Crée le 19-08-2012- 10h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 19-08-2012 - 17h20 PAR : RADIO OKAPI
Un accrochage a opposé ce dimanche 19 août dans la matinée des militaires congolais et des miliciens Maï-Maï dans la cité de Pweto-centre. L'administrateur du territoire de Pweto indique deux miliciens ont été tués. Une femme qui a reçu une balle perdue a aussi été tuée. Les militaires ont également capturé quelques miliciens. Le calme est revenu dans la cité en fin d'après-midi.
Des sources locales indiquent que les miliciens sont arrivés dans la cité à 5 heures locales en provenance des localités de Mwenge et Kasama, situées à 90 Km de Pweto-centre. Ils étaient armés des flèches, des arcs et des armes à feu et scandaient des slogans, indiquant être venus « pour libérer le territoire de Pweto ».
Après un échange de tirs avec des militaires, les Maï-Maï se sont enfuis. Prises de panique, plusieurs familles se sont dirigées vers la frontière zambienne.
Contacté par Radio Okapi, un habitant de la cité a confié que les militaires procèdent à un ratissage à Pweto-centre.
L'administrateur du territoire de Mwenga affirme s'être rendu au poste frontalier avec la Zambie pour « convaincre la population qui voulait traverser à retourner dans la cité ».
Selon certaines sources, les Maï-Maï avaient l'objectif d'exhumer le corps de Katumba Mwanke, ancien député, ancien gouverneur du Katanga et proche collaborateur du chef de l'Etat, mort dans un accident d'avion à Bukavu en février dernier.
Le samedi 4 août, douze miliciens Maï-Maï accusés d'avoir semé la terreur dans le territoire de Mitwaba, se sont rendus au gouvernement provincial. Ils ont remis quatre armes AK47 et cinq chargeurs et des munitions.
Le lendemain, ils ont demandé pardon à la nation pour toutes les exactions commises contre les populations civiles.
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