Tuesday, July 30, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: LES ALLIÉES DE PAUL KAGAME À LA MAISON BLANCHE ET AUX NATIONS UNIES

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LES ALLIÉES DE PAUL KAGAME À LA MAISON BLANCHE ET AUX NATIONS UNIES
Jul 30th 2013, 08:23

Crée le 30-07-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 30-07-2013 -10H15  PAR : LE  POTENTIEL

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Point de vue

Pour son deuxième mandat à la présidence des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama  a nommé Madame Susan Rice à la tête du Conseil national de Sécurité et Madame Samantha Power ambassadrice des USA au Conseil de Sécurité des Nations unies. Ces deux personnalités jouent un rôle important dans la prise de décision en matière de politique étrangère des USA. Or, Mesdames Susan et Samantha sont les alliées de l'homme fort du Rwanda Paul Kagame, depuis le Génocide rwandais de 1994. On comprend pourquoi il est difficile de la part des autorités américaines ou de la communauté internationale, de pointer nommément Paul Kagame comme fauteur de troubles dans la région des grands Lacs.

La politique étrangère des USA est gérée par le secrétaire d'Etat sous la direction du président. Pour Justin Vaisse, qui a analysé la politique étrangère du Président  américain pendant sa première magistrature, Barack Obama reste la seule personne à prendre la dernière décision.  Dans ce dispositif décisionnel, le conseiller à la Sécurité nationale occupe une position d'influence majeure.

Il remplit trois rôles auprès du président. D'abord, il  coordonne le  Conseil de sécurité nationale (le conclave des principaux responsables de la politique étrangère américaine) et s'assure de la mise en œuvre des décisions par chaque ministère. Ensuite, il est le conseiller personnel du président en ne veillant qu'à son intérêt politique (et non à celui du Département d'Etat ou du Pentagone). Et enfin, dans une définition expansive, il définit, conduit et défend lui-même devant l'opinion publique la politique étrangère du président.

SUSAN A LA MAISON BLANCHE, POWER AU CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU

Les nominations par le président Obama de Mme Susan Rice à la tête du conseil de la Sécurité nationale et madame Samantha Power  au poste d'Ambassadrice des Usa aux Nations Unies sèment la panique dans  certains milieux des observateurs de la politique américaine dans la région des Grands Lacs.  Selon ceux-ci, ces deux personnalités sont protectrices du pouvoir de Kigali alors que celui-ci sème troubles et chaos dans la sous région.

Malgré les rapports des experts de Nations unies sur les pillages et le génocide, le régime de Kigali n'a jamais été condamné par la communauté internationale. Il suffit de noter que les USA ont posé leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour empêcher la publication de ces rapports.  Et, c'est Mme Rice qui était ambassadrice à cette période.

Chose grave, malgré le rapport de Nations unies le condamnant, le Rwanda (mieux le régime de Kigali) a pu être désigné comme membre permanent au Conseil de Sécurité pendant deux ans. Et, toute honte bue, l'on fait passer dans l'opinion internationale que ce sont les Etats africains qui ont désigné le Rwanda au Conseil de sécurité ! Connaissant la nature des Etats africains, ils ont été influencés par les USA et la Grande-Bretagne ; les autres n'ont fait que s'incliner.

En quittant le Conseil de sécurité des Nations unies pour le Conseil à la sécurité nationale des USA, Susan Rice a placé le Rwanda à l'abri de sanctions internationales. On peut comprendre pourquoi, malgré les preuves sur les viols des femmes congolaises et les pillages, les hommes politiques occidentaux ne pointent pas du doigt le régime de Kigali.

Marginalisées durant le premier mandat de Barack Obama, Susan et Samantha reviennent au premier plan de la politique étrangère américaine. Considérées comme des faucons libéraux, enclines aux interventions humanitaires, elles n'avaient pas la haute main sur la politique d'Obama.

Toutes deux connaissent le président Paul Kagame. Madame Rice avait travaillé à la direction des organisations internationales de maintien de la paix pour le compte du Conseil de sécurité nationale – poste qu'elle occupait au moment du génocide rwandais. Elle était partie au Rwanda après le massacre, pour constater le génocide occasionné par l'irresponsabilité de son patron Bill Clinton. Elle s'était promis de tout faire en son pouvoir pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise à l'avenir. De ce fait, elle est restée attachée à la cause rwandaise.

Quant à Mme Samantha Power, nouvelle ambassadrice américaine aux Nations Unies, elle est une ancienne conseillère à la Sécurité nationale et proche du Président Obama. Elle a remporté le prix Pulitzer avec un livre sur les horreurs du génocide rwandais.

Power avait mis entre parenthèses sa carrière universitaire pour conseiller Obama pendant la campagne présidentielle et le convertir à la « responsabilité de protéger » - ce concept émergent en vertu duquel il est de la responsabilité de la communauté internationale d'intervenir pour empêcher des massacres de masse, souligne David E. Sanger. Elle est l'un des auteurs les plus importants sur le problème du génocide qui se retrouve en toute première ligne des efforts de paix, souligne Jason Zengerie, du New York Magazine.

En tout état de cause, avec Samantha au Conseil de sécurité des Nations Unies et Susan au Conseil de Sécurité Nationale des USA, Paul Kagame pourrait dormir sur ses lauriers, sûr du soutien de ses deux mentors. La question que l'on se pose est celle de savoir  si le président Barack Obama, patron de la politique étrangère, va laisser ce duo de dames de fer le conduire vers une politique étrangère qui risque de le placer du mauvais coté de l'histoire ?    

RDC N'EST PLUS UN PAYS STRATEGIQUE

Après avoir joué le rôle de rempart contre le communisme en Afrique centrale, la RDC n'est plus utile pour les stratèges américains. Sous l'administration Clinton, ce rôle a été confié au Rwanda et à l'Ouganda qui jouaient les gendarmes de l'Afrique des Grands Lacs dans la lutte contre le terrorisme international. A la place des militaires américains, Kigali et Kampala ont offert leurs services en envoyant leurs soldats dans les zones de conflits. On retrouve les militaires rwandais et ougandais au Soudan, Darfour, Somalie…

 

Avec l'administration Obama, les choses semblent changer. Son passage en Tanzanie n'est pas un hasard.     Aux yeux des observateurs, le rôle d'allié des Etats-Unis s'est déplacé du Zaïre, lors de la Guerre froide, vers le Rwanda et l'Ouganda, dans la lutte contre le terrorisme. Il semble que la Tanzanie joue actuellement le rôle de nouvel allié des USA dans les Grands Lacs.

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