Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -11H30 PAR : ARTV NEWS
LE CAP - La police sud-africaine est secouée par un nouveau scandale avec la diffusion vendredi d'une vidéo montrant un policier, hors service, frappant, notamment avec les pieds, une femme désarmée.
© AFP/Archives Rodger Bosch. Un policier sud-africain
Le document, diffusé sur la chaîne de télévision eNCA, montre l'homme, en civil, plaquant la femme au sol dans une station-essence, avant de se déchaîner contre elle. La scène s'est déroulée samedi 5 avril, en début de soirée.
Deux officiers de police, sur place, sont aussi filmés, faisant de faibles et finalement vains efforts pour retenir leur collègue.
Mais l'homme, de forte constitution, continue à donner des coups à sa victime et la pourchasse. A la chute de cette dernière, il la frappe au visage.
Les deux officiers autorisèrent leur collègue, qui travaille dans la petite ville de Smithfield, dans la province du Free State (centre), à partir, sans qu'il soit inquiété.
"Nous enquêtons sur cette affaire", a déclaré un porte-parole de la Direction des investigations sur la police, Moses Dlamini.
Cet incident est le dernier en date mettant en cause le comportement de la police-sud-africaine, qui ait été ainsi filmé.
Un chauffeur de taxi mozambicain, Mido Macia, 27 ans, est décédé le 26 février au commissariat de Daveyton, près de Johannesburg, après une interpellation mouvementée dont les images ont scandalisé le monde entier: pour un simple taxi collectif mal garé, le jeune homme s'est vu encerclé par les agents puis menotté et traîné dans la rue attaché à un fourgon de police.
Il est mort un peu plus de deux heures plus tard au commissariat.
Neuf policiers ont été inculpés de meurtre. Ils contestent les faits.
Le 29 janvier, des images diffusées par la télévision britannique sont venues étayer la thèse selon laquelle la police sud-africaine a poursuivi et abattu de sang-froid des mineurs grévistes lors de la tragédie de Marikana (nord), qui s'était soldée par la mort de 34 manifestants le 16 août 2012.
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