Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -06H30 PAR :ARTV-NEWS
Ces étudiants réclament la reprise des cours dans les différents établissments d'enseignement supérieur, suspendus depuis février dernier à cause de la grève observée par les enseignants et les chercheurs.
Les marcheurs sont partis de l'enceinte de l'UOB, en passant sur le boulevard Omar Bongo pour un point de chute à l'immeuble du 2 décembre, siège de la primature.
Sur les pancartes et les banderoles qu'ils tenaient, on lisait "Pitié, pitié, ne nous sacrifiez pas. Nous voulons la reprise immédiate des cours à l'UOB".
"Nous marcherons pour, entre autres, dénoncer ce que nos autorités et nos enseignants veulent nous sacrifier, alors que nous sommes une jeunesse sacrée", a expliqué un étudiant participant à la marche.
Lors de leur passage sur le boulevard Omar Bongo, toute la circulation était perturbée pendant des heures. Les grévistes scandaient des slogans du genre: "On en a marre ! S'il y a moyen, on gaspille!".
De fait, il s'agit de la quatrième fois en l'espace de deux mois qu'ils descendent dans la rue pour réclamer ce qui leur revient de droit.
Le 3 mars dernier, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a présidé une réunion avec les différents syndicats des enseignants, chercheurs des universités et grandes écoles, afin de trouver une solution à la situation. Mais, cette rencontre n'avait pas eu gain de cause.
Selon des sources, un autre dialogue du genre est prévue pour le 12 avril prochain.
Les enseignants de l'UOB, affiliés au syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), observent un mouvement de grève pour réclamer le versement total de leur indemnité de recherche, l'amélioration des meilleures conditions de travail et l'augmentation des primes et la régularisation de leurs situations administratives.
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