Saturday, September 7, 2013

AFRIQUE REDACTION Site d'actualité africaine et internationale . Rédacteur en chef : BONGOS Roger: Actualité GLOBAL WITNESS PROPOSE LE GEL DE L’ADOPTION DU PROJET DE LOI SUR LES HYDROCARBURES

AFRIQUE REDACTION Site d'actualité africaine et internationale . Rédacteur en chef : BONGOS Roger
actualité africaine, Suivez actualité congo kinshasa, suivez l'actualité du congo kinshasa, suive l'actualité de la rdc , musique de la diaspora africaine, presse africaine, Actualité Africaine du jour, pays africains, continent africain, information Africaine, news africaine, actualité panafricaine, portail de l'Afrique, rubrique Afrique, les actualités de l'Afrique,Toute l'actualité du continent africaine, Afrique centrale, suivez l'actualité en RDC-KINSHASA, actualité mondiale 
Picture Perfect Weddings.

Subscribe to Trending Now..Weddings for great tips and ideas for that splendid day. Inspiration for joyful reunions from themes to bridal gowns and more.
From our sponsors
Actualité GLOBAL WITNESS PROPOSE LE GEL DE L'ADOPTION DU PROJET DE LOI SUR LES HYDROCARBURES
Sep 7th 2013, 07:38

Crée le 07-09-2013 08H33 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le  samedi 07-09-2013   - 09H49 PAR :LE POTENTIEL

 

Le processus législatif relatif à la loi sur les hydrocarbures en RD Congo devrait être suspendu pour permettre une consultation publique, estime l'ONG britannique Global Witness, dans un communiqué publié depuis son siège de Londres.

Le Parlement congolais devrait suspendre l'adoption d'un projet de loi sur les hydrocarbures, intitulé « Proposition de loi portant régime général des hydrocarbures », controversé et y ajouter des mesures fondamentales pour empêcher la corruption et le forage dans l'un des parcs nationaux les plus importants du monde, a affirmé Global Witness aujourd'hui.

La loi sur les hydrocarbures, telle qu'elle se présente à l'heure actuelle, créerait un système opaque d'attribution de droits pétroliers et ne rendrait pas obligatoire la publication des contrats pétroliers ou l'identité des propriétaires réels ou « effectifs » des licences pétrolières. Cela augmenterait les risques de corruption dans le secteur. En outre, cette loi ouvre la porte au forage dans les parcs nationaux et les sites du patrimoine mondial du Congo.

Global Witness demande instamment aux autorités congolaises d'ouvrir le projet de loi à une consultation publique, comme elles l'ont fait avec la révision du code minier du pays. En effet, le gouvernement congolais discute actuellement du code minier avec la société civile et le secteur privé, alors qu'aucune consultation publique de ce type n'a été menée concernant la loi sur les hydrocarbures, et ce, malgré la contribution qu'apportent les recettes pétrolières au budget national. D'après les prévisions, cette contribution est appelée à augmenter considérablement dans un proche avenir suite à la signature récente d'un accord avec l'Angola relatif à l'exploitation de gisements offshore.

« La contribution des recettes pétrolières représente plus de 325 millions Usd par an pour l'État congolais, et ce chiffre devrait fortement augmenter », a déclaré Nathaniel Dyer de Global Witness. « Ce nouveau projet de loi sur le pétrole offre au Congo et à sa population la possibilité de bénéficier de leur industrie pétrolière naissante mais, en son état actuel, celle-ci n'est pas adaptée à l'utilisation prévue. Il est vital d'intégrer dès à présent des garde-fous afin d'empêcher toute corruption dans le secteur ».

Global Witness réclame : la suppression de l'article controversé figurant dans le projet de loi qui ouvrirait la porte au forage dans les parcs nationaux et les sites du patrimoine mondial du Congo ; l'instauration d'un processus d'appel d'offres ouvert pour l'attribution des droits pétroliers ; la publication des noms des propriétaires ou bénéficiaires réels ou « effectifs » des sociétés détenant des droits pétroliers ; la publication des contrats pétroliers.

La compagnie pétrolière britannique Soco International a obtenu des droits pour explorer le pétrole dans une zone du nord-est du Congo qui comprend une partie du Parc national des Virunga, classé au patrimoine mondial. Le gouvernement britannique a publié une déclaration en septembre 2012 dans lequel il s'opposait à l'exploration pétrolière dans les Virunga, et des résolutions critiques à l'égard d'une activité d'exploration ont été adoptées par les parlements belge, allemand et européen. Au mois d'août, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé une campagne afin de protéger les Virunga de l'exploration pétrolière.

« Ce projet de loi menace le plus ancien parc national d'Afrique et l'un des derniers habitats du gorille des montagnes au monde », a poursuivi Nathaniel Dyer. « Le projet de loi ne devrait pas être adopté par le Parlement sans consultation. Il est impératif que la loi dispose de solides garde-fous environnementaux et anti-corruption ».

Cela fait quelques années que Global Witness et d'autres organisations font part de leurs graves préoccupations quant à la gestion des ressources naturelles du Congo. L'Africa Progress Panel, présidé par l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, estime que l'État congolais a perdu au moins 1,36 milliard Usd entre 2010 et 2012 du fait de la sous-évaluation d'actifs miniers vendus aux sociétés offshore. Cela représente près du double des dépenses annuelles du Congo dans les secteurs conjugués de la santé et de l'éducation.

Des accords pétroliers ont déjà été conclus dans des circonstances opaques au Congo ; ils ont, d'ailleurs plus d'une fois, impliqué les mêmes acteurs que les accords secrets passés dans le secteur minier. Toutes les parties concernées soutiennent ne rien avoir à se reprocher.

Pour rappel, le projet de loi sur les hydrocarbures devrait être voté par la chambre basse du Parlement, l'Assemblée nationale, lors de sa prochaine session, qui débutera le 15 septembre. Par manque de temps, l'Assemblée nationale n'a pas pu en débattre en plénière lors de sa dernière session qui s'est conclue le 15 juin. Une fois le projet de loi approuvé par l'Assemblée nationale, une commission conjointe des deux chambres du Parlement serait chargée de convenir d'une version commune, après quoi le projet devrait être approuvé par le président afin de devenir loi.

You are receiving this email because you subscribed to this feed at blogtrottr.com.

If you no longer wish to receive these emails, you can unsubscribe from this feed, or manage all your subscriptions

Related Posts by Categories



0 comments:

Post a Comment

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...