Crée le 03-03-2013 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 03-03-2013 -12H55PAR : ARTV-NEWS-RADIOOKAPI
Roger MEECE AVEC SA DELEGATION
Dans un communiqué publié samedi 2 mars à Kinshasa, la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) s'est dite préoccupée par la reprise des violences dans le Nord Kivu. Selon le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Moustapha Soumaré, les combats ont repris entre l'armée et la milice APCLS dans le Masisi, et des affrontements ont lieu entre deux factions du mouvement rebelle de M23 dans le Rutshuru, aggravant la situation sécuritaire et humanitaire dans cette province.
«La situation sur le terrain est extrêmement précaire et les civils sont exposés à une menace inacceptable», affirme dans le communiqué le coordonnateur humanitaire et Chef par intérim de la Monusco.
Selon lui, les combats entre deux factions du M23, dans le territoire de Rutshuru, ont aggravé la situation sécuritaire déjà sérieuse et exacerbé le vide sécuritaire causé par la mutinerie du M23», explique le communiqué.
La Mission des Nations unies rapporte aussi qu'à Kitchanga, dans le Masisi, quelque trois mille civils, ayant récemment trouvé refuge autour de la base de la Monusco suite aux combats entre l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) reçoivent une assistance de la part des organisations humanitaires.
Elle dit assurer également la protection de quelque 400 civils et personnel humanitaire à l'intérieur de la base de Kitchanga, affirme également le communiqué.
Réitérant son vœu de voir les groupes armés dialoguer pacifiquement et déposer les armes, la Monusco demande à toutes les parties de respecter le droit international humanitaire et les droits de l'homme.
Par ailleurs, dans un second communiqué publié le même jour, la Mission onusienne s'est inscrit en faux contre des allégations avancées par le M23 de Sultani Makenga.
Dans un communiqué le 1er mars dernier, cette faction du mouvement rebelle du M23 avait affirmé être en communication avec la Mission des Nations unies sur des questions d'ordre et de sécurité à l'Est du pays.
«La Monusco continue d'appuyer le Gouvernement de la République Démocratique du Congo qui est l'autorité légale et seul garant de la sécurité et de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national», affirme le communiqué de la Mission.
0 comments:
Post a Comment