Thursday, August 9, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Mbusa Nyamwisi, Joseph Kabila et M23 : Quel avenir?

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Mbusa Nyamwisi, Joseph Kabila et M23 : Quel avenir?
Aug 9th 2012, 17:48

Crée le 09-08-2012-  10h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 09-08-2012 - 19h30 PAR : LE MILLENAIRE

mbusanyamwisi.jpgMbusa Nyamwisi. C'est seul nom fait peur à certains membres de l'entourage de Kabila. L'homme a une réelle emprise politique dans son fief de Beni-Lubero où il ne manque pas d'admirateurs.  C'est l'un des gros calibres de la politique congolaise actuelle. Les détracteurs ? Il en compte de tout bord.  
Ancien chef rebelle, Ministre et maintenant député de l'opposition,  le leader du RCD/K-ML est au centre d'une grande controverse. On lui impute tout : son soutien présumé au M23, sa complicité dans le complot de balkanisation de la RDC…  
Des affabulations, rétorquent ses proches qui accusent le pouvoir Kabila d'en vouloir à leur leader politique.  «  M23 : l'unique choix qui reste à  Mbusa Nyamwisi », cet article mis en ligne récemment sur notre site a suscité des réactions  de partout. Des échos nous sont venus de toutes les couches sociales de la RDC et même de la diaspora congolaise. Preuve que l'homme a une certaine audience politique.   Nous avons sélectionné pour vous cette analyse sur l'avenir de Mbusa Nyamwisi tel que nous proposé par monsieur WETU NDUNGO.
En réaction à notre article, cet analyste politique éclaire, en sa manière, certaines zones d'ombres sur les relations tumultueuses qui ont caractérisé Mbusa Nyamwisi et Joseph Kabila pendant près d'une décennie. Découvrez. (NDLR)

ANALYSE SUR L'AVENIR POLITIQUE DE MBUSA NYAMWISI
J'ai lu avec intérêt sur votre site internet une analyse qui indiquait que l'Honorable MBUSA NYAMWISI n'aurait plus d'autre choix que de s'engager dans le M23. J'aimerais, par l'analyse suivante, démontrer que ce choix cornélien est hypothétique et ne pourrait A LA LONGUE être examiné   que si le Président Kabila bluffait en annonçant, dans sa dernière conférence de presse du samedi 28 juillet après l'audience accordée l'envoyée du Président François Hollande, la
ministre Yamina Benguigui, qu'il entrevoit également une solution politique en plus des démarches militaire et diplomatique.


Rappel de faits
Ce jeudi 02 août, radio Okapi annonce qu'un tract a été ramassé au matin à Butembo mettant en garde la population contre le M23 et Mbusa Nyamwisi. Comme par hasard, le journal « L'Avenir » dont l'allégeance  envers la Majorité Présidentielle est connue de tous relaie ce tract en associant le RCD/K-ML, parti politique présidé par l'Honorable Mbusa. C'est comme si un malin cerveau voulait psychologiquement forcer ce député national à s'associer au M23 sans s'imaginer que pareille éventualité crédibiliserait cette entreprise insurrectionnelle dans l'opinion, tant le pionnier de la réunification est admiré pour son intégrité et son engagement pour l'avènement d'un Congo nouveau.
Lundi 09 et mardi 10 juillet derniers, TELE 50, l'une des chaînes de télévision de la Majorité Présidentielle, a diffusé une bande défilante ambigüe annonçant « Mbusa Nyamwisi vu en Ouganda, tient des réunions (Monusco)». Les jours suivants, quelques journaux de Kinshasa ont développé cette information en sens divers, les uns affirmant tendancieusement   que le concerné avait rejoint le M23, les autres dissertant interrogativement sur cette éventualité, mais aucun organe de presse n'approchant la supposée ou prétendue  source de cette information pour en chercher le véritable sens.
Le mercredi 11 juillet, le parti politique PPRD a organisé une matinée politique où il a intimé l'ordre aux députés Mashako Mamba et Lukiana Mufankol d'initier une pétition visant « la levée de l'immunité parlementaire aux députés nationaux impliqués dans la guerre de l'EST ». La salle a été tellement chauffée que des cris du genre « Donnez-nous leurs adresses », « Bana Tshangu, toyebi ndenge bobatelaka Kinshasa na 1998 », « Toyebi bango », etc. Même si des noms n'ont pas été cités, les allusions étaient clairs et la préparation médiatique depuis l'avant-veille s'expliquait à présent. Suite à la réaction politique de la Communauté Tutsie de Kinshasa qui s'était sentie également visée sur base de l'évocation historique, le Directeur Général de la Radio-Télévision Nationale Congolaise sera suspendu dans les heures qui suivaient à cause de la retransmission en direct de ces incitation à la haine et à la violence. Cependant, le parti politique et les individus auteurs de ces crimes n'ont jamais intéressé la Justice de notre pays …
Au mois de mai 2012, le Maire de la ville de BENI, cadre éminent du PPRD, a publiquement attribué au RCD/K-ML, parti politique de l'Honorable Mbusa Nyamwisi, l'insécurité toujours grandissante dans la ville et ses alentours. Et lors de la séance à huis clos à l'Assemblée Nationale le mercredi 30 mai, un député national de l'opposition a révélé, après les interventions des ministres de la Défense et de l'Intérieur qui attribuaient la responsabilité de l'insécurité au Nord-Kivu à « des originaires de la Province » sans pour autant les citer, que Monsieur Antipas MBUSA NYAMWISI était visé, aux dires habituels de Membres des partis politiques PPRD et MSR ainsi que dans les milieux des services spécialisés de l'Etat. Un autre député, Membre de la Majorité Présidentielle quant à lui, a attribué la même responsabilité à son collègue Mbusa. Depuis lors, les deux députés ont déjà tenu les mêmes propos dans la presse.
Selon un de ses proches, si Mbusa avait présenté sa candidature à la députation nationale à Butembo au lieu de Beni/territoire où il aurait eu plus de chance de « tirer » au moins un deuxième député sur la liste de son parti, c'est suite à une précaution sécuritaire soulevée par ses analystes. Ceci expliquerait alors la mutation disciplinaire, vérifiable, d'un responsable local des migrations suite à la sortie de l'intéressé vers l'Afrique du Sud en passant par Kampala au lendemain des élections.  Déjà à cette période, un membre du RCD/K-ML avait été abusivement interpellé à la permanence de Kinshasa et séquestré jusqu'au lendemain par l'ANR pour « donner des explications à l'exil » de son leader avant qu'un spécialiste-maison ne l'« innocente » car n'ayant jamais été vu à Beni …
D'autre part, au Nord-Kivu, des citoyens congolais réputés proches de Mbusa Nyamwisi subissent régulièrement  des tracasseries inexpliquées de même que des fonctionnaires taxés de « Mbusistes » sont tout simplement suspendus ou congédiés et remplacés par les adhérents d'un nouveau parti de la Majorité Présidentielle.
Cependant, depuis toutes ces années que la machine politico-sécuritaire du régime monte et met en scène des affabulations  sur le pionnier de la réunification de 2002, aucune preuve tangible n'a jamais été présentée contre lui.
L'analyse qui suit ambitionne de prédire, sur base des agissements passés en rapport avec la politique, la diplomatie et la sécurité de la République Démocratique du Congo., le comportement futur de cet homme d'Etat congolais,
Il convient de prime abord de rappeler que la Justice, la Défense Nationale et la Sécurité publique sont des domaines régaliens et qu'une gestion sentimentale dans ces secteurs ne peut mener qu'à la ruine progressive et inexorable de l'Etat. Ici, la compétence et l'intérêt national ne doivent en aucun cas être occultées par une politisation coupable, corollaire de l'échec tant en amont qu'en aval.
Lorsqu'en janvier 2001, Mbusa Nyamwisi décide de se consacrer à la réunification pour permettre le développement du Congo de Lumumba, de Kasavubu, de Mobutu et de Laurent Kabila par la voie des négociations politiques, ce n'est pas pour y renoncer quand l'objectif est à portée de la main.
En effet, beaucoup semblent ignorer l'étendue de son implication dans le processus qui a mené à l'instauration de la Troisième République, véritable sens de son combat politique.
Au-delà de la réunification symbolique intervenue en mai 2002 par le lancement d'une liaison aérienne entre la ville de BENI et la capitale Kinshasa, l'opinion doit savoir que les négociations secrètes préliminaires au Dialogue Inter Congolais se sont tenues à son initiative en Afrique du Sud avec l'accompagnement efficace de ce grand pays ami du Congo à partir du premier semestre 2001.
L'implication future de l'Angola, de la Belgique, de la France, de la MONUC et des autres partenaires dans ce processus, si elle n'est pas son œuvre personnelle aura cependant connu une forte implication de sa part. Son humilité dans le partage des responsabilités consécutifs aux négociations a permis, à maintes reprises, de motiver certaines parties au conflit d'infléchir leurs positions pour aboutir à des avancées significatives dans le sens de la paix.
De plus, tout le monde se rappelle les multiples attaques militaires dont le RCD/K-ML politico-militaire a été victime de la part du RCD/Goma, du MLC, de l'UPC et même de leur alliance pour empêcher la réunification. En leader clairvoyant, Mbusa avait su résister tant par des moyens militaires que diplomatiques qu'il a mis au service de la nation pendant la Transition et la première législature de la Troisième République.
Il y a lieu de rappeler, en effet, l'opération française « Artémis » à Bunia, son voyage à Gbadolité auprès de Bemba pour arrêter définitivement l'opération « effacer le tableau » en décembre 2002 ainsi que la réunion de Bujumbura pour enrayer la tentative du RCD-Goma de prendre Butembo au premier semestre 2003.
Pendant la Transition et à travers le Ministère de la Coopération régionale, Il a contribué de manière décisive à l'aboutissement du processus de la Conférence Internationale sur la Paix, la Sécurité, la stabilité et le Développement de la Région des Grands Lacs, en opposition avec ceux qui nombreux et puissants dans l'establishment souhaitaient paradoxalement repousser la participation de la République Démocratique du Congo à l'après-élection.
Au cours de cette même période, il a négocié l'interposition de la MONUC à Kanyabayonga lorsque le RCD-CNDP a de nouveau voulu conquérir le Nord de la Province du Nord-Kivu.  C'est tout récemment, après les opérations conjointes « Umoja Wetu » avec le Rwanda et la signature des fameux accords du 23 mars que les anciens du RCD devenu CNDP seront déployés dans le « Grand Nord » qu'ils ont ainsi conquis sans tirer une seule balle …
En 2007, c'est encore lui, devenu Ministre des Affaires Etrangères, qui négocie l'interposition de la MONUC après la prise de SAKE par le CNDP et plus tard en 2009,  la prise de Goma qui était déjà désertée par nos forces est empêchée par une intervention diplomatique;  
Tout ce qui est affirmé ici, de même que sa participation à l'éradication des groupes armés tant par la négociation que par la force, est corroboré par des recoupements d'articles de presse à chaque époque.
A son départ du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale en octobre 2008, le Comité de Pilotage pour l'éradication des groupes armés nationaux et étrangers qui devait finaliser le processus de KASIKI est resté orphelin, le pouvoir préférant les opérations conjointes avec l'armée rwandaise…
C'est donc ici l'occasion de dénoncer les trous de mémoire déplorables de certains compatriotes et de quelques députés qui, sur bases d'imperfections somme toute humaines, oublient la responsabilité première de nos institutions nationales dans la résolution des problèmes inhérents à notre société pour surcharger la béquille congolaise que constitue la MONUSCO et créer des boucs-émissaires.
Voie de sortie
L'intellectuel congolais, en tant qu'acteur et/ou témoin de la réunification de la RDC, devrait relire l'histoire récente de notre pays. C'est sûr que la Communauté Internationale et les contributeurs de troupes verraient d'un très bon œil le redressement effectif du Congo afin de redéployer autrement et ailleurs leurs ressources tant humaines que financières. Nous ne devrions donc pas transformer notre béquille en souffre-douleur.
Dans un Etat moderne, tous les secteurs se compénètrent : il est donc anormal qu'à ce jour, des groupes armés se créent pour revendiquer la vérité des urnes, l'amélioration des conditions sociales ou plutard la création d'une province que la constitution institue par ailleurs depuis cinq ans. Les prétextes doivent être enlevés dans un délai raisonnable pour que demain aucune rébellion ne se lève pour revendiquer l'amélioration du traitement des fonctionnaires civils et militaires ou la création des villes et communes, ou encore le recouvrement des recettes pétrolières de la zone d'intérêt commun avec l'Angola, soit encore la sécurisation d'une commune de Kinshasa contre les KULUNA ou la création des emplois-jeunes, l'affectation réelle  des recettes du FONER à l'entretien des routes , toutes ces tâches incombant de tous temps  aux administrations compétentes.
Le Gouvernement, ses services spécialisés et ses démembrements doivent donc combler rapidement les contrées et services longtemps délaissées et éviter de fournir des réponses politiciennes  à des questions techniques souvent liées à la Mauvaise Gouvernance.
Il est donc incivique d'abuser du personnel et des ressources budgétaires de l'Etat pour fabriquer des boucs-émissaires au lieu d'utiliser ces ressources pour le développement socio-économique et le rétablissement de l'autorité de l'Etat. Comment expliquer que le M23, ou même le Rwanda, possèdent une puissance de feu supérieure à la notre et leurs soldats soient mieux encadrés ? Que notre ancien Chef d'Etat-Major Général soit devenu aujourd'hui leur ministre de la Défense, cela ne peut tout expliquer !
Le minimum est pour le congolais de se conformer à la citoyenneté. En commençant non pas par le congolais d'en bas ou le congolais moyen mais bien par celui d'en haut, celui qui gère les ressources de tous et qui peut par son exemplarité et son intégrité obliger les autres par la persuasion ou la contrainte légitime.
L'avenir de Mbusa Nyamwisi
Depuis qu'il a pris ses distances avec le pouvoir actuel, Mbusa Nyamwisi a déclaré vouloir contribuer à l'émergence d'un Congo Nouveau grâce à l'érection d'un Etat fonctionnel conformément aux dispositions constitutionnelles et légales de notre pays. Grâce à Dieu, la population congolaise dans sa grande majorité est politiquement mature, sachant opportunément discerner la démagogie et le mensonge de la bonne gouvernance. Sera-t-il tenté, après tous ces indices de complot contre sa personne à Kinshasa, de rejoindre le M23 ou de reprendre les armes à travers une structure différente ?
Le RCD/K-ML s'est engagé, en communion avec de nombreuses autres forces politiques acquises au changement, de travailler au sein des institutions en place par le biais d'une opposition républicaine. Dans ce cadre, le parti de Mbusa Nyamwisi dénonce la gouvernance par défi qui caractérise à ce jour la Majorité Présidentielle. A titre illustratif, l'opposition dont il fait partie peut reprocher à Kabila :
1.    Le débauchage systématique depuis la transition des membres des partis politiques concurrents pour affaiblir les leaders de l'opposition et même parmi ses alliés ;
2.    Le recrutement de transfuges pour les utiliser aussi bien dans les FARDC que le PPRD et d'autres partis politiques dans le but d'affaiblir l'opposition;
3.    Le noyautage de tous les Gouverneurs et Assemblées Provinciales pour ralentir le processus de mise en œuvre de la décentralisation, ce qui permet les malversations financières à partir de la capitale;
4.    La paralysie volontaire de l'Inspection Générale des Finances depuis que celle-ci a été inconstitutionnellement rattachée à la Présidence de la République ;
5.    La mise en place d'un gouvernement déséquilibré en contradiction flagrante avec le troisième alinéa de l'article 90 de la constitution, en rapport avec la représentativité nationale ;
6.    La création des sociétés fictives dans les paradis fiscaux pour soustraire les ressources naturelles du patrimoine national à vil prix en tentant d'échapper à la vigilance du groupe d'experts de l'ONU ;
7.    Le refus de mettre en œuvre l'Accord sur la Zone d'Intérêt Commun avec l'Angola qui devrait rapporter plus de dix milliards de dollars de puis 2008, comme si les réserves pétrolières du plateau continental étaient inépuisables ;
8.    La fraude électorale manifeste à travers l'instrumentalisation des institutions de la République qui se traduit par les tiraillements entre la Cour Suprême de Justice et la CENI à propos du contentieux électoral ;
9.    Etc.
Faute pour le gouvernement actuel de corriger les multiples énormités observées à ce jour, le RCD/K-ML parti politique pourrait-il suivre son leader dans une éventuelle lutte armée ?
Si pour cette dernière question il est facile de répondre par le négatif car l'APC, ancienne armée de la structure politico-militaire, avait entièrement intégré les FARDC en 2003 au bout d'un processus conjoint entamé avant la réunification (EMOI), la première est probablement de nature cornélienne. Comment en effet MBUSA pourrait-il prendre le risque d'ébranler la réunification, fruit de ses propres efforts, même si ce risque est déjà en cours ? Pourrait-il se lancer dans pareille action sans être certain d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire renverser le pouvoir de Kinshasa ? Si ce pouvoir est renversé, quelle certitude de conserver les acquis positifs sans retomber dans un désordre organisé ? Des réponses à ces questions dépendra certainement le comportement futur de l'Honorable MBUSA NYAMWISI.
Mais pas seulement ; son comportement pourrait aussi dépendre d'une attitude plus volontariste de Kinshasa. Des indiscrétions font état de ce que malgré son passage à l'opposition, l'Homme est resté sincère, en homme d'Etat, avec le pouvoir. Lors d'une rencontre des députés originaires du Kivu à Kingakati, il aurait été le seul, du haut de son expérience du passé, des hommes et des forces en présence, à proposer au Président Kabila une issue négociée face à l'insurrection qui commençait. Gouverner, c'est prévoir, dit-on.
Personne n'ayant jamais déclaré la guerre de manière officielle et le Président KABILA ayant déjà envisagé la voie de sortie politique au
soir de l'audience accordée à la ministre française de la francophonie, il est peut-être possible de limiter les dégâts en commençant par un Gouvernement de Salut Public, comme en 1964 avec Tchombé. La situation était pire qu'à ce jour car ni Mbusa, ni l'opposition n'ont encore rejoint l'opposition armée mais le défi
avait été relevé. Dans cette éventualité d'une union nationale, ne seraient sacrifiés que les slogans, l'impunité et la mauvaise gouvernance mais la Nation pourrait s'en porter mieux.
Que Dieu guide la raison.
Que Dieu guide la Nation.

WETU NDUNGO

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