Crée le 05-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 05-04-2013 -12H10 PAR :ARTV NEWS
CASABLANCA – La police ne s'y attendait vraiment pas. Après le scandale de la viande de cheval dans des produits surgelés, une simple contravention révèle une histoire qui fait froid dans le dos.
CC BY SA Lucignolobrescia. Un chien
Mercredi dernier, lors d'une simple arrestation pour une infraction routière les autorités marocaines ont fait une découverte stupéfiante.
Dans le coffre de l'automobiliste, 37 cadavres de chiens furent découverts. L'ensemble des animaux domestiques étaient égorgés, dépouillés, prêt à être vendus.
L'homme, qui serait visiblement boucher a très vite tout avoué. D'après lui, cette marchandise était destinée à la consommation. Il était en route pour vendre la viande de ces animaux à des restaurants marocains de l'ancienne médina, des cuisiniers allaient en faire des saucisses et des merguez.
La police a ouvert une enquête pour connaître les antécédents de l'homme et savoir depuis quand il vendait de la viande de chiens.
En 2009, un scandale du même type avec éclaté lorsque des restaurateurs avaient servi du chien à la place de bœuf en masquant les odeurs et la couleur avec des produits chimiques. Sept personnes avaient été arrêtées, le restaurateur avait écopé de 6 ans de prison ferme.
Depuis quelques mois, la provenance des viandes est passée au peigne fin. Avec l'affaire Findus, les consommateurs se sentent trahis et perdent confiance, victimes d'une composition fausse des aliments qu'ils achètent. Dans la majorité des cas, les industriels sont « contraints » de modifier les viandes ou de remplacer le bœuf par du cheval pour faire des économies.
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