Crée le 17-09-2013 08H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 17-09-2013 -08H09 PAR : XINHUA- ARTV NEWS
KINSHASA - Les participants aux concertations nationales qui se tiennent depuis le 7 septembre à Kinshasa sont aujourd'hui divisés sur la participation ou pas des groupes armés qui règnent dans l'Est du pays à ce forum national, a déclaré lundi à Kinshasa le présisent du parti Fonus et délégué aux concertations nationales, Joseph Olenga Nkoy.
Selon lui, deux camps s'opposent à ce sujet, le premier est celui composé des délégués qui croient que les groupes armés doivent être associés aux concertations nationales.
"Pour eux, étant donné que parmi les thématiques évoquées aux concertations nationales figurent la question du retour à la paix et de la stabilisation, de l'Est de la RDC, il est nécessaire que ces groupes armés participent aux concertations nationales. Bien plus, un groupe thématique consacré à la question du désarmement et de la démobilisation des groupes armés ne fait partie des concertations nationales", a affirmé M. Nkoy.
"Le deuxième groupe se compose des délégués qui se disent farouchement opposés à la présence des groupes armées aux concertations nationales. Pour ces délégués, ces groupes armés ne sont plus que des forces négatives qui doivent plutôt attendre la loi d'amnistie qui sera promulguée par le chef de l'Etat avant de prendre part à un quelconque dialogue. Ils estiment que les concertations concernent d'abord les forces politiques et les forces vives de la nation. Avant des groupes parfois au contour flou et très souvent au service de certains pays voisins qui les alimentent en hommes, en armes et en munitions", a expliqué le président du Fonus.
Ce lundi, Onze groupes armés congolais opérant dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri ont réclamé une participation aux concertations nationales.
Regroupés au sein d'une coalition dénommée "Conseil supérieur des groupes armés autochtones à l'Est de la RDC", ils estiment que la question de l'insécurité dans l'Est du pays ne sera pas résolue sans la participation de l'un des acteurs.
Les groupes armés sont exclus des concertations nationales convoquées par le chef de l'Etat pour mettre fin dans l'Est de la RDC et relancer la cohésion nationale. Un groupe thématique est pourtant consacré à la question du désarmement et de la démobilisation des groupes armés au cours de ces assises qui ont débuté le samedi 7 septembre 2013.
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