Crée le 16-03-2013 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 16-03-2013 - 12H00 PAR : ARTV NEWS
Un responsable régional du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, a été enlevé par des hommes armés samedi alors que le pays vote pour approuver une nouvelle Constitution, a annoncé le MDC.
© AFP/Archives Jekesai Njikizana. Le Premier ministre Morgan Tsvangirai lors d'un entretien avec l'AFP le 27 janvier 2012 à Harare
"Nous apprenons que notre secrétaire du district de Headlands (est) a été kidnappé ce matin (samedi). Il a été enlevé chez lui par des hommes armés", a indiqué à l'AFP Douglas Mwonzora, le porte-parole du MDC.
Cet acte a sans doute été commis par des hommes de main de la Zanu-PF, le parti du président Robert Mugabe dont Tsvangirai est le principal adversaire, qui "terrorisent la région", selon lui.
C'est dans cette petite ville que le fils de 12 ans d'un responsable régional du MDC était mort dans l'incendie de sa hutte fin février. Même si la police a écarté la piste criminelle, le parti du Premier ministre affirme que le drame a été provoqué par une bombe incendiaire lancée par des partisans de la Zanu-PF.
Au début de la semaine, un responsable du parti de Mugabe avait dû être hospitalisé dans la même région après que son domicile eut été frappé par une bombe incendiaire.
Les Zimbabwéens votent samedi pour approuver une nouvelle Constitution. La nouvelle loi fondamentale, plus libérale, est censée insuffler davantage de démocratie dans ce pays d'Afrique australe, après plus de trois décennies de pouvoir ininterrompu du président Mugabe.
L'adoption d'une nouvelle Constitution figurait dans les accords passés fin 2008 entre Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai, quand ils ont formé un gouvernement d'union nationale pour éviter une guerre civile au pays après une campagne électorale particulièrement sanglante. Elle doit permettre l'organisation d'élections pour les départager, prévues en juillet.
Les deux hommes souhaitent la victoire du "oui", mais les incidents se sont multipliés ces dernières semaines, laissant craindre aux opposants à Robert Mugabe un retour du climat de violence politique qui avait endeuillé la campagne électorale de 2008.
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