Saturday, February 2, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: ‘’Joseph Kabila est un président faible et lié’’. Une analyse intéressante à lire !

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''Joseph Kabila est un président faible et lié''. Une analyse intéressante à lire !
Feb 2nd 2013, 20:06

Crée le 02-01-2013 10H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi  02-01-2013 - 20H44 PAR:  Mbelu Babanya Kabudi

 

 

 

« L'opinion est fondée sur l'ignorance et l'ignorance favorise extrêmement le despotisme » J.-P. Marat

 

La montée du capitalisme du désastre a créé de  nouvelles « tribus » et « ethnies » en réussissant, chez nous, à faire de « nouveaux prédateurs » et de « vieux dinosaures » les membres à part entière du réseau transnational du vol et de la mort. Dans cette nouvelle  configuration du monde, les liens traditionnels sont devenus parasitaires aux dépens des masses ignorantes et des « esprits faibles » , individualistes et cupides.

 

Les lecteurs de La Libre Belgique du 1er février 2013 sont tombés sur un titre mis en exergue sur la couverture : « ''Joseph Kabila est un président faible et lié''. C'est l'analyse du politologue Jean Omasombo. »  Au  premier petit point de l'article intitulé « Contraintes », Marie-France Cros commentant l'analyse de Jean Omasombo  en reproduit un extrait  et écrit: « Joseph Kabila n'est pas seulement un président faible parce que mal élu, il est aussi prisonnier de réseaux parce que, pour obtenir des voix, il s'est lié à plusieurs groupes de pression. »  Mais en lisant toute l'analyse, un constat  se dégage : « Joseph Kabila n'a pas été élu. Il a acheté  quelques voix des Congolais(es) influencé(es) par quelques  «  minorités négatives »  congolaises avides d'argent.  L'article en parle en se limitant aux Luba du Katanga, à quelques compatriotes de Maniema, à Christophe Lutundula et Aubin Minanu. C'est peut-être l'une de ses  limites.

Affirmer que Joseph Kabila est  «  prisonnier de réseaux » et  se limiter à un petit échantillon de « petits réseaux » intérieurs peut induire les lecteurs en erreur. A la publication du rapport des experts de l'ONU (Kassem de 2002), il était déjà question de réseau d'élites de prédation auquel plusieurs membres de l'AFDL et leurs amis des pays voisins appartenaient. Ce réseau est transnational. Il n'est pas que local ou national. Situer ce réseau au niveau transnational permet d'étendre l'étude de « la question Kabila » au niveau  plus général du fonctionnement des stratégies de choc liées à la montée du capitalisme du désastre.

Plusieurs d'entre nous, en effet, ont fini par oublier que Joseph Kabila est devenu « président de fait » du Congo après l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier 2001. Il est celui à qui cet assassinat a directement profité. (Et quand, l'un des proches de Paul Kagame, Théogène Rudasingwa, décide de dire sa vérité sur l'histoire collective de  la sous-région des Grands Lacs, il soutient que c'est Paul Kagame qui a orchestré l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila.) Cette « présidence de fait » sera « rachetée » par l'Union Européenne en 2006 moyennant « un deal » : que Joseph Kabila ne puisse jamais dénoncer Paul Kagame au sujet de ses entreprises de pillage et de la mort chez nous. (En 2011, il va se débrouiller avec l'argent  accumulé au Congo et le soutien de ses parrains que l'article d'Arnaud Zajtman met à nu dans son article intitulé « il est minuit moins une à Kinshasa ».)

Le dernier livre de Charles Onana[1] est venu jeter suffisamment de lumière sur ce  qui est désormais devenu un secret de polichinelle. (Supposons que ce journaliste d'investigation ait comporté des mensonges, pourquoi une institution aussi « prestigieuse » que l'Union Européenne ne l'a-t-il pas traduit en justice ?)

Pourquoi  « le deal » entre Kagame et Kabila?  La RD Congo devait, de gré ou de force, être ouverte au  néolibéralisme, sans considération aucune des coûts sociaux et humains. L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, « le double génocide rwandais » et « le génocide silencieux des Congolais » rentrent dans les coûts humains et sociaux que le capitalisme du désastre avide de profit maximal ne comptabilise jamais[2].  Les chocs par la guerre permanente, par les assassinats, par les massacres des paisibles citoyens, des journalistes, des opposants politiques participent du fonctionnement du capitalisme du désastre sur le déclin. Les profits économico-financiers qui en résultent sont repartis entre le 1% du réseau transnational de la mort. (Souvent, il prend de l'argent à l'Etat pour le donner à ses membres. Quand Joseph Kabila puise dans la caisse de l'Etat pour acheter les voix, il obéit, consciemment ou inconsciemment aux règles du capitalisme du désastre. Ce n'est pas très différent de l'achat des sociétés privées de sécurité par le 1% américain pour faire la guerre en Irak.) De ce point de vue, Joseph Kabila n'est ni « un président de fait » faible ni prisonnier de ses réseaux. Il assume comme il se doit son rôle de « petite main » du capitalisme sauvage sur le déclin. Qu'il ait des difficultés à rendre des « parts » aux « 99%  de sans-part » n'en fait pas moins un « maillon fort » du  capitalisme du  désastre.

Revenons à l'analyse de Jean Omasombo. Elle peut induire en erreur : dresser les  autres ethnies congolaises contre les Luba du Katanga ou contre tous nos compatriotes de Maniema. Inutilement. Dans presque toutes nos tribus et ethnies, il  y a  des « minorités négatives », hostiles au bonheur collectif partagé et toujours disposées à travailler avec « les petites mains » du capitalisme du désastre. (Contrairement aux apparences, Jean Omasombo nous apprend, aux dépens de plusieurs d'entre nous, que ce sont « les minorités organisées » négativement ou positivement qui dirigent notre pays (et le monde). Cette organisation  est transnationale ; elle va au-delà des clivages des tribus et des ethnies. Pour dire les choses autrement, il recrée d'autres « tribus » fondées négativement sur l'individualisme, la compétitivité, la concurrence, la cupidité et le profit immédiat, l'entretien des inégalités ou  positivement sur  la solidarité, la coopération, la justice distributive orientée prioritairement vers  les « sans-part » et le bonheur collectif partagé. Le passage d'un camp à l'autre est lié au triomphe ou des valeurs du marché ou des valeurs humanistes dans les cœurs  et les esprits. Pour le dire d'un mot, au changement de paradigme dans le chef des « minorités organisées ».

Dans cette  re-création des « tribus », les liens traditionnels deviennent parasitaires et sont instrumentalisés pour la promotion des « minorités organisées » négativement ou positivement. Les liens traditionnels parasitaires  survivent en poussant les masses ignorantes (toutes tribus et ethnies congolaises confondues) à ramasser les miettes tombant de la table des « maillons » du réseau transnational et en  propageant des « mythes » du genre de  ceux que se racontent les Luba du Katanga et de certains compatriotes  du Maniema au sujet de Joseph Kabila et de ses liens biologiques. (Quand nous étions jeunes,  « un mythe »  du même genre est né à Kananga. Dans nos villages, il se racontait que Mobutu était du Kasaï et que son véritable nom était Kabasele. Ces « mythes » consolent « les esprits faibles » et/ou cupides de poursuivre le ramassage des miettes sans participer aux luttes d'émancipation.)

Ils contribuent à entretenir l'illusion selon laquelle, chez nous, il n'y a pas de lutte de classes ; surtout celle du 1% de  « nouveaux prédateurs » et de « vieux dinosaures » contre les 99%  des « sans-part » que nous sommes. Entretenir cette illusion risque de ne pas  retarder  l'internationalisation de la lutte de nos 99%, voie de salut pour le Congo, l'Afrique et le monde.

 

Mbelu Babanya Kabudi

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