Crée le 21-07-2012-05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 21-07-2012 - 20h15 PAR : RADIO OKAPI
Depuis la clôture de la session extraordinaire à l'Assemblée nationale, jeudi 19 juillet, plusieurs députés nationaux élus du Nord-Kivu sont en vacances parlementaires dans leurs fiefs électoraux en proie à des combats entre militaires et rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Pour le député Muhindo Nzangi, la situation sécuritaire oblige les élus de la province à apporter leur soutien à la population civile.
« Nous sommes venus avec un agenda très précis, celui de pouvoir apporter notre soutien à la population à l'occasion de ces vacances parlementaires », a déclaré Muhindo Nzangi qui a promis de faire pression sur le gouvernement pour qu'il assiste les populations en déplacement.
L'élu a indiqué que ces vacances parlementaires vont permettre aux députés de se renseigner « sur les causes des débâcles militaires à répétition », ajoutant que « depuis un certain moment, notre armée n'est pas capable de combattre le M23 ».
Il a rappelé que les députés des toutes les circonscriptions électorales de deux provinces de Kivu ont publié, vendredi 13 juillet, une déclaration invitant le chef de l'Etat, Joseph Kabila à changer « toute la chaîne de commandement » des FARDC et de la police pour mettre fin « aux trahisons ».
Dans cette déclaration, ces députés ont aussi demandé au gouvernement de déposer plainte contre le Rwanda auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, « afin qu'il cesse de servir de terrain de conception, de financement, de recrutement et de base arrière du M23 et de tout autre mouvement de déstabilisation de la RDC ».
Depuis le mois de mai, la province du Nord-Kivu est en proie à une nouvelle rébellion dénommée le M23. Ce mouvement politico-militaire a été formé par des officiers mutins issus de l'ancienne rébellion du CNDP.
Ces officiers, récemment radiés de l'armée, réclament l'application de l'accord de paix du 23 mars 2009 signé entre le gouvernement et le CNDP.
Cet accord prévoyait notamment l'intégration des combattants rebelles dans l'armée et dans la police ainsi que l'attribution des fonctions aux cadres civils de l'ex-rébellion.
Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir le M23, le désignant comme responsable des filières de recrutement de cette rébellion.
Mais le gouvernement rwandais nie toute implication dans l'insécurité qui règne dans l'Est de la RDC.
Les présidents congolais et rwandais ont approuvé récemment la mise sur pied d'une force internationale « neutre » le long de la zone frontalière commune entre leurs deux pays pour combattre les groupes armés notamment les rebellions des FDRL et du M23.
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