Crée le 14-11-2012 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 14-11-2012 - 12H09 PAR: ARTV-NEWS
Les Etats-Unis et l'Onu ont annoncé, mardi 13 novembre, des sanctions contre Sultani Makenga, chef des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), accusé d'être à l'origine des violations des droits de l'homme et de violer l'embargo sur les armes en RDC. Le département du Trésor américain a notamment décidé de geler les avoirs dont pourrait posséder le chef rebelle aux Etats-Unis. Il a également indiqué que les ressortissants américains qui commerceraient avec Sultani Makenga seront désormais passibles des poursuites judiciaires. De leur côté, les Nations unies ont émis à l'encontre de Sultani Makenga une interdiction de voyager et un gel de ses avoirs, l'accusant notamment de meurtres, d'exactions et de violences sexuelles.
Sur son compte Twitter, Susan Rice, s'est réjoui que « les nouvelles sanctions prises par les Etats-Unis et l'Onu contre Sultani Makenga montrent que le monde ne restera pas inactif devant les atrocités commises sous ses ordres par le M23 ».
Dans un communiqué publié, samedi 20 octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies avait exprimé sa volonté d'appliquer des sanctions ciblées « contre les dirigeants du M23 et tous ceux qui leur fournissent des armes ». Ces sanctions avaient été préconisées par les chefs d'Etat et de gouvernement à la clôture du XIVe sommet de la Francophonie.
En juillet dernier, le département d'Etat américain avait annoncé la suspension de son aide militaire au Rwanda, soupçonné de soutenir le M23.
Un rapport des Nations unies qui n'est pas encore publié mais dont la presse s'est fait un large écho accuse le Rwanda et l'Ouganda de soutenir cette rébellion qui sévit dans l'Est de la RDC depuis le mois de mai dernier.
« Le gouvernement du Rwanda continue de violer l'embargo sur les armes en apportant un soutien militaire direct aux rebelles du M23, en facilitant leur recrutement, en encourageant et facilitant les désertions au sein des FARDC [armée congolaise, NDLR], ainsi qu'en fournissant des armes, des munitions, des renseignements et des conseils politiques », indiquerait ce rapport.
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