Crée le 08-08-2012- 10h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 08-08-2012 - 16h10 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Dans un communiqué daté du 6 août 2012, le directoire de la Démocratie chrétienne (DC) dit avoir suivi avec étonnement sur les antennes de la Radio France Internationale (RFI) un curieux "démenti du porte-parole du gouvernement concernant la tenue au secret à l'Agence nationale des renseignements (ANR) de l'honorable Eugène Diomi Ndongala, depuis aujourd'hui plus d'un mois. Pour la DC, il s'agit là d'un « mensonge d'Etat ».
Selon ce directoire, ce démenti " non argumenté " faisait suite aux déclarations circonstanciées rendues publiques la semaine dernière par Me Georges Kapiamba, activiste des Droits de l'homme et cofondateur adjoint du comité national de la CPI en RDC, sur les antennes de RFI.
En effet, Me Kapiamba avait déclaré qu'à la suite des investigations menées par les organisations des Droits de l'homme sur le terrain à Kinshasa, il ressort que l'honorable Diomi Ndongala a été détenu au secret à I'ANR depuis plus d'un mois. Me Kapiamba a donné les détails sur la séquestration du président Diomi Ndongala, le lieu de sa première détention et son déplacement vers le second lieu.
Cet avocat a aussi souligné que les geôliers de Diomi avaient l'intention de le délocaliser dans une autre province suite aux pressions sur sa libération, tant au niveau national qu'international.
A la suite de ces révélations, le porte-parole du gouvernement est intervenu lundi 6 août sur RFI pour couvrir les " gravissimes défaillances » du pouvoir en place en matière des Droits de l'homme et le respect des Droits civils et politiques des Congolais. Ainsi, " sans conviction, il a essayé de nier la tenue au secret du président Diomi Ndongala pat les services de sécurité...
Le communiqué souligne que la dernière déclaration du porte-parole du gouvernement est en contradiction avec celle du 28 juin 2012, sur une chaîne de télévision, au cours de laquelle il a déclaré, se référant à l'arrestation de Diomi, que nous avons attrapé un gros poisson de l'Opposition ».
« Voilà pourquoi le directoire de la Démocratie chrétienne demande tant à l'opinion publique nationale qu'internationale de ne donner aucun crédit aux déclarations contradictoires de ce membre du gouvernement...
Dans cette même logique, Me Marie-Thérèse Nlandu de Human Rights Lawyer et Amnesty International Prisoner of Conscience, depuis Londres, confirme, dans une correspondance, que Diomi Ndongala est détenu secrètement à Kinshasa, et serait l'objet d'un déplacement à un autre endroit.
Dans un ton menaçant, elle avoue, que " ce communiqué est fait pour demander la libération de Diomi. Au cas contraire, ce dossier d'enlèvement d'un Opposant politique sera déposé sur le bureau du procureur près la CPI, autant que l'a été celui de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ". Aussi, exige-t-elle, c'est également pour demander au président français François Hollande d'exiger la libération de ce député avant son départ pour Kinshasa au sommet de la Francophonie en octobre prochain.
LM
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