Crée le 13-02-2013 14H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 13-02-2013 -14H34 PAR: LE POTENTIEL
Artillerie abandonnée à Pweto (Katanga)
Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en RDC et chef de la Mission de Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), Roger Meece, s'est rendu mardi 12 février à Pweto, chef-lieu du territoire du même nom dans la province du Katanga, où l'activisme de groupes armés à provoqué le déplacement de plus 300.000 personnes ces derniers jours.
séjour au Katanga depuis le lundi 11 février, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, s'est dit préoccupé par la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut à Pweto, en proie à l'activisme des miliciens Maï-Maï depuis plusieurs semaines.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), les attaques des milices contre des villages de ce territoire ont déjà provoqué le déplacement de près de 300 000 personnes qui vivent désormais dans des conditions difficiles.
Roger Meece a déclaré que sa visite à Pweto lui donne « l'opportunité de mieux connaître la situation sur le terrain actuellement » .
Le patron de la Monusco a affirmé qu'il entend discuter avec les autorités locales de l'action qui pourrait être menée, indiquant étudier la possibilité d'une intervention de la mission onusienne pour sécuriser cette partie du pays.
C'est depuis plusieurs semaines que certains territoires de la province du Katanga font face à des attaques des miliciens.
Au début du mois de janvier dernier, les habitants de cinq villages des territoires voisins de Pweto et Kasenga avaient trouvé refuge dans des localités lointaines après des incursions des miliciens Maï-Maï.
Dans une lettre ouverte adressée le samedi 9 novembre 2012 au président de la République et au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, l'ONG de défense des droits de l'homme Justicia, basée à Lubumbashi, avait demandé un déploiement des casques bleus de la Monusco dans les territoires de Mitwaba, Malemba Nkulu, Pweto et Manono.
Interrogé par Radio Okapi en janvier, le ministre congolais de l'Intérieur, Richard Muyej, avait reconnu que la situation sécuritaire dans ces territoires était « préoccupante », accusant notamment le groupe Maï-Maï de Gédéon de se livrer à « des actes de terrorisme, de tueries, de vols et de destructions méchantes ».A
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