Crée le 30-01-2013 10H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 30-01-2013 - 20H30 PAR: RADIO OKAPI
Le porte-parole militaire de la Monusco, lieutenant-colonel Felix Bass, a annoncé ce mercredi 30 janvier au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa, la mort de Binansio Okuma alias Binany, garde du corps principal de Joseph Kony, chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA). Il a été tué en Centrafrique lors d'un assaut lancé par l'armée ougandaise. Les armées de la RDC, de l'Ouganda, du Sud-Soudan et de la Centrafrique traquent depuis quelques années les dirigeants de ce groupe armé ougandais responsable de nombreuses exactions contre des populations civiles dans ces pays.
« Binany qui était un général a été tué lors d'un raid lancé par les forces armées ougandaises en territoire centrafricain car comme vous le savez la traque de Koni se poursuit dans toutes les directions et dans tous les pays dans lesquels il évolue », a déclaré le colonel Bass.
L'officier onusien a indiqué que Binansio Okuma était la cinquième personnalité de la LRA, souhaitant que le chef du groupe armé soit bientôt arrêté.
« Nous espérons que l'étau qui continue à se resserrer autour de la LRA va étrangler ce groupe et pourra définitivement mettre un terme à ses activités négatives », a fait savoir le colonel Bass.
En mai 2012, César Acellam, un autre proche collaborateur de Joseph Kony, a été arrêté par l'armée ougandaise à la frontière entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo.
Le leader de la LRA est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2005 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Son groupe est accusé d'enlèvements d'enfants qui seraient réduits en esclaves (souvent sexuels pour les filles). Les hommes de Koni sont également accusés de nombreux massacres de civils, d'exactions et de nombreuses destructions et de pillages.
En mars 2012, l'Union africaine avait lancé une force militaire de 5000 hommes pour traquer Joseph Kony. Cette force placée sous le commandement de l'Ouganda est composée des soldats ougandais, sud-soudanais, congolais et centrafricains.
0 comments:
Post a Comment