Crée le 18-07-2012-10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 18-07-2012 - 12h05 PAR : LE POTENTIEL
Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, a procédé, le mardi, 17 juillet 2012, à la clôture de la session extraordinaire du Parlement en ce qui concerne la Chambre haute. Cette session a été mise à profit pour examiner et voter la loi budgétaire, le statut du militaire des FRDC, ainsi que la loi d'habilitation du gouvernement.
Les lampions se sont éteints mardi 17 juillet au Sénat, sur la session extraordinaire du Parlement convoquée à la demande du gouvernement de la République pour examiner et voter certains projets de lois jugés urgents. Il s'agit notamment du projet de loi portant budget de l'Etat pour l'exercice 2012. Dans son allocution, Léon Kengo wa Dondo a félicité les sénateurs pour leur endurance. Il leur a rappelé que la session extraordinaire qui devait se pencher, comme initialement prévu, sur le vote du budget de l'exercice en cours, a procédé également au vote d'autres lois jugées urgentes. Il s'agit, en dehors de la loi financière, de celle portant statut du militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ainsi que celle d'habilitation du gouvernement. La dernière loi autorise le gouvernement, pour une période de six mois, à légiférer particulièrement pour des textes ayant trait à la fiscalité et ce, dans le cadre de l'exécution du budget 2012.
Avant de procéder à la clôture de la session, la plénière a voté la loi d'habilitation réexaminée par la commission mixte paritaire Sénat-Assemblée nationale. En effet, cette loi était votée en termes non identiques par les deux Chambres et la commission mixte mise en place a pu harmoniser le texte, notamment sur la forme. Pour le co-président de la commission mixte paritaire, Evariste Mabi Mulumba, président de la commission économique, financière et de la bonne gouvernance du Sénat, toutes les divergences sont aplanies. Par la suite, la plénière a approuvé le rapport de la commission avant de passer au vote. Sur 75 sénateurs présents dans la salle, 70 ont voté oui, aucun n'a voté non, 5 sénateurs se sont abstenus. Alors que l'Assemblée nationale a été renouvelée à l'occasion des élections législatives de novembre 2011, le mandat des sénateurs actuels ne prendra fin selon la loi qu'à la remise et reprise avec les nouveaux sénateurs élus par les assemblées provinciales. D'où, la nécessité pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d'organiser dans les meilleurs délais les élections des députés provinciaux, lesquels vont, à leur tour, choisir leurs représentants au prochain Sénat.
Actionner la diplomatie parlementaire
Par ailleurs, les deux bureaux du Parlement conduits par leurs présidents respectifs, à savoir Léon Kengo wa Dondo pour le Sénat et Aubin Minaku pour l'Assemblée nationale, se sont réunis mardi au Palais du peuple en vue d'évaluer les travaux parlementaires de la session qui tire à sa fin.
Dans le compte rendu fait à la presse à l'issue de cette rencontre par le rapporteur du Sénat, Modeste Mutinga Mutuishayi, il ressort que les deux Chambres ont décidé de déclencher la diplomatie parlementaire, afin d'assurer le suivi de l'action du gouvernement pour résoudre la crise issue de l'insurrection du M23 soutenu par le Rwanda.
Il a aussi noté la satisfaction du Parlement pour la relance dynamique de la diplomatie par le gouvernement pour arracher quelques succès lors des travaux de la session de l'Union africaine (UA), à Addis-Abeba. «Cela réconforte le peuple congolais et, le Parlement entend assurer le suivi des décisions prises à Addis-Abeba», a dit Modeste Mutinga. Il a rappelé que les deux bureaux qui se sont aussi retrouvés à l'ouverture de la session ont, dans leur évaluation, marqué un point d'arrêt sur la situation de l'insécurité dans l'Est du pays.
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