Friday, December 21, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Le M23 conditionne la poursuite des pourparlers par la signature d’un cessez-le-feu

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Le M23 conditionne la poursuite des pourparlers par la signature d'un cessez-le-feu
Dec 21st 2012, 14:40

Crée le 21-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 21-12-2012 - 15H35 PAR: LE POTENTIEL

 

Revirement à Kampala: Serait-on déjà en face d'un blocage à Kampala où se tiennent les pourparlers entre le gouvernement et le M23 ? On en est plus loin au regard des nouvelles quelque peu alarmistes en provenance de la capitale ougandaise où la délégation du M23 conditionne son retour à la table des négociations par la signature préalable d'un cessez-le-feu avec Kinshasa.

 

Ce qu'a rejeté la délégation de Kinshasa, confirme des sources sur place à Kampala. La rébellion congolaise du M23 a réclamé hier mercredi la signature d'un cessez-le-feu avec les autorités de République démocratique du Congo, accusant Kinshasa de faire traîner les négociations à Kampala pour renforcer ses positions dans l'Est de la RDC.

C'est la nouvelle condition qu'a posée sa délégation dépêchée à Kampala pour continuer à siéger à la table des négociations. Le revirement est véritablement spectaculaire. Alors que sur le terrain des opérations, la situation est plus que jamais tendue.

Le M23 fait monter les enchères

« Notre premier objectif est de signer un accord de cessez-le-feu, mais le gouvernement refuse de signer un cessez-le-feu », a déclaré  à l'AFP Jean-Marie Runiga, chef politique du M23, répétant une demande déjà formulée par la rébellion. « Si on ne signe pas d'abord un accord de cessez-le-feu, il est difficile de continuer les négociations », a-t-il ajouté.

Les négociations entre le M23, groupe de mutins qui combat l'armée de RDC depuis avril dans la riche province minière du Nord-Kivu, et Kinshasa ont débuté il y a dix jours dans la capitale ougandaise, Kampala.

Les pourparlers avaient été promis aux rebelles en échange de leur retrait de la capitale du Nord-Kivu, Goma, prise le 20 novembre, au terme d'une médiation des pays des Grands Lacs orchestrée par l'Ouganda.

Mais depuis leur ouverture, les négociations piétinent, les deux parties n'ayant toujours pas vraiment abordé le fond du problème qui les oppose. Le M23 est essentiellement composé de Tutsi congolais qui avaient été intégrés dans l'armée de RDC après un accord de paix signé avec Kinshasa le 23 mars 2009. Ils se sont mutinés, car ils estiment que cet accord n'a jamais été pleinement respecté.

Selon un document élaboré par la médiation ougandaise, et dont l'AFP a obtenu une copie, le M23 continue de reprocher à Kinshasa de n'avoir jamais tenu ses promesses en termes d'intégration militaire, attribution de rangs. Il l'accuse de ne pas avoir non plus respecté l'intégration politique qui avait aussi été demandée et obtenue sur papier.Mais les reproches du M23 dépassent la simple application de l'accord du 23 mars 2009.

Les mutins accusent notamment le président congolais, Joseph Kabila, d'avoir triché lors de la dernière élection présidentielle de 2011, et de n'avoir jamais tenu son engagement de développer l'est de la RDC. Il n'y a « aucun grand magasin, aucun supermarché dans l'Est de la RDC », déplorent-ils selon le document ougandais.

« Le gouvernement ne cherche vraiment pas à trouver une solution par la négociation, mais il essaie de gagner du temps pour renforcer ses positions sur le terrain ainsi que ses alliances avec des groupes comme les FDLR », a encore accusé mercredi M. Runiga.

Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont des rebelles hutu rwandais présents dans l'Est de la RDC, où ils sont accusés d'exactions contre les civils. Le Rwanda voisin, par ailleurs accusé par Kinshasa et l'ONU de soutenir le M23, en recherche certains pour leur rôle présumé dans le génocide de 1994 contre les Tutsi, qui, selon l'ONU, a fait 800.000 morts.

Au terme de la médiation des Grands Lacs menée par l'Ouganda, pourtant lui aussi accusé de soutenir le M23, les rebelles congolais devaient se retirer à au moins 20 km de Goma. Ils sont encore eux-mêmes en fait aux portes de la ville.
Kampala, comme Kigali, démentent tout soutien au M23.

L'Est de la RDC a dans le passé déjà été le théâtre de deux guerres régionales et vit depuis de nombreuses années au rythme de rébellions, milices et autres groupes armés qui multiplient les exactions contre les populations civiles.

 

 

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