Sunday, December 23, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Le mal congolais de 2012 :Qui est-il ce peuple ?

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Le mal congolais de 2012 :Qui est-il ce peuple ?
Dec 23rd 2012, 10:34

Crée le 23-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 23-12-2012 - 11H25 PAR: ARTV NEWS

 

 

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- Le mal congolais en 2012 est représenté par le maintien au pouvoir, via les sélections frauduleuses de novembre 2012, d'un Joseph Kabila incompétent (notre pays, richement doté en ressources naturelles, reste  l'un des plus pauvres sur cette planète) et criminel (il fait tuer directement des gens comme les membres du BDK ou Chebeya et Bazana, et laisse mourir des millions de Congolais à l'est du pays).

 

- Ce Joseph Kabila, porté au pouvoir en 2011 (donc il y a plus de 10 ans !) après l'assassinat de L-D- Kabila, est venu en RD Congo avec l'AFDL, en 1996-1997. Ce dernier a été un mouvement insurrectionnel qui n'était qu'un écran de fumée "national" pour masquer l'invasion de notre pays par les troupes rwandaises et ougandaises. Celles-ci avaient – et ont encore - un plan précis de pillages de nos ressources et un plan (de moins en moins précis) de démembrement de notre territoire national.

 

- Les pillages ont eu lieu, pendant des années. Joseph Kabila (et avant lui L-D Kabila et son clan), se partageait les fruits ("sehemu ya Raisi" ou part du président dans la phraséologie maffieuse rd-congolaise) avec les opérateurs rwando-ougandais à l'est. Parmi ceux-ci, il y a notamment Bosco Ntanganda (cfr l'épisode de l'avion immobilisé sur l'aéroport de Goma, avec une cargaison de minerais divers, et les maffieux Américain et Nigérian libérés à Kinshasa par Joseph Kabila). Les pillages ont continué y compris avec la prise, ce 20.08.2012 par  le "M23", de Goma. Dans cette dernière ville, les « autorités » kabilistes, "en faisant fuir" ce qui tient de notre armée nationale, ont laissé tous les documents et biens étatiques (voitures, argent, etc.) ainsi que des tonnes d'armements et de munitions à leurs alliés du « M23 » (sans doute pour leur dire : « eh, les amis, nous pouvons continuer à faire affaire, ne nous fâchons pas trop, sinon, nous perdrons tous ce marché juteux de la RD Congo ! » - continuer à faire affaire sur le dos die notre Congo, c'est ce qui est en fait l'enjeu caché des « négociations » de Kampala).

 

- Quant au démembrement, il n'est pas encore réalisé. Mais le « M23 » veut accélérer le détricotage national, en divisant de manière inconstitutionnelle la petite (en superficie) province du Nord-Kivu. Ce démembrement devait se faire déjà du  temps de l'AFDL, puis durant les « règnes » des RCDs, mais ce sont les milices tribales de l'est du pays (Lendus de Ngudjolo et de Katanga en Ituri, Maï-Maï de diverses tribus dans les trois provinces de l'ex-Kivu et au Nord-Katanga). En effet, l'armée de Mobutu s'était totalement effondrée, dissoute comme sel dans l'eau  des évènements (cela mériterait des études approfondies), et c'est James Kabarebe qui était nommé à la tête de la nouvelle et fantomatique armée nationale. Cette nomination a signé la victoire de l'invasion pour s'approprier le centre kinois du pouvoir. Cependant, c'était sans compter avec les résistances périphériques, TRIBALES FAUTE D'ARMEE NATIONALE ORGANISEE ET COMBATIVE, à l'est de notre pays. Ces résistances ont poussé L-D Kabila à se souvenir de son enracinement patriotique ancien (années 1960) et à rompre avec ses alliés qui voulaient le renverser. Cette rupture lui a valu la mort. Cependant, tant à Kinshasa qu'à l'est du Congo, cela a changé la donne psychologique au niveau du pays entier (galvanisé dans la résistance et la réaffirmation de notre désir d'unité. La donne géopolitique régionale a également changé, car l'Angola, Le Zimbabwe et la Namibie se sont invitée dans la mêlée de la « première guerre mondiale africaine » (1998-2003), pour éviter  un « trou noir » géostratégique au cœur de notre continent déjà faible et affaibli. Joseph Kabila, malgré sa ruse, et sans doute sa mission de ruiner davantage l'Etat congolais, ne pouvait que s'inscrire dans ce schéma de préservation de l'unité et de l'intégrité territoriale congolaise, EN PAROLES (comme dans son discours de décembre 2012).

 

- Actuellement, le  traître Joseph Kabila, est à la fois confronté à son déficit de légitimé suite aux fraudes de novembre 2011, et aux limites géopolitiques de ses incessantes combines avec ses alliés Rwandais et Ougandais qui l'ont porté au pouvoir suprême en RDC, et avec lesquels il aurait souhaité continuer à partager les fruits des pillages des ressources, n'eut été l'incident de la CPI recherchant Bosco Ntanganda après avoir condamné Thomas Lubanga (qui était un apprenti sécessionniste Hema en Ituri – j'ai beaucoup échangé avec lui -, l'UPC était structurée à l'époque comme le « M23 » actuellement, avec armée autonome commandée depuis l'étranger et administration parallèle d'une partie du territoire congolais, en vue d'en faire un Etat dans l'Etat d'abord, et un Etat indépendant ensuite).

 

2. Le manque d'un Etat intégrateur efficient comme hypothèse diagnostique: 

 

- Ma principale hypothèse de compréhension des évènements actuels est que, après le départ de Moibutu, il n'y a plus eu de véritable Etat intégrateur sur notre territoire national, comme cela fut le cas, sur un mode certes dictatorial, avec Lépopld II et son EIC, la colonisation belge et la dictature de Mobutu.  Ce sont ces phases d'Etat intégrateur qui ont généré des armées pouvant contrôler le territoire, et une diplomatie pouvant être efficace dans le cadre des schémas géopolitiques du moment – choses (armée et diplomatie efficaces) qui manquent actuellement.

 

- L'Êtat démocratique dont avaient rêvé nos Pères de l'Indépendance (Kasa-Vubu, Lumumba et les autres), et pour lequel se sont battus tant de militants dont le personnage emblématique est Etienne Tshisekedi, n'a pas vu le joiur.

 

- Au contraire, la volonté de changement et de démocratie, qui avait mûri dès la fin des années 1970 et s'était épanouie début 1990, a été malicieusement captée et manipulée par l'AFDL (1996-1998). Celle-ci était mue par une volonté contraire, celle de détruire toute organisation étatique au Zaïre rebaptisé RD Congo. Cette AFDL a semé le chaos afin, premièrement de mieux piller les ressources, et secondairement de justifier le démembrement de la RDC par l'existence d'une "terre sans maître, dangereuse car mal ou non gouvernée ». Ceci est le discours habituel de Yoweri Kaguta dit Museveni et de Paul Kagame, tout comme de leurs alliés. Ce discours vise à justifier leurs équipées militaires dans notre pays et en massacrant nos populations.

 

- Suite à la propagande ou plutôt à « l'advocacy », au niveau international, de la société civile congolaise (notamment des Eglises et des ONGs de défense des droits de l'homme comme la Voix des Sans voix de feu Chebeya ou l'ASHADO et leurs congénères, tout comme du soutien tonitruant de la diaspora qui échappe à la chape de plomb de la dictature), le coût humain du chaos (des millions de Congolais morts!) révulse des ONGs occidentales (Amnesty international, Human Rights Watch, etc.). Face à cela, les deux puissances anglo-saxonnes (USA et GB) alliées des coups de boutoir anti-congolais des mercenaires Rwando-Ougandais, commencent à se raviser. Elles constatent qu'elles n'ont pas pu faire fléchir la volonté d'unité des Congolais. Cette volonté est justement entretenue par les résistances armées tribales périphériques, à l'est de notre pays (Lendus et autres en Ituri, Mai-Maï aux Kivus et au Nord-Katanga), loin des "autorités" étatiques qui se vautrent dans le luxe, le stupre et la répression à Kinshasa.

 

3. La jonction avec Joseph Kabila ou avec le "M;23" serait facteur aggravant du mal congolais:

 

- C'est dans cette conjoncture que le "M23" apparaît en avril 2012. Il lance une guerre meurtrière pour les populations congolaises (notamment leurs frères « rwandophones Hutu, habitants majoritaires et traditionnels des territoires congolais actuellement « conquis »). Cette guerre est en fait un processus de règlements de comptes entre deux bandes de gangsters: d'une part, la bande de Joseph Kabila, qui veut continuer à réclamer sa part du lionceau ("sehemu ya Raisi", comme dit ci-haut), et d'autre part, le duo Yoweri Kaguta et Paul Kagame qui agit via le "M23".

 

En guise d'incise, je dois dire, en passant, que comme je suis né et ai grandi à Bukavu, capitale de l'ex-Kivu, et je connais la plupart des quelques Congolais - Tutsis - qui sont dans la vitrine officielle du "M23" (et auparavant ils combattaient  dans les RCD puis dans le CNDP). Ce sont des cadets qui, depuis leur aventure dans l'AFDL, croyaient nous appâter, via des promesses de postes, dans leur piège au service d'agendas non Congolais, ou carrément anti-congolais. Ce sont des simples mercenaires, pour la plupart peu instruits ; des soldats perdus à qui l'on avait fait croire, dès 1990 (ils étaient encore très jeunes, et pleins de naïveté), qu'après la fin de la Guerre froide, le Congo allait disparaître (comme l'ex-URSS ou l'ex-Yougoslavie). Ils ont espéré hériter d'un Eldorado à eux, à l'est du Congo ex-Zaïre, à l'instar de leurs frères et cousins ethniques victorieux de l'autre côté de nos frontières (Ouganda puis Rwanda).  Je leur ai toujours dit: « mes frères, vous êtes libres de partir où bon vous semble, comme moi votre grand-frère je suis parti en Europe… mais sans la terre du Congo! »  Ceux qui le sont manipulé (Museveni, Kagame et des "stratèges" Américains) voudraient qu'ils aient au moins une partie de ce Nord-Kivu si riche en coltan, notamment la partie "rwandophone" qui est aujourd'hui sous leur "*contrôle"... et où la population, en majorité hutu, ne veut pas d'eux comme seigneurs. On ne veut pas d'eux car ce sont des saigneurs, des criminels invétérés, des têtes brûlées qui sont devenues sans foi ni loi (il n'y a qu'à voir leur comportement de pillage à Goma,  alors qu'ils savaient tant d'attentions et de caméras braqués sur eux, et pouvaient au moins se maîtriser pour offrir de leur mouvement une image plus "clean").! 

 

- La  bande à Kabila, profitant du fait qu'elle a le label "gouvernement", tente un appel attrape-nigauds, celui à une « cohésion nationale" tellement théorique (sans libérer aucun prisonnier politique ni effectuer aucune ouverture politique réelle). Il faut se méfier de ce discours de circonstance, le rejeter, le déconstruire auprès de l'opinion congolaise comme  des partenaires internationaux de notre pays. Rejoindre ces bandits « officiels » qui répriment sans état d'âme, ce serait une ènième erreur des oppositions congolaises à la dictature. Il faut chercher à affaiblir ce régime sans affaiblir notre projet de construire un Etat intégrateur, qui soit cette fois-ci démocratique, c'est-à-dire pluraliste et équilibré (donc en tenant compte des entités et milices tribales qui luttent pour le résurgence de notre Congo).

 

Le M 23, bande de mercenaires qui porte l'agenda (et les personnels militaires) rwandais et ougandais contre notre pays, jette de la poudre aux yeux des ambitieux et des naïfs, L'agenda reste celui des pillages en RD Congo, et du démembrement de notre territoire national. Sinon, pourquoi demander la division de si petite province du Nord-Kivu, et cela sur des bases ethniques, si ce n'est pour gérer un Etat dans l'Etat et préparer l'indépendance  d'un Etat croupion anti-congolais ? Pourquoi demander d'y contrôler la capitale Goma, la région militaire et l'administration provinciale, sinon dans une sorte de deal maffieux (ce qu'était déjà l'Accord du 13 mars 2009 !) ? Il faut donc isoler ces mercenaires et criminels, plus proches de leur « ami » Joseph Kabila que de nous les Congolais démocrates, les mettre en quarantaine politique, comme cela se fait actuellement.

 

Que des ambitieux sans foi patriotique, tels que par exemple Mbusa Nyamuisi ou Roger Lumbala, aient jusques à présent hésité à rejoindre « officiellement » les rangs du « M23 », cela en dit long. Ces deux larrons se sont rendus compte que, jusqu'à ce jour, la guerre du « M23 » est surtout psychologique. Ce « mouvement » ne se mue qu'en territoire « rwandophone », et il sera vite combattu dès qu'il sortira de cet espace… par d'autres milices ethniques ! D'ailleurs, lorsque la soi-disant armée de Joseph Kabila a décroché de Goma, ce sont les milices tribales locales non Tutsi qui ont empêché le « M23 » de progresser au-delà de Saké et vers le Sud-Kivu (Bukavu) comme il était prétendu. Le « M23 », avec l'aide active du Rwanda et de l'Ouganda, cherche des conGolais de service, qui puissent jouer le rôle d'idiots utiles qu'ont joué les Wamba dia Wamba, Z'Ahidi Ngoma, Dr Ilunga, Dr Onusumba, etc.  dans le RCD. Pour le moment, les tribus locales, instruites par les trahisons passées, menacent de représailles (voire de mort cette fois-ci) les quelques « intellectuels », immatures et gourmands, qui sont tentés par l'aventure « M23 » contre monnaie sonnante et trébuchante. Des gens comme Roger Lumbala, dont l'ethnie est loin des frontières rwandaisees et ougandaises ne sont pas, pour le moment, utiles aux renards Rwandais et Ougandais quine savent pas encore comment aller avec leurs troupes loin à l'intérieur de la RD Congo. Museveni net Kagame, avec la complicité de Joseph Kabila, veulent d'abord conquérir et « faire reconnaître » (d'où la nécessité de « négociations » et d' « accords », à Kampala ou ailleurs) une bande territoriale bien délimitée sur notre frontière est. Ils comptent y administrer une sorte d'Etat dans l'Etat, appelé à être ensuite indépendant. Dans ce sens, Mbusa Nyamuisi leur est plus « idiot utile » maintenant que Roger Lumbala. Ce dernier ne serait mobilisé comme « idiot utile » que plus tard, dans une phase de destruction totale de l'Etat congolais via une guerre civile – situation que Joseph Kabila est aussi prêt à provoquer… en activant l'irrédentisme katangais s'il perd le pouvoir! Réservons des surprises patriotiques à ces quarterons de factieux !

 

Les actuelles « négociations » de Kampala visent ainsi les deux buts suivants :

 

-       Se donner le temps de recruter des « idiots utiles »* qui seront payés puis remerciés après services rendus (voire tués cette fois-ci), et

-        

-       Evaluer si les propositions de démembrement du Nord-Kivu et de contrôles militaires et administratifs de la province peuvent être acceptées comme premier pas vers le détricotage de la RD Congo et un autre « deal » signé avec la bande à Joseph Kabila contre notre RD Congo !

 

Joseph Kabila est affaibli, il faut l'affaiblir davantage. Il faut déconstruire sans relâche son discours sur une fausse « cohésion nationale » que démentent les faits persistants de répression et de faits de répression et de mauvaise gestion démentent.

 

Le « M23 » est isolé, il faut le maintenir en quarantaine en quarantaine ! L'atmosphère internationale ne permettra plus aux armées nationales rwandaise et ougandaise d'entrer sur notre territoire en masse, comme en 1996-1997 et en 1998-2002. D'ici là, des troupes africaines plus neutres vont se déployer sur le terrain, afin de préserver les équilibres continentaux et d'éviter que l'effondrement de la RD Congo (mission de Joseph qui s'évertue à « casser l'Etat congolais ») ne soit un « trou noir » au cœur de notre continent.

 

Au lieu d'aller à Kampala, dans l'antre où les charognards mafieux « négocient »,  l'opposition congolaise doit mettre en place une diplomatie active en Afrique et dans le monde. Il faut approcher les Etats de la SADC, de l'UA et de l'ONU, toutes organisations dont notre pays est membre. Il faut sensibiliser davantage les partenaires économiques principaux de notre pays, l'Union européenne, la Chine, les USA, etc.

 

 

4. Les interventions tribales comme remèdes provisoires déjà actifs, dans l'attente d'un Etat intégrateur: 

 

Dans ce contexte où l'opposition doit se donner le temps des réflexions en vue d'actions coordonnées ou non, pour remettre sur le métier l'ouvrage de construction d'un Etat efficient, intégrateur et  démocratique, les milices des tribus frontalières sont des outils de défense transitoires très utiles.

 

Cher Njoli Bodjenga, soyez sûr que si ces tribus de l'est de notre pays avaient en leur sein une volonté majoritaire de rejoindre le Rwanda et / ou l'Ouganda, la RD Congo serait déjà dépecée, comme cela a été le cas du Soudan.  

 

La présence des milices tribales n'est d'ailleurs pas incompatibles avec  la reconstruction d'une armée nationale, mission de tout Etat intégrateur (cfr « Force publique » et « Armée nationale congolaise » de Mobutu avant la Ngbandalisation). Vous pouvez remarquer que les animateurs des principales milices ethniques à l'est de la RDC, sont des anciens militaires laissés sur le carreau au sein de leurs ethnies, après l'effondrement de l'armée de Mobutu. Ils ont utilisé le peu de connaissances de l'art militaire appris au sein de l'ANC, pour les mettre su service de la survie des leurs… En attendant que l'Etat revienne jouer son rôle d'organisateur / rassembleur de toutes les communautés,  et de protecteur de tous les citoyens.. et surtout de toutes les citoyennes  (ah, ces viols de masse).

 

Tel est le cas de Ngundjolo en Ituri, et des principaux chefs Maï-Maï des Kivus !

 

   

5. Conclusion:

 

- Lors d'une infection, le médecin prescrit des anti-inflamatoires et des anti-douleurs, qui s'attiquement aux symptômes du mal, tout comme des antibiotiques, qui luttent contre les germes extérieurs qui ont envahi l'organisme. Pourtant le médecin sait que la thérapie idéale serait de renforcer les défenses de l'organisme afin que des germes extérieurs ne créent guère cette inflammation douloureuse ni cette infection débilitante et peut-être mortelle.

 

- Notre pays connaît une situation similaire. Il est malade par manque d'un Etat intégrateur. Il est envahi par des microbes extérieurs (Rwanda et Ouganda, et leurs alliés plus lointains), en connexion avec quelques complices Congolais (tels une sorte d'attaque auto-immune). Idéallement, il nous faudrait un organisme sain, c'est-à-dire soit un Etat constitué et fort, qui n'aurait pas permis cette invasion destructrice, humiliante et potentiellement mortelle. Mais nous n'avons pas encore un tel Etat, qui nous aurait dotés d'une armée défensive, ou mieux dissuasive face à toute invasion. Dans cette étape, et pour éviter la mort de l'organisme qu'est notre nation, les milices tribales suppléent, comme des sortes d'antibiotiques qui circonscrivent l'abcédation (actuellement le « M23 » est circonscrit en territoire « rwandophone » par ces milices) et empêchent une septicémie (infection généralisée par infection du sang, ce que recherchent à provoquer le "M23" et ses parrains rwando-ougandais).

 

- La situation n'est pas satisfaisante, mais c'est la base réaliste pour éviter l'effondrement rapide de cet  l'Etat que s'est employé à « miter » Joseph Kabila et son groupe de prédateurs. Ce « collapse » serait   préjudiciable à tous (nous els Congolais comme d'autres Africains qui commencent à le comprendre et vont venir nous aider… pour s'aider eux-mêmes).

 

Je m'excuse pour cette réplique écrite à la hâte, et qui vous laissera certainement sur votre faim et votre soif. Je suis prêt à poursuivre l'échange azuu téléphone (cfr ci-bas), car je ne peux tout écrire devant un public hétéroclite. 

 

 

Joyeux Noël 12012 et heureux Nouvel An 2013 !

 

Paix, santé, joie, santé ainsi que salutations patriotiques!

 

Nzogu bin Kyantede P R,

Patriote et résistant Congolais

0041-22-79-901-36-41 (Suisse)

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