Friday, November 16, 2012

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RDC : Accalmie dans l'Est, mais les réfugiés affluent vers Goma
Nov 17th 2012, 06:55

Crée le 17-11-2012 07h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 17-11-2012 - 07H49 PAR: ARTV-NEWS-RADIOOKAPI

Les belligérants sont restés "sur leurs positions" sans combattre vendredi matin au nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après des affrontements sanglants la veille, mais les réfugiés affluent vers les camps autour de la capitale du Nord-Kivu, région minière limitrophe du Rwanda.

RDC : Accalmie dans l'Est, mais les réfugiés affluent vers Goma

 

© AFP/Archives Phil Moore.

 

Les belligérants sont restés "sur leurs positions" sans combattre vendredi matin au nord de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après des affrontements sanglants la veille, mais les réfugiés affluent vers les camps autour de la capitale du Nord-Kivu, région minière limitrophe du Rwanda.


Au soir des affrontements de jeudi entre rebelles du M23 et armée régulière congolaise , le gouverneur de la province du Nord-Kivu Julien Paluku avait fait état de la mort de 113 rebelles "vêtus d'uniformes rwandais", mais vendredi les autorités provinciales ont établi le bilan à au moins 150 morts chez leurs adversaires. Les rebelles ont, quant à eux, démenti toute perte et fait état de neuf soldats ennemis tués.

Depuis jeudi, 1.500 familles sont arrivées au camp de Kanyarucinya, ce qui représente environ 7.000 personnes, a dit à l'AFP Christophe Beau, responsable de la protection des réfugiés et déplacés pour le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU.

"Des centaines de déplacés sont arrivés avec leurs enfants, leurs animaux de basse-cour, leurs chèvres, leurs moutons, et quelques effets personnels", a raconté à l'AFP un membre du personnel du camp sous couvert d'anonymat.

Les agences humanitaires et les ONG s'efforcent de leur apporter des vivres, de l'eau et le minimum vital. Depuis juillet 30.000 personnes sont arrivées dans ce camp, situé à une dizaine de kilomètres de Goma et à une quinzaine de kilomètres de la ligne de front. Au total, les ONG estiment à environ 300.000 le nombre des personnes déplacées au Nord-Kivu depuis la mutinerie des hommes du M23 -un temps intégrés à l'armée congolaise - fin avril.

Certes dans le centre de la capitale du Nord-Kivu, les écoles fonctionnent, les motos-taxis circulent et la population vaque à ses occupations, a constaté un journaliste de l'AFP. Et au nord, les écoles qui avaient fermé jeudi ont repris, ainsi que les activités commerciales.

Mais devant la crainte de nouveaux combats de nombreuses personnes des villages proches des combats de jeudi affluaient encore vers Kanyarucinya vendredi matin. Une cinquantaine d'enfants sont arrivés en groupe.

"Certains étaient bloqués en zone de combat et profitent de l'accalmie relative pour s'abriter au camp. (...) Il y a beaucoup de femmes et d'enfants. Des enfants arrivent seuls", a expliqué à l'AFP Jean-Claude Bambanze, président de la société civile du territoire de Rutshuru, où sont basés les rebelles.

Des bilans contradictoires

Après les combats de jeudi, "tout est calme, il n'y a pas d'affrontement, tout est revenu à la normale", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée pour la province du Nord-Kivu, interrogé en milieu de journée.

Selon une source militaire occidentale à Kinshasa, l'armée congolaise a été prise au dépourvu lors de l'attaque du M23 jeudi à l'aube mais les Forces armées (FARDC) ont "réagi de manière coordonnée" et repris rapidement le terrain qu'elles avaient perdu, ramenant le M23 sur ses positions antérieures.

Elles avaient, depuis plusieurs semaines, renforcé leurs rangs face aux rebelles qui, selon la RDC et des experts de l'ONU, reçoivent l'aide du Rwanda et de l'Ouganda, ce que les deux pays nient.

Jeudi soir, le gouverneur de la province, Julien Paluku, a annoncé que 113 rebelles "vêtus d'uniformes rwandais" avaient été tués.

Le bilan est revu à la hausse à "150 militaires au moins déjà bien comptés qui sont des militaires du M23 et des militaires venus en appui venu depuis le Rwanda et habillés en tenue militaire de l'armée rwandaise", a déclaré à l'AFP Célestin Sibomana, attaché de presse de la province du Nord-Kivu.

Le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, a pour sa part annoncé que 9 militaires des Forces armées (FARDC) avaient été tués et une centaine d'autres blessés. "Nous, nous n'avons pas de morts, seulement deux blessés", a-t-il dit à l'AFP.

Pour le chef rebelle, "le gouvernement ne contrôle pas la situation" et si les FARDC, "nous provoquent, nous allons riposter". Il a ajouté que le M23 avait pris neuf positions aux FARDC à une vingtaine de kilomètres de Goma - ce qu'a démenti une source des forces loyalistes.

Ces affrontements sont survenus alors que l'examen du rapport d'experts des Nations unies, faisant état d'un soutien de Kigali et Kampala, est attendu au Conseil de sécurité de l'ONU la semaine prochaine.

Le comité des sanctions de l'ONU, réuni depuis plusieurs jours a déjà sanctionné, tout comme les Etats-Unis, le colonel Sultani Makenga, chef militaire du M23.

Jeudi soir, la ministre des Affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo, a condamné la reprise des combats qui met, selon elle, à mal les efforts régionaux de paix.

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