Crée le 15-05-2013 06H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 15-05-2013 -10H35 PAR :ARTV NEWS
Des rebelles du Séléka dans une maison où le président François Bozizé avait l'habitude de séjourner, dans le camp militaire de Bossembélé, le 7 avril 2013.
Près de 200 combattants du Séléka ont "été présentés lundi en fin d'après-midi (...) au président de la Michel Djotodia", avant de quitter Bangui pour la base de Bria (centre-est), lieu de leur cantonnement, a indiqué cette source au sein du haut-commandement militaire.
"Il s'agit du début des opérations de cantonnement des éléments du Séléka, qui vont se poursuivre progressivement dans les sites identifiés", a-t-elle précisé.
Ces opérations avaient été promises par le président Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye pour contribuer à la sécurisation de Bangui et des provinces, théâtre de nombreux pillages par les anciens rebelles.
Vendredi, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait accusé le Séléka d'avoir commis de "graves violations des droits humains", appelant l'ex-rébellion à mettre fin "immédiatement à ses exactions atroces".
Selon HRW, "les rebelles se sont livrés (à leur entrée dans la capitale) à une frénésie" de pillages, assassinats, viols et règlements de comptes avec des membres des Forces armées centrafricaines (FACA).
Début avril, le Premier ministre Tiangaye avait reconnu qu'il était difficile de "discipliner les rebelles du jour au lendemain" car cela concernait "des milliers de personnes", mais a assuré que leur casernement était en cours et que la situation sécuritaire s'améliorait à Bangui.
Mais la semaine dernière, des heurts ont encore eu lieu entre civils et éléments du Séléka, faisant trois morts dans la capitale.
Les autorités ont demandé aux forces françaises à Bangui d'appuyer la force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) pour sécuriser la capitale.
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