AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger | portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie, | |
Face au blocus américain au Conseil de sécurité Guerre à l'Est : le faux pas de François Hollande ! Jun 28th 2012, 14:45 Crée le 28-06-2012- 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 28-06-2012 - 14h10 PAR: LE PALMARES Vue l'importance stratégique de la Rdc au sein de la Francophonie, son poids géopolitique, démographique et son potentiel en ressources de tous genres entendus, la France est tenue à un devoir de solidarité permanente avec le Congo-Kinshasa. Un Congo malade de manière chronique, rime avec une Francophonie anémique. François Mitterrand a mieux compris cette évidence et a bien exploitée à fond. Tout le monde peut se souvenir comment, face au péril anglo-saxon dans la région des Grands Lacs africains, l'icône de la gauche française avait tenté, contre tout son sens, de sauver le régime de Mobutu. Ce n'est pas que Mitterrand aimait le Maréchal tant que ça. C'est plutôt parce que derrière ce dernier, Paris comptait protéger sa très chère prébende politico-culturelle dénommée Francophonie. A la suite du père de Mazarine, Jacques Chirac s'est aussi employé profondément à protéger la Rdc des assauts prédateurs du bloc anglo-saxon. Si avec LD Kabila, il n'existait aucun atome crochu, à l'arrivée du fils, la France est devenue le protecteur naturel et acharné de Kinshasa au Conseil de sécurité de l'ONU. Pour tous ceux qui connaissent le dossier, ils savent comment l'ambassade de France à Kinshasa s'était transformée en une agence des renseignements très active au profit du Congo. En relais avec le Quai d'Orsay et l'Hexagone, tout a été mis en branle pour contrer les manoeuvres de l'international Tretsi power à l'Est du pays. Waterloo Devant la duplicité rwandaise et la cécité volontaire de Londres et Washington, Paris dut développer un génie hors pair pour coincer les anglo-saxons dans les cordes. Ace propos, il sied de rappeler à l'opinion que durant la période habile ayant suivi l'accession de Joseph Kabila au pouvoir, la France fut l'auteur moral exclusif de toutes les résolutions de l'ONU qui sauvèrent la mise au Congo et acculèrent Kagame et ses parrains dans les cordes. La France a si bien joué son rôle qui, au bout de compte, le bloc anglo-saxon a fini par capituler sur plusieurs fronts. Les initiés savent de quoi nous parlons. Cette dynamique a prévalu jusqu'aux premiers instants de l'ère. Sarkozy de sorte que la grande accalmie importée dans la région des Grands Lacs, Paris a même pu amorcer un rapprochement avec Kigali. Mais la perte du Rwanda par le bloc francophone est restée sans compensation. Et voici que François Hollande débarque. Il le fait en un moment si stratégique pour le bloc qu'il est censé représenter que les anglo-saxons ont le dos au mur. En effet, depuis les révélations certifiées de l'appui rwandais au M.23, le ciel menace de tomber à Londres. Si le Rapport des Experts onusiens sur la question venait à être rendu public, l'opinion intérieure anglaise contraindrait son gouvernement à lâcher Kagame. Ce serait le début d'une fin sans appel pour le régime du 06 avril 1994. Craignant de perdre leur ancrage dans les Grands Lacs africains, les Anglais ont demandé service à Washington pour qu'il y ait obstruction dans la publication du Rapport tant redouté. C'est à ce niveau que le monde attendait beaucoup de François Hollande. La France devait exercer le poids nécessaire pour remettre le bloc francophone à l'honneur dans la région des Grands Lacs. Obtenir juste une condamnation officielle du Rwanda dans les circonstances actuelles, ce sera prendre une belle et éternelle revanche sur la défaite de Waterloo. Tout se joue à la seconde près ou les anglo-saxons intimident tout le monde et maintiennent les Grands Lacs sous leur férule, ou Paris se réveille et fait changer le cours de l'histoire. Il suffit, pour ce faire, d'appuyer et de faire aboutir la plainte congolaise au Conseil de sécurité. Paris le peut en tant que membre éminent et permanent du Conseil doté du droit de veto. LP | |
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