Crée le 23-08-2013 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 23-08-2013 - 07H00PAR : ARTV-NEWS
« Les Egyptiens sont capables de régler leurs problèmes eux-mêmes », a sèchement martelé l'ambassadeur d'Egypte à Dakar. Hier, face à la Presse, Hesham Maher n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour recadrer les dirigeants africains : le chef de l'Etat du Sénégal, Macky Sall, avait appelé « à la modération et à la concertation ».
Qualifiant les Frères musulmans de « terroristes », Hesham Maher de fustiger l'attitude des chefs d'Etat africains : « on attend de ces derniers une position claire. Autrement les Frères musulmans pourraient interpréter cela comme un soutien », a-t-il critiqué, en réponse à la sortie du ministre sénégalais des Affaires Etrangères.
Le 15 août dernier, le gouvernement du Sénégal par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, avait appelé à « la libération immédiate» de Mohamed Morsi, le président égyptien « démocratiquement élu ».
Le gouvernement du Sénégal d'exiger dans le même texte « le retour à l'ordre constitutionnel normal ».
Des sorties très peu appréciées de l'ambassadeur Hesham Maher, dont le pays, l'Egypte, semble déterminé à vouloir en finir une bonne fois avec la confrérie des Frères musulmans et groupes djihadistes, a indiqué l'ambassadeur.
Dans une sortie moins musclée, le 19 août dernier, le président Macky Sall, « face aux graves conséquences que la détérioration de cette situation pourrait engendrer pour le peuple égyptien ami et frère, pour la sous-région et la Oummah islamique », a appelé l'ensemble des parties prenantes « à la modération et à la concertation, pour un règlement pacifique et global de la crise ».
Pour rappel, l'armée égyptienne poursuit sa traque des Frères musulmans, des pro-Morsi qui avaient appelé à manifester massivement pour réclamer le respect de la constitution et le retour de leur président, Mohamed Morsi chassé du pouvoir après un coup d'Etat de l'armée. Des manifestations vivement réprimées dans le sang, avec ces centaines de victimes depuis le déclenchement de la répression des Frères musulmans.
0 comments:
Post a Comment