Crée le 27-01-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 27-01-2013 - 11H30 PAR : RADIOOKAPI
Le Réseau des associations des droits de l'homme de l'Ituri (Radhit) ont dénoncé samedi 27 janvier la mort d'un détenu au cachot du parquet de grande instance de Bunia (Province Orientale), dans des conditions non déterminées, ainsi que son enterrement qu'il juge expéditif. De son coté, le responsable du parquet a refusé de réagir à cette situation, estimant que «c'est le week-end».
La victime, un adulte, devait répondre à des accusations de coups et blessures volontaires. Il avait été arrêté puis placé au cachot quatre jours plus tôt. Il est mort et a été enterré à Bunia en l'absence des membres de sa famille.
Selon le Radhit, le dossier judiciaire de la victime est vide, du fait que l'homme n'a pas été auditionné par un magistrat, faute d'assistance.
Après sa mort, son corps a séjourné à la morgue de l'hôpital général de référence, avant d'être rapidement enterré par la Croix rouge du Congo.
Les associations de droits de l'homme déplorent que l'homme ait été enterré sans que les causes de sa mort ne soient déterminées et à l'insu des membres de sa famille qui habitent dans le village de Mbidjo, localité de Djuba.
Pour Me Lobi Malobi, un membre du Radhit, l'homme serait mort de faim, après avoir subi des violences.
«En Ituri, quand vous êtes incarcéré dans un amigo, pour manger, il faut d'abord payer à la police. Il jouissait de la présomption d'innocence. Depuis hier, il était souffrant, personne ne s'est occupé de lui», a-t-il expliqué.
De son côté, Willy Kalombo Nzadi, premier substitut du procureur qui assure l'intérim du procureur en mission, a refusé de réagir à cette situation ce samedi, estimant que «c'est un week-end».
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