Friday, May 4, 2012

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Lutte contre le paludisme : USAID fournit plus de 2 millions de moustiquaires au Katanga
May 4th 2012, 16:13

Crée le 04-05-2012-05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 04-05-2012 - 18H15- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL

 



Plus de 2 millions moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'une valeur de 12 millions USD ont été distribués par USAID au Katanga pour lutter contre le paludisme. L'Agence américaine pour le développement international (USAID) vient, «pour la première fois de son histoire», d'accorder un don de plus de deux  millions moustiquaires d'une valeur de 12 millions de dollars américains, dans une campagne de prévention contre le paludisme dans la province du Katanga.

Cette campagne a été lancée officiellement le 25 avril dernier à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme. C'était en présence du gouverneur de la province, Moïse Katumbi et de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, James F. Entwistle.

L'impulsion du projet provient du gouvernement congolais, avec son initiative «Faire reculer le paludisme» et le plan ambitieux du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Ce programme vise à fournir une couverture universelle en moustiquaires à travers tout le pays d'ici à 2013.

En partenariat avec la Banque mondiale, l'UNICEF et le PNLP, l'USAID va distribuer plus de cinq millions moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'actions (MILDA) gratuitement aux ménages dans toutes les 67 zones de santé de la province du Katanga. Ces moustiquaires serviront à plus de neuf millions d'habitants dans plus de deux millions de ménages.

« J'attends impatiemment le jour où ce partenariat permettra à chaque personne au Congo de dormir sous une moustiquaire, protégée contre la menace du paludisme et, pour les enfants en particulier, de rêver de leur avenir », a déclaré l'ambassadeur américain James Entwistle. Avant d'ajouter : « Grâce aux efforts de la Banque mondiale, du Fonds mondial, de DFID, de l'UNICEF, de l'USAID, de l'Initiative Faire Reculer le Paludisme et du gouvernement de la RDC, la couverture en moustiquaires a augmenté de 10% à 50% entre 2007 et 2010».

La distribution en masse de moustiquaires a débuté en 2008 à Kinshasa et s'est poursuivie au Maniema et en Province Orientale en 2009.

En 2011, la distribution a eu lieu dans les provinces du Bas-Congo, Kasaï Oriental, Kasaï Occidental, Bandundu et Equateur. La distribution des moustiquaires entre dans le cadre de l'Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI).

Lancé en 2005, avec un budget initial de 1,2 million de dollars américains, ce programme est une composante de l'Initiative du président Obama en matière de santé mondiale qui vise à réduire le nombre de décès liés au paludisme et aider à soulager la pauvreté sur le continent africain.

«En RDC, le premier objectif de PMI est de protéger les plus vulnérables, à savoir les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Les Etats-Unis, à travers USAID, fournissent des médicaments antipaludéens, renforcent le système de santé, et intègrent la lutte contre le paludisme dans les autres programmes de santé», a affirmé le diplomate américain James Entwistle.

Et de poursuivre : «Depuis novembre 2010, (date à laquelle la RDC est officiellement devenue un pays cible de PMI), le gouvernement des Etats-Unis a financé l'achat de plus de dix millions de cures de médicaments antipaludéens et deux millions et demi de moustiquaires. Quatre cents mille de ces moustiquaires ont déjà été distribués dans les formations sanitaires».

Outre la distribution de ces produits, les USA ont participé à la formation des prestataires de santé et de l'éducation de la population afin de rendre ces interventions les plus efficaces possibles.

A en croire l'ambassadeur américain, les USA ont ciblé, jusqu'à présent, plus de douze millions de personnes dans au moins quatre-vingt zones de santé dans quatre provinces, notamment au Kasaï Occidental, Kasaï Oriental, Sud-Kivu et Katanga.

«Dans les mois et années à venir, PMI étendra ses activités à de nouvelles zones de santé ne disposant pas actuellement de programme de lutte contre le paludisme», a-t-il promis.

Auparavant, Dr Diana B. Putman, directrice de l'USAID/RDC avait déclaré que «l'USAID appuie les efforts du gouvernement congolais et sa population afin de créer les conditions pour réduire de manière significative le paludisme et d'améliorer la santé ainsi que la vie quotidienne des populations».

Kasaï  Oriental : des Hutus rwandais devenus presque congolais

Au Kasaï Oriental, Congolais et Hutus rwandais installés là depuis 16 ans vivent en bonne entente. Des terres ont été données aux réfugiés qui vendent leurs productions aux autochtones, les mariages entre eux sont nombreux, les autorités satisfaites… Il ne manque aux Rwandais que la nationalité congolaise pour être totalement intégrés.

Quand on arrive à Ciabobo ou à Kacia à quelque 200 km de Mbuji-Mayi au centre de la RD Congo, il est difficile de savoir qui est congolais et qui ne l'est pas. Tout le monde parle le swahili, le tshiluba et le kanyok un dialecte local. Il faut poser la question pour savoir qui est effectivement congolais et qui fait partie des 12 200 Hutus rwandais réfugiés ici après avoir fui la guerre de libération de Laurent Désiré Kabila en 1996–1997. « Depuis leur arrivée, ils ont appris notre dialecte et nous nous comprenons le leur », explique un autochtone. Ils sont actuellement repartis en trois colonies de champs basés à Ciabobo, Kacia et Lusuku. Aujourd'hui ils font plus que cohabiter avec les gens du cru, ils sont bien intégrés.

« A notre arrivée personne ne voulait s'approcher de nous car nous parlions le kinyarwanda que les Congolais ne parlaient et ne comprenaient pas mais aussi nous étions dans période de troubles. C'est le swahili qui nous a permis de nous parler, explique un de ces « réfugiés » qui s'est marié à une Congolaise. Grâce à cette langue les Congolais nous ont donné des terres. Aujourd'hui nous avons des champs qui nous permettent de vivre. »

« Pour avoir les terres les autorités d'alors avaient mené une sensibilisation auprès des autochtones pour qu'ils nous cèdent les lopins inexploités », précise Grégoire Mutuza croisé à Lusuku. Depuis lors, ils cultivent activement bananes, riz, patates douces et toutes les cultures maraîchères. Des semences leur ont été distribuées par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui surveille régulièrement leur vie. « Nos produits nous les vendons aux commerçant congolais qui vont les rendre à Mbuji-Mayi et depuis ils nous fréquentent et nous allons vers eux », renchérit Mutuza.

Mariages entre communautés

A Kacia, Junior Muderwa explique que la cohabitation est bonne : « Ils sont extraordinaires dans leur relation avec d'autres communautés ! ». Les Rwandais sont satisfaits non seulement de l'accueil qui leur a été réservé mais aussi des terres qu'ils ont eues.

Des mariages ont été célébrés selon la coutume de la place, le plus souvent entre une Congolaise et un Rwandais, moins entre une Rwandaise et un Congolais. « Au départ les parents congolais ne voulaient pas laisser leurs filles nous épouser mais ils ont compris que l'amour n'a pas des frontières », raconte Daniel Kabore trouvé à Lukusu. Maintenant les mariages entre les deux communautés sont légion et ne posent aucun problème.

« Si nous nous marions aux Congolais, c'est parce que nous sommes sûrs d'une chose, la RDC est devenue notre patrie », estime Cyprien Biriganine qui ajoute : « Je suis ici depuis 15 ans et pendant toutes ces années, j'ai travaillé les champs, mes produits sont aussi consommés par les Congolais. » Pour lui la RDC devra être reconnaissante des services qu'ils rendent.

Pour Guillaume Inganore qui a 50 ans, « le Rwanda c'est mon pays, je peux y rentrer à tout moment, mais me demander de rentrer, c'est me demander de revenir 15 ans en arrière. » La plupart ne souhaitent pas y retourner. « Je suis né ici, mes parents me parlent du Rwanda, mais pour moi le Rwanda est un pays étranger », clame Jacques Birigngua, 14 ans.

Considérant vraiment la RD Congo comme leur pays, certains ont demandé à avoir la nationalité congolaise. Côté congolais, les avis sont clairs : « Leur donner la nationalité ou pas, peu importe, ce sont déjà des Congolais car nous nous marions et nous parlons les mêmes langues et dialectes », estime un cultivateur de Lusuku qui apprécie bien le Kasiski, la bière de bananes fabriquée par les Hutus. « Ces terres étaient Inexploitées depuis des décennies, aujourd'hui nos frères hutus les ont mises en valeur. C'est une bonne chose qu'ils restent là », renchérit un autre.

Pour l'administrateur du Territoire de Luilu, la cohabitation entre les deux peuples est réelle : « Depuis notre avènement à la tête du territoire, aucune plainte n'a été portée à notre connaissance. Mais l'administration locale n'a pas qualité de donner la nationalité à qui que ce soit. Pour Hippolyte Mutombo, ministre provincial de l'Intérieur, « le Congo est une terre d'asile pour tout le monde sauf pour celui qui veut déstabiliser un pays voisin ». Mêmes propos tenus par Bruno Kazazdi, vice-gouverneur et natif de Luilu : « Ils vivent bien, la question de la nationalité est résolue par les lois du pays. »

Syfia/LP

Ludi Cardoso

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