Crée le 09-09-2013 07H13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 09-09-2013 - 07H19 PAR : IRIB - ARTV NEWS
Dix ans après l'action militaire de son pays contre l'Irak, Barack Obama, fidèle à la ligne de conduite de ses prédécesseurs, a mis à son agenda la démagogie pour convaincre l'opinion publique du bien-fondé d'une nouvelle guerre. Alors que Barack Obama a promis de parler mardi avec les Américains à propos d'une attaque contre la Syrie, il ne lui reste pas en pratique quelque chose à dire. Il a déjà tout dit au Sommet du G20, ce qui reste en fait c'est la seule propagande. Une rhétorique démagogique dans le style des autorités américaines avant l'offensive d'envergure lancée contre l'Irak.
Barack Obama, qui s'est installé, il y a cinq ans, au bureau ovale grâce à sa plate-forme électoral, le fameux « change », constatant qu'il ne peut pas changer beaucoup de chose, il n'a eu d'autre choix que de changer lui-même et se transformer en un pseudo-Bush !
L'ironie du sort, les citizens ont maintenant rivé les yeux vers les Républicains, ces éternels va-t'en guerre pour endiguer les ambitions belliciste du démocrate Obama !
Le discours truffé de mensonge d'Obama notamment ses propos devant le sommet du G20, pourrait être classifiés en différentes parties, quoiqu'on ne puisse pas les énumérer toutes :
Primo, Obama sans présenter aucune preuve ni document digne de foi, accuse le gouvernement syrien d'avoir recours à l'arme chimique. Ce qui est fait précisément à l'époque Bush. A l'époque, le gouvernement irakien était accusé de disposer des ADM, une accusation qui n'a jamais été prouvée, puisque ces ADM restent toujours introuvables.
Secundo, M. Obama a ouvertement annoncé que si les Etats-Unis ne réagissaient pas contre le gouvernement syrie, cela encouragerait d'autres gouvernements arbitraires dans le monde à employer les ADM ; une telle parole est la démagogie-même. Dans les années 80, un gouvernement dictateur en Irak a eu recours à l'arme chimique ; or non seulement Washington n'en a réagi mais aussi, comme le précise le Foreign Policy, cela a eu lieu avec l'aide américaine.
Si la vocation néfaste des armes chimiques est chose prouvée pour les Américains, une vocation naturelle et indépendante des conditions et circonstances – ce qui n'est pas – Washington aurait dû en réagir aussi dans les années 80 et si ce n'est pas prouvé, les Etats-Unis n'ont pas le droit de prétexter la lutte contre les ADM pour attaquer la Syrie.
Tertio, les Américains parlent d' «une attaque limitée » contre la Syrie, une prétention creuse pour différentes raisons : premièrement l'attaque américaine fait partie d'un processus de presque trois ans. Dans la foulée du changement de l'équilibre de force en faveur des forces de la Résistance, les Etats-Unis se voient à présent obligés à agir directement à leur encontre ; deuxièmement, en Syrie, les terroristes et les rebelles agissent pratiquement dans le rôle de l'infanterie américaine. Selon les informations, seul à Rif de Damas, quelque 30 mille terroristes sont déployés et ils sont prêts à avancer vers la capitale dès l'intervention militaire étrangère contre la Syrie. Dans ces circonstances, l'armée syrienne qui serait sous les coups durs des Américains, devrait aussi combattre ces terroristes.
Quarto, M. Obama prétend que l'attaque militaire contre la Syrie s'inscrit dans le cadre de la sécurité nationale américaine ; ce alors qu'une grande partie des terroristes opérant en Syrie bénéficient du soutien US, ce sont ces mêmes takfiris qui étaient, jusqu'à ces derniers le temps, l'ennemi n°1 des Etats-Unis et c'était justement à cause d'eux que Washington a lancé la guerre antiterroriste.
Quinto, Barack Obama définit l'offensive contre la Syrie de nature « humanitaire », cela revient à l'équipe à laquelle il a confié la sécurité et la diplomatie américaines. Susan Rice, Samantha Power ou John Kerry sont tous unanimes pour soutenir ce point de vue. La rhétorique de Kerry est plus extrémiste que quiconque au sein de l'administration US. Cependant, il est évident que l'armée américaine sur son nouvel itinéraire « humanitaire », tuera un grand nombre de citoyens syriens et détruira les infrastructures du pays ; une telle lecture de l'humanitaire a toujours été critiquée par les anti-war aux Etats-Unis, c'est-à-dire ceux-là même qui étaient l'une des bases principales de la victoire d'Obama à la présidentielle. L'art de la duperie, auquel Obama s'est fait passer maître, ne se terminera pas en toute évidence ici, il continuera certainement à leurrer les Américains dans son discours de mardi. Il fait longtemps qu'il trompe l'opinion publique à propos du programme nucléaire iranien et du processus de la paix au Moyen-Orient. Lorsque les éventuelles opérations militaires contre la Syrie seraient déclenchées – on peut espérer qu'elles ne se déclenchent jamais – le discours démagogiques, les duperies et les tromperies s'intensifieront certainement.
Il est évident que la guerre déclenchée par les Américains, sur le fond d'artifice, aurait des impacts non-voulus pour eux. Obama parviendrait-il à leurrer encore l'opinion publique face à ces impacts ? La réponse n'est pas claire, mais ce qui est claire c'est que Bush a échoué dans cet exercice !
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