Les statistiques inquiétantes ne concernent pas seulement l'Italie. Bruxelles prend conscience du problème et essaie d'inventer des recettes, pour le moment plutôt cosmétiques, contre ce mal.
Selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, les collaborateurs du Commissaire européen Olli Rehn se sont mis à appliquer les idées de leur patron sur le changement de méthodes d'évaluation des déficits budgétaires pour réduire les indices de sorte que les pays au taux de chômage élevé, comme l'Espagne ou la Grèce, puissent réduire plus simplement leurs déficits. Des conditions moins dures concernant telles ou telles réformes leur seront proposées.
« Les déclarations contenant des appels à atténuer la politique d'austérité sont de plus en plus nombreuses de mois en mois », écrit par exemple le journal autrichien Wiener Zeitung. Le Parlement européen, la Commission européenne, la plupart des capitales des pays membres de l'UE exigent la prise en considération des aspects sociaux lors de la consolidation de l'union économique et monétaire.
Le journal Wiener Zeitung a présenté ces jours l'initiative du Commissaire européen Laszlo Andor pour les questions sociales. Il estime nécessaire de tenir compte des paramètres sociaux en évaluant les dépenses et en concevant les réformes. Il faudrait introduire, à son avis, dans les budgets nationaux, les indices comme le chômage et le niveau de pauvreté.
Le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Commissaire pour la monnaie et les finances Olli Rehn ont des doutes sur l'approbation de l'initiative par les « locomotives » européennes. Cela concerne en premier lieu l'Allemagne. Néanmoins, selon Laszlo Andor, il présentera dans les jours à venir des initiatives concrètes.
Le professeur de l'Ecole supérieure d'économie Ivan Rodionov estime pas efficaces les tentatives des fonctionnaires de régler le problème par des moyens administratifs.
« Le problème de l'emploi relève de la compétence du business plutôt que de l'Etat, dit le professeur Rodionov. Il existe deux instruments. Premièrement, accorder un peu plus d'argent du budget, ce qui est imprévoyant et inefficace. Deuxièmement – ce qui est normal : aider le business à se développer, et il assurera l'emploi lui-même. La crise est en voie de règlement en Europe et tout ira bien dans deux à trois ans, au moins dans les pays évolués. Or, il est parfois avantageux au plan politique de débattre de ce sujet. »
Au fur et à mesure que les experts poursuivent les débats, le portail allemand indépendant NOVAYO se demande : « Combien de temps encore les eurocrates tourmenteront par leur projet échoué les chômeurs, avant tout les jeunes, en Espagne ou en Grèce ? » et répond sans ambages : « Jusqu'à ce que les rues des capitales de ces pays soient enflammées. Dans cet ordre d'idée, les moyens financiers « cosmétiques » tombent mal à propos. » /N
Les recettes bruxelloises contre le chômage
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Par La Voix de la Russie | Plusieurs Italiens, en rentrant de vacances, se sont retrouvés à la rue. Leurs entreprises sont tombées en faillite. Cette année, la faillite devient un phénomène régulier.
Les statistiques inquiétantes ne concernent pas seulement l'Italie. Bruxelles prend conscience du problème et essaie d'inventer des recettes, pour le moment plutôt cosmétiques, contre ce mal.
Selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, les collaborateurs du Commissaire européen Olli Rehn se sont mis à appliquer les idées de leur patron sur le changement de méthodes d'évaluation des déficits budgétaires pour réduire les indices de sorte que les pays au taux de chômage élevé, comme l'Espagne ou la Grèce, puissent réduire plus simplement leurs déficits. Des conditions moins dures concernant telles ou telles réformes leur seront proposées.
« Les déclarations contenant des appels à atténuer la politique d'austérité sont de plus en plus nombreuses de mois en mois », écrit par exemple le journal autrichien Wiener Zeitung. Le Parlement européen, la Commission européenne, la plupart des capitales des pays membres de l'UE exigent la prise en considération des aspects sociaux lors de la consolidation de l'union économique et monétaire.
Le journal Wiener Zeitung a présenté ces jours l'initiative du Commissaire européen Laszlo Andor pour les questions sociales. Il estime nécessaire de tenir compte des paramètres sociaux en évaluant les dépenses et en concevant les réformes. Il faudrait introduire, à son avis, dans les budgets nationaux, les indices comme le chômage et le niveau de pauvreté.
Le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Commissaire pour la monnaie et les finances Olli Rehn ont des doutes sur l'approbation de l'initiative par les « locomotives » européennes. Cela concerne en premier lieu l'Allemagne. Néanmoins, selon Laszlo Andor, il présentera dans les jours à venir des initiatives concrètes.
Le professeur de l'Ecole supérieure d'économie Ivan Rodionov estime pas efficaces les tentatives des fonctionnaires de régler le problème par des moyens administratifs.
« Le problème de l'emploi relève de la compétence du business plutôt que de l'Etat, dit le professeur Rodionov. Il existe deux instruments. Premièrement, accorder un peu plus d'argent du budget, ce qui est imprévoyant et inefficace. Deuxièmement – ce qui est normal : aider le business à se développer, et il assurera l'emploi lui-même. La crise est en voie de règlement en Europe et tout ira bien dans deux à trois ans, au moins dans les pays évolués. Or, il est parfois avantageux au plan politique de débattre de ce sujet. »
Au fur et à mesure que les experts poursuivent les débats, le portail allemand indépendant NOVAYO se demande : « Combien de temps encore les eurocrates tourmenteront par leur projet échoué les chômeurs, avant tout les jeunes, en Espagne ou en Grèce ? » et répond sans ambages : « Jusqu'à ce que les rues des capitales de ces pays soient enflammées. Dans cet ordre d'idée, les moyens financiers « cosmétiques » tombent mal à propos. » /N
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