Crée le 17-02-2013 11H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 17-02-2013 -11H40 PAR: ARTV NEWS
La police congolaise a empêché sans violence, samedi à Kinshasa, une manifestation interdite qui était organisée par une partie de l'opposition parlementaire pour contester la gestion du pouvoir par le président Joseph Kabila, a constaté l'AFP.
© AFP Junior D. Kannah. Des partisans des Forces acquises au changement (FAC) manifestent avec une banderole, le 16 février 2013 à Kinshasa.
Les Forces acquises au changement (FAC), qui comptent huit députés nationaux sur 500, avaient annoncé leur souhait de déposer à la présidence un mémorandum dénonçant la "mauvaise gouvernance" de Joseph Kabila, réélu fin 2011 au terme d'élections contestées en République démocratique du Congo. Leur manifestation avait été interdite.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées à leur appel à la paroisse Saint-Joseph, où des fidèles honoraient la mémoire des chrétiens tués le 16 février 1992 pour avoir réclamé plus de démocratie sous le régime de Mobutu Sese Seko (1965-1997).
Ils se sont ensuite rendus à la paroisse voisine de Saint-Raphaël, dans l'espoir de contourner les dizaines de policiers regroupés à proximité. Une fois sur place, ils ont fini par annuler leur projet de marche mais les policiers, bouclier en main, se sont tout de même rapprochés d'eux, provoquant une vive altercation qui s'est soldée sans violence.
Avant cet incident, ils avaient déroulé des banderoles demandant "une véritable démocratie au Congo" ou dénoncant la "balkanisation" de la RDC. "On ne respecte ici que ceux qui ont des armes (...) comme ils ont respecté le M23", a dit le député Jean-Pierre Lisanga Bonganga.
Le Mouvement du 23 mars (M23) est une rébellion qui combat l'armée gouvernementale dans l'Est de la RDC depuis près d'un an.
Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, avait interdit la marche des opposants, évoquant "des impératifs d'ordre sécuritaire du moment". Il avait suggéré aux opposants d'envoyer à la présidence une "petite délégation de cinq personnes" pour déposer leur mémorandum.
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