Crée le 23-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 23-12-2012 - 11H25 PAR: ARTV NEWS
Sommet de Kampala entre vautours et hyènes
Loin de croire que les négociations bipartites de Kampala entre le groupe rwandais M23 et Kinshasa mettront fin à la crise politique profonde et multiforme qui sévit notre pays depuis la tenue des élections chaotiques.
Le dialogue inter congolais serait le seul cadre pour résoudre tous les différends qui dominent la politique congolaise avec ses ramifications internes et externes. Se limiter à Kampala serait comme si on bandait une plaie sans l'avoir soigné. Tant qu'il y aura des mécontentements non résolus, Congo-Kinshasa sera toujours la cible de trahison de la part non seulement des étrangers évoluant dans notre pays mais aussi des politiciens congolais eux-mêmes.
Le discours de Joseph Kabila face aux anciens sénateurs et membres du parlement le samedi 15 Décembre 2012 que nous qualifions de moqueur et minable ne prône pas la réconciliation et l'organisation d'un débat de fond afin de promouvoir la cohésion nationale, gage d'une paix durable.
Pour la première fois depuis que notre pays a été agressé, Kabila a cité le nom du Rwanda comme pays agresseur et cela après avoir été critiqué sérieusement par nos compatriotes, le qualifiant de traitre face à l'invasion rwandaise.
Martin Fayulu le Président National de l'Ecidé et Coordonnateur des Forces Acquises au Changement(FAC), Premier Politicien à dénoncer haut et fort la guerre de l'Est a l'hémicycle est à féliciter car ses différentes interventions et déclarations politiques ont été suivies. C'est grâce à lui que le pouvoir de Kinshasa s'est réveillé alors qu'au début les Politiciens congolais ne voulaient pas entendre parler de ce dossier qu'ils jugeaient trop sensible.
Le Rwanda cité comme agresseur profite du manque de Leadership fort et de la cohésion nationale pour préparer les rebellions afin de paralyser le Congo. Nous disons tant que ces deux questions ne seront pas résolues, notre pays sera toujours le théâtre des agressions continues.
Concilier les intérêts de toutes les parties (pouvoir, opposition, société civile, diaspora, Majorité silencieuse) serait souhaitable pour éviter le pire. Pour atteindre ce pari, il est impératif que les congolais dialoguent avec sincérité, droiture et intégrité. Tous les acteurs politiques doivent être humbles et sincères. Que chaque partie accepte l'autre comme partenaire respectable. Nous voulons un dialogue constructif avec des facilitateurs objectifs qui feront preuve d'une droiture irréprochable dans l'appréciation des problèmes.
Le pouvoir en place doit éviter le jeu dilatoire et organiser inconditionnellement le dialogue inter congolais pour sauver le pays. Mainte fois le gouvernement de Kinshasa a montré sa mauvaise foi et son manque de volonté politique d'ouvrir un dialogue politique sérieux, franc et direct. Joseph Kabila défaillant n'a pas fait preuve de compétence pour résoudre la crise politique qui ronge le pays et préfère gouverner par défi. Il a prouvé son manque de volonté politique et préfère jouer à des manœuvres dilatoires pour gagner en temps en vue d'installer son système, le tout sous fond de rencontres de parodie.
Congo-Kinshasa est notre pays, nous ne sommes pas des étrangers. Donc le dialogue inter congolais doit se tenir avec toutes les forces vives de la nation.
Par Poète Robert Kabemba Mangidi
Membre et Militant du Parti Ecidé
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