Crée le 17-11-2012 07h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 17-11-2012 - 14H49 PAR: ARTV-NEWS
"Au 14 novembre 2012, un total de 77 cas a été enregistré dont 33 confirmés au laboratoire, 17 probables, 24 suspects, avec 36 décès (taux de léthalité: 46,7%)", indique un bilan de l'OMS.
La date d'hospitalisation du dernier cas confirmé dans la zone d'Isiro - épicentre de la maladie, dans la province Orientale (nord-est) - remonte au 11 octobre et plus personne ayant été en contact avec des malades n'est encore suivi, indique la même source.
"La situation d'Ebola semble très bien évoluer maintenant, on tend vers la fin de l'épidémie dans une dizaine de jours s'il y a aucun nouveau cas notifié", a-t-on appris auprès de l'OMS.
Le virus d'Ebola a une période d'incubation comprise entre 2 et 21 jours. D'après un bilan datant du 2 novembre, on comptait déjà 77 cas et 36 décès et aucun cas n'avait été déclaré depuis 21 jours. Par prudence, les autorités ont préféré attendre avant de déclarer la fin de l'épidémie.
Le ministère de la Santé, l'OMS, la Croix-Rouge, Médecins sans frontières et le CDC (Cnter pour le contrôle et la preévention des maladies) d'Atlanta (Etats-Unis), notamment, poursuivent les opérations de sensibilisation des populations pour interrompre la chaîne de transmission de la maladie, très contagieuse.
L'épidémie avait été déclaré mi-août mais des recherches rétrospectives ont permis de découvrir des cas remontant au mois de mai.
A ce jour, il n'existe ni traitement ni vaccin contre le virus d'Ebola, qui tue entre 25 et 90% des malades, selon l'OMS. Elle se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles (sueur, urine, selles), par voie sexuelle et par la manipulation sans précaution de cadavres contaminés.
La lutte contre la contagion dans l'épidémie se heurte aux traditions et aux coutumes encourageant la proximité avec des malades et des défunts, et également à la crainte d'être placé en isolement, qui pousse de potentiels malades à fuir en brousse.
En Ouganda voisin, une nouvelle épidémie d'Ebola a déjà tué deux personnes au nord de la capitale Kampala, un mois après la fin officielle d'une précédente flambée qui avait fait 17 morts dans l'ouest. Les analyses avaient alors prouvé que l'épidémie congolaise n'avait aucun lien avec l'ougandaise les souches des virus étant différentes.
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