Crée le 20-09-2012 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 20-09-2012 -10H15 PAR : RADIO OAKPI
Le comité de concertation et d'appui au système judiciaire dans le Sud-Ubangi a demandé, lundi 17 septembre, au Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) de faire un plaidoyer auprès du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour compléter le nombre de magistrats de siège du parquet de Gemena à l'Equateur. Cette recommandation a été faite à l'issue de la réunion mensuelle de ce comité, axé sur l'évaluation du fonctionnement de l'appareil judiciaire dans le Sud-Ubangi.
Les membres de la société civile et des ONG de défense des droits de l'homme ont participé à cette réunion du comité de concertation et d'appui au système judiciaire dans le Sud-Ubangi. Les participants ont noté que le parquet de Gemena ne siégeait pas en matières pénales à cause de l'insuffisance des juges.
Pourtant, beaucoup de cas de criminalité et de violences sexuelles sont enregistrés dans ce district. A l'unanimité, les participants ont demandé que les sessions de formation soient multipliées en faveur des Officiers de police judiciaire (OPJ) de la Police nationale congolaise (PNC) et des inspecteurs judiciaires pour leur permettre de bien assumer leurs responsabilités.
En ce qui concerne la prison de Gemena, où «l'on enregistre des évasions des détenus chaque semaine», la police des Nations unies (Unpol) a plaidé pour que nombre des policiers de garde soit augmenté et que les capacités du personnel pénitencier soient renforcées.
Elle a sollicité aussi auprès de la Monusco de faciliter la mobilité de ceux qui travaillent pour la justice militaire. Cet appui logistique permettrait, selon la même source, d'organiser des audiences foraines dans les localités où des hommes en uniforme sont accusés de commettre des infractions, en vue de confronter les bourreaux avec leurs victimes.
Le BCNUDH a saisi cette opportunité pour vulgariser la loi portant criminalisation de la torture. Elle a présenté les mécanismes de protection judicaire en RDC, au cours de cette rencontre organisée par la Monusco en partenariat avec l'auditorat militaire et le parquet de grande instance de Gemena.
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