Crée le 28-05-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 28-05-2013 -09H10 PAR : ARTV NEWS
BRAZZAVILLE - Le Congo va déployer dans "l'urgence" quelque 200 militaires à Bangui, capitale centrafricaine en proie à l'insécurité depuis le coup d'Etat du 24 mars qui a porté la rébellion de la Seleka au pouvoir, a annoncé lundi le président Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.
© AFP/Archives Patrick Fort. Des rebelles de la coalition Seleka près d'une des résidences de l'ancien président Bozizé, au nord de Bangui le 6 avril 2013
"Nous avons réaffirmé la nécessité pour les Etats de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, dix pays) d'intervenir les tout premiers et en urgence parce que nos Chefs d'Etat-major ont annoncé une série de mesures", a-t-il déclaré à la presse au retour d'Addis Abeba où il avait participé aux festivités du cinquantenaire de l'Union africaine (UA).
Evoquant le renforcement des troupes en République centrafricaine, le président a annoncé: "Nous devons apporter quelque 200 hommes en plus des 150 qui s'y trouvent déjà pour que le contingent du Congo atteigne les 350 hommes. Nous devons le faire dans l'urgence".
M. Sassou Nguessso a estimé que "tous les Etats de la CEEAC devraient faire de même".
Les forces de la CEEAC en Centrafrique doivent passer à terme à 2.000 militaires contre 700 actuellement.
Le Congo dirige le comité de suivi des accords conclus en janvier à Libreville sur la crise centrafricaine.
Brazzaville a abrité début mai la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique qui a proposé "la création d'un fonds d'affectation spécial ou un fonds fiduciaire" devant permettre, entre autres, le "financement de la préparation et le déroulement des opérations électorales" prévues après la période de transition de 18 mois à Bangui.
Réagissant par ailleurs à l'annonce faite à Addis Abeba par le président français François Hollande d'organiser en décembre un sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme en Afrique, Sassou a estimé que ce n'était "pas une mauvaise proposition".
"Je crois que ce que le président Hollande a suggéré, c'est que les pays nantis comme ceux d'Europe et d'ailleurs aident l'Afrique dans le renforcement de ses capacités, surtout dans l'équipement de ses armées pour que ce soit l'Afrique elle-même qui assume ses responsabilités en cas de crise", a-t-il dit.
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