix, dont l'application, tronquée selon le M23, est à l'origine de la mutinerie de ses hommes, mais aussi des questions de sécurité, des questions socio-économiques et politiques, ainsi que la façon dont sera appliqué tout nouvel accord.
"Les parties vont désormais commencer les négociations des questions importantes du programme", poursuit le texte du ministère ougandais de la Défense.
Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sont essentiellement composés d'ex-rebelles tutsi congolais qui avaient été intégrés à l'armée de RDC après la signature de l'accord de paix du 23 mars 2009 (d'où leur nom).
Ils combattent depuis avril l'armée régulière congolaise dans la riche province minière du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. Il y ont réalisé une importante avancée en novembre, en prenant la capitale régionale Goma.
Début décembre, ils ont accepté de se retirer de la ville, en échange de l'ouverture des pourparlers avec le régime de Kinshasa à Kampala. Les négociations ont débuté en décembre, mais piétinent: le fond n'a toujours pas été abordé.
La médiation est orchestrée, au nom des pays voisins des Grands Lacs, par l'Ouganda. Kampala et Kigali sont pourtant accusées -- en dépit de leurs démentis -- de soutenir le M23.
L'est de la RDC, riche en cassitérite, or, coltan et autres minerais, vit depuis des décennies au rythme de conflits régionaux, rébellions et mutineries toutes accusées, comme l'armée régulière, d'exactions contre les populations civiles.
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