Crée le 09-05-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 09-05-2012 -12H40- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL
La RDC dispose, depuis quelques jours, d'un document pouvant définir la politique nationale pour la pêche et l'aquaculture. Le document a été validé à l'issue d'un atelier organisé à Kinshasa, par le ministère de tutelle. La RDC dispose désormais, d'un document de politique nationale de la pêche et de l'aquaculture. Il a été validé, il y a quelques jours à Kinshasa, à l'issue d'un atelier organisé par le ministère de tutelle. Ce document pourra définir les modalités d'organisation de la pêche et de l'aquaculture en RDC.
Selon les organisateurs de cet atelier, il s'agit d'un document qui puisse amener la pêche et l'aquaculture dans une dynamique de gestion durable, en vue d'améliorer la productivité. Cela, à travers l'entrepreneuriat, en tenant compte de l'environnement provincial, sous-régional et régional.
Le document pourra également promouvoir l'aquaculture sous toutes ses formes, ainsi que la gestion différenciée des pêcheries avec des institutions provinciales adaptées. Il devra conduire à l'amélioration de la structuration et la gestion des organisations.
A signaler qu'au cours de ces travaux, les participants ont eu à dégager une vision spécifique liée à la pêche et à l'aquaculture en République démocratique du Congo. Dans le communiqué final sanctionnant la fin des travaux, les participants ont manifesté la volonté d'accompagner et d'organiser le secteur de la pêche et de l'aquaculture.
«La politique de la pêche et de l'aquaculture se veut un secteur animé par des acteurs publics et privés dynamiques, capables de créer des emplois et d'augmenter la production. Cela, par une exploitation durable des ressources halieutiques et aquacoles, en vue de réduire la pauvreté, d'assurer la sécurité alimentaire et l'accès des populations aux services sociaux de base», note le rapport final des travaux.
Il sied de noter qu'à l'instar de nombreux autres secteurs économiques en République démocratique du Congo, le secteur de la pêche est sorti des années de conflit globalement sinistré. Alors qu'il existe un potentiel halieutique considérable, grâce notamment aux nombreux lacs et fleuves dont regorge le pays. La production reste très faible et oblige le gouvernement à importer près de la moitié de sa consommation tous les ans. La cause, selon certains spécialistes, une production restée artisanale, car sous-équipée, ainsi que des transports et des systèmes de conservation et de transformation quasiment inexistants.
S'il était bien organisé, le secteur congolais de la pêche pourrait largement satisfaire à la demande d'après des études menées par des spécialistes. Le chef de division chargé de la planification et de la programmation au Service national de promotion et développement de la pêche a indiqué il y a quelque temps, que la RDC dispose de nombreux plans d'eau, totalisant environ 86.000 km²».
Et si l'on y ajoute son énorme réseau fluvial, ses plaines inondées et ses Grands Lacs, «la RDC possède un potentiel halieutique considérable, évalué à 700 000 tonnes par an». Le lac Tanganyika disposerait, à lui seul, de 40% des ressources halieutiques du pays. Malgré ce potentiel, la production actuelle est très faible puisque estimée à environ 250 000 tonnes par an.
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