Thursday, May 16, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: L’ONU et la Banque mondiale au chevet de la RDC

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L'ONU et la Banque mondiale au chevet de la RDC
May 16th 2013, 10:35

Crée le 16-05-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 16-05-2013 -12H35 PAR : LE POTENTIEL

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, font du 22 au 24 mai le déplacement de la RDC. C'est pour, rapportent des sources onusiennes, s'enquérir de la situation sur le terrain au regard des avancées de l'accord-cadre d'Addis-Abeba du 24 février 2013. Entre-temps, le patient congolais peine à se relever de sa longue maladie. En se mobilisant au chevet de la RDC, est-ce une façon pour l'ONU et la Banque mondiale de l'achever, après l'avoir admise en juillet 2010, sans impact réel, au point d'achèvement de l'Initiative PPTE ?

Deux hôtes de marque sont attendus la semaine prochaine en République démocratique du Congo. Du 22 au 24 mai 2013, Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, font le déplacement de la RDC pour s'enquérir de la situation sur le terrain. C'est le côté officiel. Que les premiers des fonctionnaires de l'Onu et de la Banque mondiale fassent en même temps le déplacement de la RDC, il y a de bonnes raisons de s'interroger sur cette coïncidence. Heureuse ou fortuite, selon l'angle du prisme. Toujours est-il que, vu de la RDC, la visite de ces deux personnalités soulève bien des questions.

Selon le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, qui a confirmé la visite hier mercredi au cours du point de presse hebdomadaire de la Monusco, « la visite du secrétaire général de l'ONU s'inscrit dans le cadre du grand intérêt dont la communauté internationale témoigne à l'endroit de la RDC ».

LECTURE CROISEE

Côté cour, l'on annonce qu'au cours de cette visite, Ban Ki-moon rencontrera les responsables de la Monusco (Mission des Nations pour la stabilisation de la République démocratique du Congo), des agences de l'ONU et des autorités congolaises, notamment le président Joseph Kabila, précise des sources onusiennes. Le secrétaire général de l'ONU aura également des entretiens avec le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, les présidents des deux Chambres du Parlement et les représentants de la Société civile. Avant d'achever sa visite en RDC, le secrétaire général de l'ONU se rendra à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Certains observateurs pensent que la visite du secrétaire général de l'ONU et du président de la Banque mondiale est un soutien à l'action gouvernementale en matière de paix et de développement. Ce sera aussi, pour les partenaires internationaux, l'occasion, avancent-ils, de se pencher en profondeur sur l'état de santé du patient congolais, en perpétuelle réanimation depuis la reprise en 2001 de la coopération structurelle avec la plupart des partenaires au développement.

Mais, côté jardin, le déplacement de Ban Ki-moon est entouré d'un grand mystère, dans la mesure où elle vient juste après le passage en RDC de sa toute nouvelle envoyée spéciale pour les Grands Lacs, l'Irlandaise Mary Robinson. En projetant juste après elle un déplacement en RDC, est-ce une façon pour le secrétaire général de l'ONU de venir s'enquérir personnellement des faits lui rapportés par son envoyée spéciale dans les Grands Lacs.

Y aurait-il des points laissés en suspens par Mary Robinson pour lesquels Ban Ki-moon voudrait avoir des réponses précises de la part des autorités congolaises. C'est fort probable. Car en quittant le sol congolais à partir de Goma, Mary Robinson n'a pas clairement fait part de ses conclusions, après tous les contacts entrepris avec les officiels congolais que des acteurs de la Société civile.

L'envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs est donc répartie de la RDC sans jamais faire part de son jugement pour son premier voyage dans la région des Grands Lacs. Des zones d'ombre ont donc entouré sa mission. L'arrivée de Ban Ki-moon est d'une certaine manière destinée à lever d'éventuelles équivoques sur des questions sensibles touchant, sans doute au prochain déploiement de la brigade d'intervention de l'ONU.

L'on se rappelle que le M23 a clairement exprimé son opposition au déploiement de cette brigade, se disant prêt, fort du soutien de son parrain rwandais, à riposter à toute attaque contre leur position dans le Nord-Kivu. Le M23 est allé jusqu'à proférer des menaces à l'endroit de la Tanzanie, pays censé coordonner sous la bannière de la Monusco, les opérations de la brigade d'intervention.

Il y a donc des préalables sur lesquels Ban Ki-moon voudrait s'appesantir, avant d'engager la brigade d'intervention de l'ONU sur le terrain des opérations. Ce qui explique, dans une certaine mesure, son déplacement en RDC où il prévoit une descente à Goma, terrain des opérations à partir duquel devait se déployer la brigade d'intervention.

La visite de Ban Ki-moon arrive au moment où le président Kabila vient de fixer par ordonnance le cadre du mécanisme de suivi de l'accord-cadre. Un  message qui devait rassurer la communauté internationale de la ferme détermination de la RDC à faciliter la mise en œuvre des options retenues dans l'accord-cadre d'Addis-Abeba.

Si tel devait être le sens de la visite de Ban Ki-moon en RDC, l'on s'interroge cependant sur la présence de l'Américain Jim Yong Kim de la Banque mondiale dans la délégation du secrétaire général des Nations unies.

DIFFICILE CONCILIATION

A première vue, l'on suppose que les questions liées à la paix et au développement devaient être au centre des entretiens que l'ONU et la Banque mondiale projettent d'avoir avec les autorités congolaises. C'est difficile cependant de faire le rapport entre la visite simultanée de deux sommités de l'ONU et de la Banque mondiale en RDC. Les plus sceptiques pensent que c'est une preuve de la mise sous tutelle de la RDC, telle que consacrée dans l'accord-cadre d'Addis-Abeba. D'autres, par contre, relativisent, sans toutefois rassurer, estimant que les questions de paix et de développement étant tellement liées, Ban Ki-moon n'a pas trouvé d'inconvénients de discuter des questions de pacification de la RDC, en même que celles touchant au développement.

Il y a certainement un lien avec l'adoption le 9 mai 2013 par le Conseil d'administration de la Banque mondiale d'une nouvelle stratégie d'aide-pays pour soutenir la croissance et la transformation de l'économie en RDC. Celle-ci vise à soutenir les efforts entrepris par le pays pour améliorer les fondements de l'expansion économique et du partage de la prospérité, et s'articule autour de quatre axes transversaux : l'amélioration de l'accès aux services sociaux essentiels, le renforcement de la gouvernance, l'offre de débouchés pour les femmes et la lutte contre le changement climatique.

La nouvelle stratégie de la Banque mondiale, qui s'étendra sur quatre exercices et couvrira la période 2013–2016, prévoit un financement de 760 millions de dollars américains environ lors de la première période et un montant estimé à 500 millions de dollars pour la dernière période, avec pour objectif d'appuyer les opérations de l'IDA, son guichet concessionnel pour les pays sous-développés.

C'est dire que la mise en œuvre de l'accord-cadre est intégrée dans un schéma qui dépasse le seul cadre de la résolution de la crise congolaise. Avec cet accord-cadre, c'est tout l'avenir de la RDC qui est en jeu.

Quel sera dès lors la part du peuple congolais dans toutes les tractations que mène l'ONU pour ramener finalement la paix dans l'Est de la RDC. N'est-ce pas une meilleure façon de l'achever après avoir tenté, en vain, de venir à bout de la pieuvre de l'Est.

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