Friday, May 4, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Pétrole du plateau continental : le forcing de Kinshasa

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Pétrole du plateau continental : le forcing de Kinshasa
May 4th 2012, 16:19

 

Crée le 04-05-2012-05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 04-05-2012 - 18H15- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL

 



Kinshasa a levé l'option de jouir, à son tour, du pétrole du plateau continental dont il se réclame propriété, contrairement aux prétentions de Luanda. Se considérant dans son droit, la RDC vient d'autoriser Nessergy d'opérer des recherches dans la zone litigieuse avec l'Angola. A Kinshasa, on prend Luanda au mot, le contraignant  au partage, en attendant d'éventuelles négociations en 2014, suivant le calendrier imposé par l'Angola. Luanda tire le ¾ de sa production du pétrole du plateau continental. La zone d'intérêts communs est ainsi en marche.

En attendant le dénouement du litige qui l'oppose à son voisin angolais sur le plateau continental, la RDC a pris le devant en accordant à une société dénommée Nessergy un permis d'exploration sur la zone litigieuse. Africa energy intelligence qui livre l'information est formelle à ce sujet.

Le 9 avril, Nessergy a obtenu le premier renouvellement de son permis remporté en 2008, dans la zone du couloir maritime situé dans les eaux territoriales congolaises séparant Cabinda, au nord, et l'Angola continentale, au sud. Ce contrat de reconnaissance comporte des obligations de travaux minimales, contrairement à un contrat de partage de production, indique la source.

Pas de réactions à Luanda

A Luanda, aucun commentaire sur l'option levée par Kinshasa. Ça ne devait pas tarder, estiment certains observateurs, compte tenu de l'importance que Luanda accorde à cette zone où il tire les ¾ de sa production pétrolière. Bien avant que Kinshasa ne signe son contrat d'exploration avec Nessergy, Luanda avait pris une longueur d'avance. Selon Angola Presse, la branche Recherche et Production de l'entreprise pétrolière publique angolaise, Sonangol, avait annoncé mi-avril le lancement de la prochaine phase de perforation du puits du Bloc Cabinda Norte, contigu au plateau continental que réclame la République démocratique du Congo.

Toujours est-il que Martin Kabwelulu, qui exerçait alors les fonctions de ministre intérimaire des Hydrocarbures, a autorisé Nessergy à se déployer dans le couloir maritime de la RDC. L'attitude congolaise est pourtant normale pour un pays qui estime détenir des droits sur un espace dont le sous-sol regorge d'une quantité exploitable de pétrole. Encore ne s'agit-il que des explorations. La production devant intervenir après plusieurs années.

Convaincu de son autorité sur cette partie du plateau continental, le gouvernement congolais n'a, pour ainsi dire, aucun intérêt à ne point se hâter. En attendant 2014, ce dernier avait tout intérêt à se lancer déjà à des recherches. Ainsi, lorsque les négociations vont aboutir à des résultats prévisibles en faveur de Kinshasa, aucun retard ne sera enregistré.

Pour maints analystes, l'attitude de Kinshasa passe véritablement pour un forcing. Une façon, commentent-ils, de placer l'Angola devant une évidence, lui qui exploite depuis des années le pétrole sur une zone censée appartenir à la RDC. Cependant, susurre-t-on dans les milieux des pétroliers, la décision de Kinshasa ne devait pas être sans conséquence dans les rapports généralement tendus entre les deux pays. Surtout lorsqu'il s'agit du pétrole. Toutefois, Luanda qui ne balaie pas totalement les prétentions de Kinshasa se trouverait dans une position diplomatiquement délicate en cas de réaction disproportionnée par rapport à la décision d'octroi des droits d'exploration à une firme par les autorités congolaises.

Pour l'instant, Luanda garde le silence sur le dossier. Profil bas ou habileté de félin ? Difficile à dire. Toutefois, il n'est pas exclu qu'il attende certainement le moment opportun pour rebondir. De quelle manière ? C'est encore le suspense. Toujours est-il que, intervenant au 5ème forum germano-africain de l'énergie organisé du 22 au 25 avril 2012 à Hamburg (Allemagne) sur le thème «Le pétrole en Afrique- vision périphérique», le vice-ministre angolais de Pétrole a déclaré que l'industrie pétrolière  a enregistré en Angola une dynamique sans précédent à la côte occidentale d'Afrique, devenant une référence mondiale dans le développement et la production des champs pétroliers en eaux profondes.

C'est ce qu'indique Angola Presse qui note que Anibal da Silva a fait état de grands projets que son pays forme dans le secteur pétrolier sur les sites Sanha (Bloc0), BBLT (Bloc 14), Kizomba A, B (Bloc 15), Dalia & Rosa (Bloc 17), PazFlor (Bloc 17) et le pôle PSVM (Bloc 31). A l'occasion, il a annoncé le projet de construction de nouvelles raffineries à Lobito et Soyo et celui relatif aux sources renouvelables de l'énergie, notamment les biocombustibles.  Dans la foulée, Anibal da Silva a fait savoir que son pays ne produit que 1,7 million de barils/jour alors que sa capacité productive est au-dessus de 1,9 million barils/jour.

Dans tous les cas, l'on suppose que Kinshasa a su peser la portée de sa décision. Des scenarii sur d'éventuelles réactions du voisin angolais qui n'est pas très disposé à abandonner ce plateau continental où opèrent, à son compte, des géants pétroliers tels que Exxon, Chevron-Texaco, peuvent être échafaudés. Soit ! Mais, Kinshasa doit se tenir aux aguets pour éviter toute surprise désagréable. Encore faut-il en avoir la capacité et les moyens.

La convention de Montego Bay

Décidément, Kinshasa ne pouvait que s'appuyer sur la convention de Montego Bay pour faire valoir ses droits sur le plateau continental. Selon le professeur Kasongo Numbi, qui répondait alors aux questions du Climat tempéré, journal paraissant à Kinshasa, les réserves pétrolières du plateau continental que revendique la RDC peuvent lui procurer, en terme de royalties, en cas de reconnaissance et d'exercice de sa souveraineté sur cet espace, environ 2 milliards de barils des réserves pétrolières. C'est ce qu'indique une étude réalisée par la Trinity Oil & Gaz, une société américaine de Houston.

Le professeur Kasongo Numbi est d'avis que la RDC peut s'appuyer utilement sur la convention de Montego Bay. Il estime que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, signée à Montego Bay, en Jamaïque, le 10 décembre 1982 et qui fait autorité en la matière, reconnaît à la RDC le droit souverain de disposer d'un espace maritime appelé marge continentale comprenant le plateau continental proprement dit, le talus continental et le glacis sur une distance partant de la côte jusqu'à 200 milles marins dans l'océan Atlantique, soit 364 km (1 mille marin=1,82 km) et dont la longueur est égale à celle de la côte du pays.

Il rappelle, à cet effet, l'alinéa 1 de l'article 76 de cette convention qui dispose : «Le plateau continental d'un Etat côtier comprend les fonds marins et leur sous-sol au-delà de sa mer territoriale, sur toute l'étendue du prolongement naturel du territoire terrestre de cet Etat jusqu'au rebord externe de la marge continentale, ou jusqu'à 200 milles marins des lignes de base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale, lorsque le rebord externe de la marge continentale se trouve à une distance inférieure». Or, depuis 1989, l'Angola tire sur cet espace près de 2 millions des barils par jour, là où la RDC ne se contente que d'à peine de 25 000 barils/jour. Pire, note-t-il, l'Angola a même découpé cet espace qui revient à la RDC en blocs pétroliers qu'il a confiés à des sociétés qui y explorent et y exploitent à son compte. Il s'agit de blocs indiqués dans ce tableau.

Entre la RDC et l'Angola, le litige du plateau continental est toujours pendant. D'autres épisodes sont en perspective. Pour rappel, la note préliminaire de la requête introduite par l'Angola aux Nations unies ne mentionne pas l'existence des espaces maritimes de la RDC. (Cfr la carte en annexe). Cette absence d'allusion ou d'indication des points relatifs à la RDC, estiment des experts, est de nature à entretenir le flou sur la question des frontières entre les deux pays et tendre à nier les droits qui reviennent à la RDC en tant que pays côtier.

Par ailleurs, il sied de relever que qu'avant d'introduire sa requête, le 4 mai 2009, l'Angola n'a pas voulu négocier avec la RDC la définition des frontières maritimes. Une stratégie qui lui a permis de gagner du temps et de poursuivre en solo l'exploitation du pétrole sur la zone commune (ZIC) et les espaces appartenant à la RDC.

En attendant le dénouement du contentieux, la RDC a pris de court son voisin. Les jours à venir seront édifiants sur cette affaire.

Légende : La RDC a pris de court son voisin. Les jours à venir seront édifiants sur cette affaire.

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