Crée le 03-09-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 03-09-2012 - 06h48 PAR :ARTV-NEWS
Trois femmes, dont deux étaient connues comme étant des prostituées, ont encore été étranglées mardi, en plein après-midi, dans une petite maison du quartier populaire de Gastata.
"Au début nous avons pensé à des actes isolés (...) l'un des premiers meurtres semblant lié à un conflit financier", détaille le porte-parole de la police, Theo Badege. "Mais très vite, on s'est dit que cela pouvait être autre chose".
Si le porte-parole de la police ne souhaite pas faire de lien entre ces meurtres et la profession des victimes, il a reconnu que c'était "effectivement une tendance" et que toutes les pistes étaient étudiées.
A quelques maisons du lieu des derniers crimes, une jeune prostituée de 28 ans, qui se présente sous le nom d'Eugénie, ne cache pas son inquiétude.
"Je connaissais les femmes qui ont été tuées. J'étais en compagnie de l'une d'entre elles une heure avant les faits", se souvient-elle. "Désormais, j'ai peur de travailler. Avant ces événements il n'y avait pas de problème, on se sentait en sécurité. Je ne rentrais chez moi qu'à partir de 22H00, désormais j'essaie de rentrer avant le coucher du soleil, c'est-à-dire vers 18H00", poursuit-elle.
Dans le secteur, les autorités locales se sont organisées et ont renforcé la sécurité. De jour comme de nuit des gardes rémunérés par les habitants se relaient. "Nous organisons au moins une réunion par semaine pour sensibiliser (les prostituées)", explique Joseph Kabanda qui représente les autorités du quartier.
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