Crée le 10-05-2013 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 10-05-2013 -09H45 PAR : ARTV-NEWS
"Gali Ngoté Gata, député de l'opposition, et Routouang Yoma Galom, député du parti au pouvoir, ont été inculpés pour complicité avec les conspirateurs", a indiqué à l'AFP la source sous couvert d'anonymat.
Les deux personnalités avaient été placées en garde à vue mercredi "dans le cadre de l'enquête sur la tentative de déstabilisation avortée la semaine dernière", selon une autre source judiciaire.
Des documents les liant "aux conspirateurs" ont été "découverts", a ajouté la même source, précisant que ceux-ci seront "déférés devant le juge d'instruction pour un deuxième interrogatoire".
Mercredi, le député d'opposition Ngarlejy Yorongar a également été entendu avant de regagner son domicile, a constaté un journaliste de l'AFP.
Trois fois candidat à la présidentielle, M. Yorongar faisait partie des trois opposants arrêtés en février 2008 dans des conditions encore mal élucidées.
De source judiciaire mercredi, le général David Beadmadji Gomine, directeur de la justice militaire, également placé en garde à vue cette semaine dans le cadre de l'affaire, a été libéré "pour raisons de santé (...) mais demeure inculpé".
Mardi, la police s'était également rendue au domicile du député et chef de file de l'opposition Saleh Kebzabo à N'Djamena, qui était alors en déplacement en Afrique du Sud.
La semaine dernière, au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres, dont deux députés --un de l'opposition et un du parti au pouvoir--, arrêtées dans le cadre d'un complot présumé que les autorités assurent avoir déjoué.
Le 1er mai, le gouvernement avait annoncé dans un communiqué qu'un "groupuscule d'individus mal intentionnés (avait) cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la République". Le procureur de la République à N'Djamena, Mahamat Saleh, avait souligné que "des personnalités militaires et civiles avaient été mises aux arrêts".
Mercredi, le président tchadien Idriss Déby Itno a démenti une quelconque "chasse aux sorcières" contre l'opposition.
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