Wednesday, December 19, 2012

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Cour pénale internationale (CPI) : Mathieu Ngudjolo Chui acquitté, le procureur fait appel
Dec 19th 2012, 11:53

Crée le 19-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 19-12-2012 - 11H20 PAR: OBERVATEUR

 

Le chef de guerre congolais, Mathieu Ngudjolo Chui, qui était poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a été acquitté mardi 18 décembre par la Cour pénale internationale (CPI) faute de preuves.  Le Procureur de la CPI a fait appel.

Les procureurs accusaient le chef de guerre d'avoir commandé des milices responsables de meurtres, de viols et de pillages dans la province d'Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, en février 2003.

Pour le procureur de la CPI près de 200 personnes seraient mortes lors de ce massacre.

Le juge Bruno Cotte a déclaré que des atrocités avaient bien été commises durant le conflit mais que l'accusation n'avait pu apporter la preuve de la responsabilité de Ngudjolo "au-delà du doute raisonnable".

Mathieu Ngudjolo Chui était accusé de trois chefs de crimes contre l'humanité et de sept chefs de crimes de guerre qui auraient été commis en février 2003 dans le cadre d'un conflit armé en Ituri lors de l'attaque du village de Bogoro.

La chambre de première instance de la CPI a souligné que "la démarche qu'elle a entendu adopter ne signifie en aucun cas, pour elle, que des crimes n'auraient pas été commis à Bogoro le 24 février 2003, pas plus qu'elle ne saurait remettre en cause ce qu'a subi ce jour-là la population de cette localité". De même, elle précise que "le fait de déclarer qu'un accusé n'est pas coupable ne veut pas nécessairement dire que la Chambre constate son innocence".

Dans un communiqué, la CPI indique qu'au vu des différents éléments de preuve produits devant la chambre et des dépositions des témoins cités par le Procureur, la Défense, les représentants légaux des victimes et par la Chambre elle-même, " il n'a pas été prouvé au-delà de tout doute raisonnable que Mathieu Ngudjolo Chui était le commandant en chef des combattants lendu de Bedu-Ezekere lors de l'attaque lancée contre Bogoro ".

Le Procureur ayant fait appel, le même communiqué indique qu'il appartiendra à la Chambre de première instance de se prononcer sur le maintien en détention de Mathieu Ngudjolo Chui pendant la procédure d'appel. Une audience est prévue ce mardi pour discuter de cette question.

Pour la CPI, cet acquittement ne signifie pas que des crimes n'auraient pas été commis à Bogoro. Le chargé de communication de la CPI en RDC, Paul Madidi estime nécessaire que la chambre se prononce sur le possible maintien en détention de Ngudjolo pendant la procédure d'appel.

 

Un infirmier chef de guerre

Pendant son procès ouvert fin novembre 2009, Mathieu Ngudjolo, qui est infirmier, a plaidé son innocence et affirmé qu'il n'était pas à Bogoro le jour du massacre, procédant à un accouchement. Mais pour le procureur qui n'avait pas contesté l'alibi de Mathieu Ngudjolo, " cela ne changeait rien à sa responsabilité", selon radiookapi.net.

Matthieu Ngudjolo a été arrêté à Kinshasa au début de 2008 avant d'être transféré à la CPI. Les crimes pour lesquels il a été poursuivi remontent à 2003 quand il était un des chefs présumés du Front nationaliste et intégrationniste (FNI), une milice créée fin 2002 et dont de nombreux membres, de la communauté Lendu, sont soupçonnés d'avoir participé à des massacres à caractère ethnique dirigés contre les Hema.

Il a été militaire dans l'armée congolaise avant de déserter en 1996. Certaines sources soutiennent que c'est sa formation militaire qui a fait de lui un des principaux commandants du FNI.

Selon des informations de l'ONG Human Rights Watch, Ngudjolo " a lui-même pris part et dirigé les combattants du FNI lors de plusieurs massacres, notamment à Bogoro, Tchomia, Mandro et Bunia " en 2003.

Lors de l'ouverture de son procès, le procureur de la CPI, Louis Moreno Ocampo a soutenu que Matthieu Ngudjolo et Germain Katanga ont " utilisé des enfants soldats, tué plus de 200 civils en quelques heures, violé des femmes, des filles et des femmes âgées qu'ils ont transformé en esclaves sexuelles ".

Arrêté fin 2003 par l'Onu pour le meurtre d'un chauffeur à Bunia, Ngudjolo est transféré à la prison de Kinshasa avant d'être libéré en 2004, faute de preuve.

En 2005, il prend la tête du Mouvement révolutionnaire congolais (MRC) créé à Kampala. La milice sèmera la terreur en Ituri pendant plusieurs mois.

En juillet 2006, il signe un accord de paix avec le gouvernement congolais, promettant de démobiliser ses hommes contre la promesse d'une amnistie générale.

Il est promu colonel en 2007 et quitte l'Ituri pour un centre de formation des officiers militaires à Kinshasa où il est arrêté moins de trois mois plus tard.

Mathieu Ngudjolo Chui a été transféré au centre de détention de La Haye en février 2008. Un autre Congolais, Germain Katanga, est jugé à la CPI pour les mêmes crimes. Mais en  novembre dernier, la Cour a décidé de disjoindre les charges portées contre les deux ex-miliciens. Le verdict concernant Germain Katanga sera prononcé l'année prochaine.

Kléber Kungu

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