Monday, November 19, 2012

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RDC : Le gouvernement refuse l'exigence de négociations de la rébellion
Nov 19th 2012, 12:41

Crée le 19-11-2012 13h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 19-11-2012 - 13H49 PAR: ARTV-NEWS

 

GOMA (© 2012 AFP) - Le gouvernement de Kinshasa a refusé lundi de négocier avec le mouvement rebelle M23 qui en avait fait la demande après avoir défait l'armée et pris position aux portes de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo.

RDC : Le gouvernement refuse l'exigence de négociations de la rébellion

 

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Le M23 a été créé début mai par des militaires qui avaient pour la plupart combattu au sein de la rébellion pro-rwandaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Ils ont officiellement intégré l'armée en 2009 après un accord avec le gouvernement, mais se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements.

Interrogé par l'AFP le porte parole du gouvernement M. Lambert Mende a affirmé que le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) "ne négociera pas" avec les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

Selon lui, "ce sont des forces fictives mises en place par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles en RDC". "Nous préférons négocier avec le Rwanda, l'agresseur réel au sein de la Conférence internationale sur la région des grands lacs", a-t-il ajouté.

Le M23 qui attribue au gouvernement la responsabilité des derniers affrontements qui se sont conclus dimanche par la défaite de l'armée aux portes de Goma, a annoncé que si ses exigences n'étaient pas satisfaites, il poursuivrait "sa résistance contre le gouvernement de Kinshasa jusqu'à sa chute".

Ces déclarations font suite à l'avancée du M23 jusqu'aux portes de Goma. Dimanche midi, après l'intervention d'hélicoptères de l'ONU pour protéger les abords de l'aéroport, le M23 s'est arrêté à Munigi, à 5 km du centre ville.

Depuis, les lignes des belligérants se sont stabilisées et sont à environ un kilomètre l'une de l'autre, selon un observateur militaire. Quelques tirs ont été entendus pendant la nuit. Lundi matin, a constaté l'AFP, la ville était calme, les écoles et les boutiques étaient fermés, la circulation était rare.

Faute de pouvoir atterrir à Goma, une délégation de sept ministres est arrivée de Kinshasa à Bukavu et a rencontré plusieurs responsables régionaux dont le maire de Goma qui a quitté la ville. Le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku, interrogé par l'AFP a annoncé que cette délégation était attendue dans la journée à Goma.

Le gouvernement congolais a toujours refusé d'engager des négociations avec le mouvement rebelle qu'il considère comme manipulé et soutenu par le Rwanda voisin. Des accusations reprises par les Nations unies, mais qui sont démenties par Kigali. Les officier mutins qui ont créé ce mouvement en mai dernier et ont rapidement pris une partie du territoire congolais adossé aux frontières ougandaise et rwandaise, ont été exclus de l'armée.

Le M23 a également exigé "la démilitarisation de la ville et de l'aéroport de Goma" d'ici 24 h et "la protection des populations par les forces de maintien de la paix de la Monusco (Mission des Nations unies pour le maintien de la paix au Congo) présentes dans la ville dans l'exercice de leur mission première".

L'armée congolaise présente lundi matin dans les rues de la capitale régionale reste encore en situation de combattre, selon une source militaire occidentale. Les officiers qui ont fui la ville dimanche cherchaient à mettre à l'abri leurs familles et les régiments engagés contre le M23 n'ont pas été démantelés même si les pertes ont été conséquentes, selon la même source qui n'a pu établir de bilan.

Mais, si les combats devaient reprendre, l'entrée du M23 dans Goma transformerait la ville en champ de bataille. Cette ville déjà occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rebellions, accueille environ 300.000 habitants et les réfugiés qui s'étaient massés au nord depuis l'offensive rebelle de juillet se sont déplacés vers le sud.

Dans son dernier communiqué le président du M23, Jean Marie Runiga, reconnaît que l'avancée des rebelles a "provoqué une série d'inquiétudes de la communauté internationale".

Dimanche le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a affirmé que les 6.700 casques bleus basés dans le Nord-Kivu allaient y rester. Il a ajouté qu'aucune action visant les forces de l'ONU "ne sera tolérée". Samedi le Conseil de sécurité a demandé que "tout soutien extérieur et toute fourniture d'équipement au M23 cessent immédiatement".

La représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a également demandé aux rebelles de "cesser immédiatement leur offensive militaire". "Tout soutien au M23, en violation du régime de sanctions et de l'embargo sur les armes doit cesser", a-t-elle dit.

Paris a de son côté "mis en garde quiconque contribuerait, de façon directe ou indirecte, à une nouvelle aggravation de la situation". Londres a également appelé le M23 à cesser "immédiatement" toute violence.

Le M23 a été créé début mai par des militaires qui aprés avoir combattu au sein de la rébellion pro-rwandaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont officiellement intégré l'armée en 2009 après un accord avec le gouvernement. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements. Ils réclament notamment le maintien de tous les officiers dans leurs grades et refusent "le brassage" (affectations dans d'autres unités et d'autres régions) que veut leur imposer Kinshasa, ce qui les éloignerait de leur zone d'influence dans l'est.

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