Crée le 10-03-2013 09H15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 10-03-2013 -22H40 PAR :RADIO OKAPI
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La police a dispersé ce dimanche 10 mars des militants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) partis accueillir à l'aéroport de Ndjili le président de leur parti, Etienne Tshisekedi, de retour d'un séjour de plus de deux semaines en Afrique du Sud. Les responsables de ce parti de l'opposition affirment que plusieurs dizaines de militants ont été arrêtés.
La police a notamment utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants attroupés à l'entrée de l'aéroport. Près d'une dizaine des députés de l'opposition venus accueillir le président de l'UDPS ont également été empêchés de rencontrer Etienne Tshisekedi.
« Tous les policiers que la ville de Kinshasa compte, on les a mis ici. Mais pourquoi on ne les amène pas à Kiwanja, Rutshuru ou Goma pour défendre nos femmes qui sont en train d'être violées? », s'est plaint l'un de ces députés, Martin Fayulu, faisant allusion à la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu en proie à la rébellion du M23.
Après le passage du cortège d'Etienne Tshisekedi, des militants ont envahi le boulevard Lumumba.
Le commissaire provincial de la police, général Oleko, confirme l'interpellation de plusieurs personnes mais refuse de parler d'arrestation.
« Il ne faut pas confondre lorsque quelqu'un obstrue la chaussée et qu'on l'interpelle avec une arrestation. Pour tous ceux qui se sont rendus coupables d'une contravention routière, la police chargée de la circulation va appliquer ce que la loi prévoit », explique-t-il, ajoutant que les personnes interpellées seront libérées.
Etienne Tshisekedi qui avait prévu de tenir un meeting à la place du cinquantenaire a été conduit à son domicile par la police.
Le président de l'UDPS revenait de l'Afrique du Sud où il effectuait son premier voyage à l'étranger depuis les élections présidentielle et législatives de novembre 2011.
Depuis ces élections dont il conteste les résultats, Etienne Tshisekedi vit confiné dans son domicile. Un dispositif policier a été déployé dans le quartier.
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