AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger | portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie, | |
flit à l'Est de la RDC Une force commune : victoire diplomatique ou échec militaire ? Jul 17th 2012, 09:14 Crée le 17-07-2012-10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 17-07-2012 - 10h05 PAR : LE POTENTIEL Qu'on l'appelle «guerre de balkanisation», «guerre d'invasion» ou «guerre d'agression», la situation qui prévaut dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) devrait interpeller plus d'une conscience. A la différence des guerres précédentes de l'Est – celle de 1996 et celle de 1998 – l'actuelle guerre menée par les éléments mutins du Mouvement du 23 mars (M23) se fait à ciel ouvert : le Rwanda y est ouvertement désigné comme pays qui appuie les rebelles dans leur action de sape à la base. Au fur et à mesure qu'évolue la situation, les masques tombent et les voix s'élèvent pour désigner et dénoncer le «vrai» agresseur du Congo. Les uns appelant à la négociation et les autres dénonçant la balkanisation et rejetant toute négociation avec des «criminels éternels». La récente implication en date, c'est celle de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. En effet, les 11 ministres des Affaires étrangères des pays membres de cette organisation ont débattu, le 11 juillet, au terme de la conférence interministérielle tenue au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, de la situation sécuritaire provoquée par le M23/CNDP à l'Est de la RDC. Allant dans le même sens, l'Union africaine (UA) s'est déclarée, dimanche 15 juillet, «prête à contribuer» à une force régionale de paix contre les rebelles opérant dans l'Est de la République démocratique du Congo. «L'UA est disposée à contribuer à la constitution d'une force régionale pour mettre un terme définitif aux agissements des groupes armés dans l'Est de la RDC», a affirmé le président de la Commission de l'UA, le Gabonais Jean Ping, à l'ouverture d'un sommet dominé par les crises régionales. D'aucuns estiment que c'est une deuxième victoire diplomatique engrangée par la RDC après celle de la reconnaissance de son agression au Conseil de sécurité des Nations unies. Par contre, une autre opinion estime que si la RDC se flatte d'avoir marqué les points du côté diplomatique, l'acceptation d'une « force régionale » ou d'une « force commune » avec le Rwanda constituerait, pour ce grand pays, un échec militaire intolérable. Puisque cette force conjointe avec son voisin ne sera pas la première. Qu'a-t-on récolté comme résultats avec les précédentes ? Au-delà de la bonne volonté Au-delà de toute la bonne volonté qui anime les protagonistes de cette «force africaine neutre», les Congolais, eux, craignent un bis repetita. Ils ont encore frais dans la mémoire la douloureuse expérience de 1998, où plus de six armées s'étaient affrontées sur le sol congolais. Cette guerre dite «d'agression» avec son corolaire de malheur a causé plus de 5 millions de morts. Une juxtaposition des forces risque de créer la confusion quant au commandement. Que fera une nouvelle force internationale en plus des 19 000 éléments de la Monusco issus de 52 nationalités différentes, déjà déployés en RDC ? Est-ce une stratégie de la Communauté internationale pour pérenniser la situation et, ainsi, créer la « lassitude et l'usure » dans les esprits des Congolais afin de céder à la pression sur la balkanisation ? De toutes les façons, qu'il s'agisse d'une «force neutre» ou d'une «force conjointe» avec le Rwanda, la solution à l'équation de l'Est réside dans la sincérité des deux parties de mettre véritablement un terme à la prédation des ressources congolaises, source des conflits. Tant que le pays de Kagame continuera de jouer au cache-cache, aidé par ses acolytes congolais qui tirent des ficelles à l'interne, la situation pourrira de plus belle, quelles que soient les forces qu'on déploiera sur cette partie du territoire. | |
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