AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger | portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie, | |
Ce n'est qu'un debut : Kabila fâché, les députés provinciaux lui ont dit non, en face, ce dimanche Kabila à l'épreuve de la démocratie au Bas-congo Oct 23rd 2012, 20:41 Crée le 23-10-2012 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 23-10-2012 -18H55 PAR : CONGO NEWS Joseph Kabila a essuyé un véritable camouflet. Parti en personne pour appuyer la candidature de Déo Nkusu comme gouverneur du Bas-Congo, les députés provinciaux lui ont dit non en face, dans une audience, à la résidence du gouverneur, dimanche 21 octobre. Les plus téméraires des élus provinciaux, notamment des députés de l'opposition, lui ont expliqué que le camp présidentiel ne dispose que 10 sièges auxquels additionner les trois députés RCD sur une assemblée de 28 sièges. Le déplacement présidentiel avait été dicté par la volonté de tenter d'inverser la tendance majoritaire qui se dégage nettement en faveur du candidat Jacques Mbadu. Dès la démission de Mbatshi Mbatshia, des députés provinciaux bas-congolais se sont réunis dans un courant dénommé G-17. Au total dix-sept élus qui avaient effectué le déplacement de Kinshasa pour faire comprendre à Aubin Minaku et Evariste Boshab que si le camp présidentiel portait son dévolu sur un autre candidat que Mbadu, il ne fallait pas s'attendre à leur soutien. Des pressions ont été exercées sur eux, pressions contre lesquelles ils avaient réagi par des mémorandums dans lesquelles ils affirmaient qu'ils n'accepteront pas le diktat de Kinshasa comme cela a été le cas dans l'élection de Marcelin Cisambo à la tête de la province du Sud-Kivu. Et qu'ils étaient même prêts à se faire couper les têtes. D'autres pressions -et des plus menaçantes jusqu'à des mises en garde sur l'intégrité physique- s'exercent aujourd'hui sur Mbadu lui-même pour qu'il retire sa candidature au profit de Nkusu, selon des sources proches de l'Assemblée provinciale du Bas-Congo. Des membres de l'entourage biologique présidentiel s'en seraient même mêlés sans que nos sources ne disent de qui il s'agit. Les mêmes sources rapportent que pendant ce temps Mbadu apprêtait son discours qu'il présentera, le 24 octobre, devant l'Assemblée provinciale. Ses proches affirment qu'il n'est pas politiquement correct que Mbadu se rétracte aujourd'hui. S'il le faisait, c'est se mettre en porte-à-faux contre l'opinion qui le porte au Bas-Congo et les députés provinciaux qui partagent sa vision quant à l'avenir du Bas-Congo. Donc compromettre son avenir politique. Ceux qui sont au fait savent que des députés provinciaux du Bas-Congo ont fait plus d'une fois le voyage de Kinshasa pour convaincre le député national Mbadu de se porter candidat. C'est à la cinquième entrevue que l'intéressé a saisi l'opportunité que lui ouvrait la base pour un nouveau départ pour le Bas-Congo. De l'autre côté, son adversaire Nkusu avait fini de consumer sa propre crédibilité. La preuve, il n'a pas été capable, lors de la dernière élection présidentielle, d'apporter la victoire à Joseph Kabila dans la ville de Matadi où il avait assumé le rôle d'adjoint dans la campagne kabiliste. Il n'avait pas déjà fait mieux en 2006. A quelques jours de l'élection du gouverneur du Bas-Congo, la majorité des députés préviennent Kabila qu'il a le choix, ou il s'entête à soutenir un looser et perd donc le contrôle de la province ou il concilie sa position avec la majorité pour la victoire de Mbadu qu'ils jugent inévitable. «Le vote est à bulletin secret. C'est nous qui allons décider en toute souveraineté au nom du peuple du Bas-Congo qui aspire à une nouvelle gouvernance de sa province», ont affirmé, en choeur, un groupe des députés provinciaux du Bas-Congo à «CONGONEWS». Les forces en présence à l'Assemblée provinciale bas-congolaise penchent en faveur des députés de l'opposition, 15 sur 28. Ces derniers sont réputés pro-Mbadu en majorité. Ils ont consolidé leur position, ces dernières semaines, avec le ralliement des élus de la majorité dans un bloc dit «sans couleur», rien que pour l'intérêt général des Bas-Congolais. Le bloc fait désormais 21 députés acquis à la cause. Ici, Kabila risque gros. S'il mord la poussière à Matadi, cela risque de passer pour un fâcheux précédent quant à son autorité sur ses troupes. En démocratie, il vaut mieux composer avec la majorité -sous une forme ou une autre- que chercher à se mettre au travers de la voie du plus grand nombre. L'issue est souvent fatale. MATTHIEU KEPA | |
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