Friday, January 4, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: La Centrafrique, un Etat-néant ?

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La Centrafrique, un Etat-néant ?
Jan 4th 2013, 11:19

 

 

Crée le 04-01-2013 03H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 04-01-2013 - 12H20 PAR : ARTV - NEWS

La Centrafrique, un Etat-néant ? François Bozizé, Président centreafricain

1 - Qui sont les rebelles ?

La Seleka (coalition, en sango, langue nationale centrafricaine) est un nouveau regroupement de factions rebelles elles-mêmes issues de plusieurs mouvements politico-militaires anciens et de groupuscules créés de fraîche date. Elle compterait dans ses rangs, à en croire certains de ses responsables, un peu plus d'un millier de combattants.

Parmi les mouvements armés connus qui la composent, on peut citer : la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), l'Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement (UFDR), le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). Il convient de leur adjoindre trois organisations de création récente : la Convention Patriotique du Salut du Kodro (CPSK, kodro signifie le pays, en sango), le Front Républicain pour l'Alternance et la Paix (FRAP) et l'Alliance pour la Renaissance et la Refondation (A2R), regroupant, semble-t-il, des officiers hostiles au régime.

Dans sa formation dissidente, la CPJP est présidée par le général Noureddine Adam. L'aile politique du mouvement était dirigée naguère par le colonel-médecin Charles Massi, plusieurs fois ministre, donné pour mort, probablement sous la torture, en 2010, quelques semaines après avoir été arrêté à la frontière avec le Tchad et livré aux autorités centrafricaines. Le beau-fils Eric Neris-Massi, fait office, depuis Paris où il vit, de porte-parole et coordonnateur international de la Seleka.

On retrouve, toujours au sein de la Seleka, le FDPC, du très controversé chef de guerre Martin Koumtamadji, plus connu sous son pseudonyme, Abdoulaye Miskine. Proche de l'ancien président Ange-Félix Patassé, ce dernier s'était rapproché de Bozizé, avant de rallier sur le tard la Seleka, le 21 décembre dernier, à en croire Massi fils.

L'homme qui semble être « le chef suprême » de la rébellion armée s'appelle Michel Am Nondroko Djotodia, ex-fonctionnaire du ministère du Plan, puis des Affaires étrangères, et consul de la Centrafrique à Nyala, au Darfour. Il dirige l'UFDR, la troisième grande composante de la Seleka. Créée en septembre 2006, l'UFDR opérait essentiellement, avant la dernière offensive vers Bangui, dans les préfectures arabophones de Vagata et Haute Kotto, dans le nord-est. Son commandement opérationnel était assuré par le capitaine Yao, de son vrai nom Dramane Zacharia, aujourd'hui brouillé avec Djotodia.

Figurent également dans les rangs de la Seleka, trois mouvements de création récente : la Convention Patriotique du Salut du Kodro (CPSK), issue d'une « Assemblée constituante » organisée les 20 et 21 juin 2012 par un certain Mohamed-Moussa Dhaffane, ancien responsable de la Croix-Rouge centrafricaine, propulsé, le même jour, « président » et « général-major hors catégorie ». Au sein de la Seleka, cet homme siège depuis la fin de décembre 2012 avec des officiers de la FACA regroupés dans un mystérieux A2R, une structure clandestine. Mais aussi, depuis début janvier, avec le FRAP, une coalition d'opposants installés à Paris.

2 – Que veulent-ils ?

Les rebelles réclamaient au départ le respect de différents accords de paix signés (avec le pouvoir) entre 2007 et 2011 prévoyant un processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des anciens combattants. Puis, de victoire en victoire, ils ont revu leurs revendications à la hausse au point d'exiger désormais  ni plus ni moins le départ de Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003. Stationnés dans la ville de Sibut, à 160 kilomètres au nord-est de la capitale, Bangui, ils n'excluaient toujours pas, début janvier, de se diriger plus au sud, vers la ville de Damara, ultime verrou à 75 kilomètres au nord de Bangui, où est positionnée la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC), déployée en Centrafrique par ses voisins. Il semble que la rébellion soit traversée par plusieurs courants : les uns désirant poursuivre la marche victorieuse vers Bangui, les autres préférant consolider les positions actuelles tout en entamant des négociations à Libreville afin d'exiger la reddition du président Bozizé.

3 – Que pèse un pouvoir retranché dans la capitale ?

Obligé d'avaler des couleuvres et de s'en remettre au bon vouloir de troupes étrangères pour préserver un bout de son pouvoir, le président centrafricain a connu, ces dernières semaines, la bérézina. Son influence est désormais réduite à sa plus simple expression. Il ne contrôle que Bangui, siège, il est vrai, des principaux attributs du pouvoir : palais, parlement, aéroport international, radio, chancelleries et postes diplomatiques, banque centrale. Il a lui-même admis devoir sa survie politique au pré-positionnement du très redouté contingent tchadien de la FOMAC, à Damara et à Bangui.

Sous équipés, peu formés, indisciplinés et démotivés, les quelque 3500 soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA, les troupes régulières) n'ont opposé que très peu de résistances face à l'ennemi. Tirant les leçons de la déroute d'une armée en guenilles, Bozizé a limogé son ministre de la Défense (son propre fils, Francis Bozizé) et s'est octroyé le portefeuille. Cela suffira-t-il à convaincre ses concitoyens de sa capacité à gouverner pour le bien commun et dans le strict respect de la Constitution dans un pays de 4,5 millions d'habitants ? Rien n'est moins sûr, même si l'homme,  connu pour sa roublardise, a promis une ouverture en direction de l'opposition républicaine, de négocier avec les mouvements armés et, last but not least, de ne pas tripatouiller la Constitution, au terme de son second et ultime mandat (2011-2016), pour s'installer durablement au pouvoir.  

4 – Comment éviter la bataille de Bangui ?

On peut imaginer que la Seleka ordonne à ses troupes de foncer sur Bangui, nonobstant la présence des soldats de la FOMAC à Damara, afin d'aller déloger Bozizé de son palais. A supposer que les troupes d'Afrique centrale (près de 800 hommes, dont une grosse majorité de Tchadiens) les laissent franchir la ligne de démarcation, la bataille de Bangui risque d'être particulièrement sanglante. D'autant plus que le régime a distribué des armes à des nervis auto-baptisés « patriotes ». Les risques d'un massacre de grande ampleur sont inacceptables aussi bien pour les voisins immédiats que pour les partenaires étrangers, la France, l'ancienne puissance coloniale, en tête. Sans doute est-ce pour cela que le Tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) a insisté sur le fait que Damara constituait, à ses yeux, « une ligne rouge à ne franchir par aucun des deux » belligérants.

Dans ces conditions, et en l'absence d'une victoire incontestable d'un camp sur l'autre, la seule option de sortie de crise reste la voie négociée que les pays d'Afrique centrale appellent de tous leurs vœux. Les pourparlers devraient se tenir dans la capitale gabonaise, dès que les différents protagonistes auront clairement marqué leur accord, ce qui relève, pour l'heure, de la mission impossible. Si l'on en juge par les atermoiements du François Bozizé et par la cacophonie qui régnait, début janvier, dans les rangs de la rébellion armée…

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