Crée le 29-09-2012 20h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-09-2012 -20H40 PAR : CONGO NEWS
Le partage des responsabilités ministérielles tel qu'opéré dans l'équipe gouvernementale dirigée par le Premier-ministre, Augustin Matata Ponyo n'a jamais été approuvé par certains chefs des différents partis politiques de la majorité présidentielle au pouvoir. Beaucoup au sein de cette famille politique, pensent que le choix des ministres n'avait pas reflété la réalité des données sur le terrain. Il y a eu des gens qui se sont retrouvés membres du gouvernement, alors qu'en réalité, sur terrain, ceux-ci n'ont aucun poids politique.
Même leur capacité de technocratique est mise en cause, par ailleurs douteuses. Des chefs de partis politiques, qui avaient mouillé chemise pour la victoire de Joseph Kabila se sont retrouvés sur le banc de touche. Même le tout puissant secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab -qui attendait être le Premier-ministre- du fait du nombre élevé des députés de son parti, suit le jeu sur le banc de touche. Aujourd'hui, certains disent non.
D'où ce débat engagé au sein de la majorité depuis un moment pour soit obtenir un remaniement de l'équipe Matata I, soit un réaménagement carrément. Une démarche soutenue par des chefs des partis qui attendent hors jeu pour se positionner.
Des sources proches de la majorité, nous apprenons que des leaders des partis, qui se disent grands poussent d'autres pour instituer un climat de malaise dans la famille politique présidentielle pour en profiter afin de mettre en oeuvre ce plan visant soit le remaniement ou le réaménagement. Un projet qui risque d'aboutir dans la mesure où Matata et son équipe sont accusés de tourner en rond par certains ténors de la majorité présidentielle.
Un haut cadre aurait même déclaré que, jusque-là, il ne voyait pas l'efficacité de Matata et de ses ministres. «Matata était entrain de tourniquer», avait rapporté ce cadre kabiliste. Il y a un autre combat à la majorité. Si certains réclament le remaniement, d'autres s'organisent d'une manière ou d'une autre. Par exemple, les partis qui n'ont pas eu de députés cherchent à se constituer en une force politique au sein de la majorité. Ils veulent créer au sein de la majorité, un regroupement des partis politiques de la majorité sans députés.
Les réunions se tiennent depuis plusieurs mois pour décider de cette structure. A la majorité, il y a des partis qui n'ont pas eu de députés. Mais, ces deniers se tapent la poitrine, certains estimant avoir apporté quelque chose à la dernière victoire de Kabila, mais par conséquent, ils ont été oubliés dans le partage du pouvoir. Ces partis, en se mettant ainsi ensemble, ils envisagent de se retrouver prochainement. Quelques uns d'entre eux visent des postes d'administrateur des entreprises publiques. Pourquoi pas d'administrateur des territoires.
L'objectif : «quand nous allons mettre notre force en place, nous allons mener des actions de loyauté envers le chef de l'Etat, pour qu'il s'inscrit dans notre logique. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas de députés que nous ne pouvons pas servir la nation.
Nous serons aussi une force politique au service de la nation. Notre voix sera écoutée et prise en compte par les structures de notre famille politique. Nous accompagnerons toujours le président de la République dans ses actions visant le bien-être social de notre peuple.
Nous n'allons pas quitter notre famille politique. Nous sommes de la majorité, mais nous crayons seulement une sous branche dénommée, coalition des partis sans députés, pour nous distinguer de celle qui siège à l'Assemblée nationale», a expliqué l'un des porteurs de ce projet qui pourra voir jour dans les prochaines semaines à l'Hôtel de la Gombe.
JOHN TSHINGOMBE
0 comments:
Post a Comment