Depuis hier au centre Théresianum
Les acteurs de la Société invités à l'indépendance et à la cohésion
Comme annoncé la semaine dernière, le Forum national de la société civile congolaise a commencé hier mercredi 17 juillet 2013 à Kinshasa. Ces assises jugées d'une dernière chance pour la RDC par certains analystes sont organisées par le Secrétariat technique national du Comité de suivi de la Société civile de la RDC avec l'appui conjoint de Christian Aid à travers le Fonds société civile(FSC), de la Monusco, de l'Union européenne, de DFID, des ambassades de Belgique et de France.
L'ouverture des travaux qui se poursuivent au centre Théresianum jusqu'au 20 juillet prochain, a eu pour cadre l'hôtel Sultani sous la présidence du Vice-ministre du Plan et de mise en œuvre de la révolution de la modernité. Ce dernier a salué l'initiative de la société civile qui rencontre une des préoccupations du président Kabila, celle de promouvoir le partenariat public-privé en vue d'un développé intégré. Cette volonté avait déjà été exprimée au cours du symposium de 2009 qui recommandait une implication de la société civile à tous les niveaux de la vie nationale. C'est pourquoi le vice-ministre du Plan a invité les participants à plus d'ingéniosité et de pragmatisme dans la mise en œuvre des cadres de concertation et de collaboration avec le gouvernement et les partenaires.
Les autres intervenants notamment Me Muila, Mgr Milenge de la société civile, le représentant de l'Union européenne en RDC et le représentant spécial du secrétaire des Nations Unies en RDC, qui se sont succédé à la tribune, ont émis le même vœu : celui de voir les participants de ce forum aboutir à la mise sur pied d'un cadre de concertation ou de dialogue entre la société civile, le gouvernement, les partenaires au développement et la population.
Bien que issus de divers horizons, les acteurs de la société doivent travailler pour l'intérêt général et l'Union européenne encourage la société civile a participer à la formulation de toutes les politiques nationales de développement. Car plus les citoyens participent, plus ils font entendre leurs attentes et plus les dirigeants se montrent réactifs à ces exigences, a souligne le représentant de l'EU en RDC avant d'inviter les acteurs de la société civile à préserver leur indépendance et à éviter de se livrer à une concurrence meurtrière dans la quête de financements.
Pour sa part, le représentant spécial de Ban-Ki-Moon a encouragé la détermination et l'engagement de la société congolaise manifestés depuis 2009 lors du symposium. Un engagement à restructurer ses organes pour mieux se déployer à travers le Congo et à se professionnaliser. Moustapha Soumaré a relevé la nécessité d'une société civile dynamique et forte pour permettre à la RDC de relever ses nombreux défis. Pour cela, travailler en cohérence reste un impératif pour les acteurs de la société civile qu'il appelle en outre à collaborer davantage avec les NU dans le cadre de la résolution 2418.
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