Crée le 28-01-2013 07H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 28-01-2013 - 13H30 PAR : ARTV NEWS
La signature d'un accord-cadre régional sur la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), qui était prévue lundi au sommet de l'Union africaine, a été repoussée sine die, a annoncé l'ONU.
© AFP Simon Maina. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon et le président de la RDC, Joseph Kabila (d), le 27 janvier 2013 à Addis Abeba
"C'est un sujet très complexe" et "des discussions se poursuivent" , a déclaré Eri Kaneko, une porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
L'accord aurait dû être signé par les chefs d'Etat de la région des Grands Lacs, sous l'égide de M. Ban Ki-moon, en marge du 20e sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.
Aucun détail n'a pu être obtenu sur les raisons de cette annulation, annoncée discrètement une trentaine de minutes avant une conférence de presse, également annulée, qui aurait dû permettre à M. Ban et aux dirigeants de la région de commenter la signature de ce texte.
Cet "accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l'est de la République démocratique du Congo" avait "pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes" dans l'est de la RDC, où opèrent depuis des années de nombreux groupes armés, avait expliqué dimanche M. Ban, dans un discours prononcé à l'ouverture du sommet de l'UA.
Le secrétaire-général de l'ONU avait dit espérer que les chefs d'Etat de la région "adhéreraient" à cet accord, dont le contenu précis n'a pas été révélé.
Selon une source diplomatique de RDC, l'accord prévoyait notamment un renforcement des capacités de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe armé ou individu contribuant à destabiliser l'est du pays.
Parallèlement à ces efforts diplomatiques, l'ONU souhaite aussi renforcer sa mission en RDCongo avec une "unité d'intervention" forte de 2.500 hommes pour s'attaquer au M23 et aux autres groupes rebelles présents dans la région, selon des responsables de l'ONU.
Le Rwanda et l'Ouganda ont été accusés dans un rapport de l'ONU de soutenir la rébellion du M23, qui combat l'armée de RDC depuis mi-2012 et a pris le contrôle d'une partie de la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda.
Interrogés dimanche par l'AFP, les présidents congolais Joseph Kabila, ougandais Yoweri Museveni et rwandais Paul Kagame avaient refusé de faire le moindre commentaire au sujet de l'accord en préparation.
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